True
Story
Le
journaliste Michael Finkel se fait renvoyer du New York Times pour
avoir falsifié des informations. Quelques mois plus tard, il obtient une chance
de rédemption lorsqu'un présumé assassin déclare qu'il s'est fait passer lors
de son arrestation. Michael Finkel qui souhaite en savoir davantage à son
sujet, va donc à la rencontre de cet homme, Christian Longo, qui était, dans
les années 2000, sur la liste des dix fugitifs les plus recherchés du FBI pour
avoir assassiné sa femme et ses trois enfants.
True Story
Réalisation
: Rupert Goold
Scénario
: David Kajganich, d'après Le Journaliste et
le Meurtrier de Michael Finkel
Musique : Marco
Beltrami
Production : New
Regency Pictures, Plan B Entertainment
Genre : Drame,
Biopic
Titre
en vo : True Story
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 10
avril 2015
Langue
d'origine : Anglais
Durée
: 100
min
Casting :
Jonah
Hill : Michael Finkel
James
Franco : Christian Longo
Felicity
Jones : Jill
Maria
Dizzia : Mary Jane Longo
Ethan
Suplee : Pat Frato
Connor
Kikot : Zachary Longo
Gretchen
Mol : Karen
Betty
Gilpin : Cheryl
John
Sharian : le shérif
Robert
Stanton : Jeffrey Gregg
Robert
John Burke : Greg Ganley
Genevieve
Angelson : Tina Alvis
Dana
Eskelson : Joy Longo
Joel
Garland : Dan Pegg
Rebecca
Henderson : Ellen Parks
Byron
Jennings : juge Odenkirk
Mon
avis : Dans la série des films que l’on
regarde et que l’on oublie aussitôt, aujourd’hui, c’est True Story qui
est à l’honneur ! Il faut dire que le long métrage du sieur Rupert Goold –
auteur d’un certain Judy dont
je vous ai parlé il y a quelques jours et qui était nettement plus réussi –
possède tous les défauts qui le classent, immédiatement, dans cette catégorie
peu reluisantes de films dont on se demande bien comment ils ont finit par
sortir au cinéma. En effet, ici, il n’y a pas grand-chose à sauver tellement la
réalisation de ce True Story est d’une fadeur sans nom,
tellement celle-ci manque d’imagination et ne peut que lasser le spectateur.
D’ailleurs, reconnaissons-le : True Story m’aura fait
penser à un vulgaire téléfilm comme il en existe tant, et encore, je suis
probablement désobligeant envers les téléfilms puisque certains d’entre eux lui
sont supérieurs ! Il faut dire que, d’entrée de jeu, le postulat de départ
n’avait pas grand-chose d’engageant : un journaliste se fait virer du
prestigieux New York Times pour avoir légèrement traficoter la
réalité de son reportage – oui, on ne rigole pas outre-Atlantique avec ce genre
de choses, contrairement à la France où, par exemple, un PPDA, en son temps,
nous pondit une fausse interview de Fidel Castro et continua a parader pendant
des années au Vingt Heures de TF1 – et, quelques temps plus
tard, alors qu’il est naturellement blacklisté par la profession, il apprend
qu’un assassin s’est fait passer pour lui lors de son arrestation. Mouais, pas
de quoi sauter au plafond, il faut le reconnaitre surtout que l’on ne comprend
pas trop pourquoi le journaliste s’empresse d’aller rendre visite a l’assassin
en prison. Mais bon, passons… S’en suit, sans la moindre surprise, des visites
régulières où le premier se met en tête d’écrire un livre sur le second et où
ce dernier, manipulateur en diable, sème le doute dans l’esprit d’un pauvre
journaliste un poil trop crédule… Car oui, autre problème de ce film : si
le journaleux tombe immédiatement dans le panneau, le spectateur, à moins
d’être débile profond, non, du coup, on se demande bien comment celui-ci ne
s’aperçoit pas qu’il est mené en bateau par un assassin sans le moindre
scrupule qui jouit de son petit manège. Il faudra pour cela arriver à la toute
fin du film et du procès pour que le journaliste comprenne toute la mythomanie
de cet assassin qu’il admirait, mais arriver là, il est trop tard : trop
tard pour que le public ne voit plus le premier que comme étant l’homme qui à
écrit un livre sur un horrible assassin, trop tard pour le spectateur qui aura
perdu presque deux heures de sa vie devant ce film sans intérêt… et là, c’est
peut-être plus grave encore !
Points
Positifs :
-
Un film qui, éventuellement, pourra plaire aux amateurs du genre qui auront
décidé de passer le temps sans trop se prendre la tête. Naturellement, il y a
beaucoup mieux du coté des thrillers psychologiques, mais bon, malgré cela, si
vous avez du temps à tuer, ma foi, pourquoi pas.
-
Jonah Hill et James Franco sont plutôt crédibles dans leurs rôles respectifs et
font le job. Certes, nous sommes loin d’avoir droit à des performances
éblouissantes, mais bon, on peut au moins leur reconnaitre cela…
-
L’intrigue en elle-même, sans être exceptionnelle, n’est pas vraiment mauvaise.
Points Négatifs :
-
Réalisation poussive et sans la moindre imagination, mise en scène fade, longs
monologues qui tombent trop souvent à plat, protagonistes peu intéressants,
mouais, tout cela est trop moyen pour être honnête.
-
Force est de constater que True Story tient davantage du
vulgaire téléfilm que du long métrage et encore, je suis désobligeant pour
les téléfilms dont certains sont plus crédibles…
-
Un rythme d’une lenteur digne d’une limace sous perfusion et qui fait que l’on
s’ennui très rapidement.
-
Le journaliste est d’une connerie monumentale et tombe si facilement dans le
panneau que l’on peut se demander comment, en son temps, il fut considérer
comme étant une pointure du New York Times ?!
-
La copine du journaliste qui va voir le meurtrier en prison, comme si n’importe
qui avait le droit de le faire ! N’importe quoi…
Ma note : 5/10
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