Hatufim
– Saison 2
En
1990, des terroristes palestiniens tuent quinze personnes dans une école à
Metoula, en Israël. Plus de vingt ans plus tard, l'un d'eux, Abdallah Ben
Rachid, est libéré dans le cadre d'un échange de prisonniers. Il part en Syrie
rejoindre l'organisation des Enfants du Jihad où il entre en concurrence avec
Abdallah Youssef, qui n'est autre qu’Amiel, l'ex-codétenu de Nimrod et Uri… que
tout Israël croit mort et enterré. Pendant ce temps-là, après la découverte du
CD auprès de la veuve de l'ancien chef du Mossad, Uri et Nimrod alertent les
autorités sur la situation d'Amiel, ne supportant pas l'idée de laisser leur
ami aux mains de leurs ex-geôliers. Nurit quitte sa famille pour s'installer
dans un nouvel appartement avec Uri. Nimrod, quant à lui, quitte le domicile
conjugal tandis que Yael fait la connaissance d'un jeune homme, Yinon...
Hatufim – Saison 2
Réalisation
: Gideon Raff
Scénario
: Gideon Raff
Musique : Amit
Poznanski
Production : Aroutz
2
Genre : Série
dramatique, thriller psychologique
Titre
en vo : Hatufim – Season 2
Pays
d’origine : Israël
Chaîne
d’origine : Aroutz 2
Diffusion
d’origine : 15 octobre 2012 – 25 décembre 2012
Langue
d'origine : hébreux
Nombre
d’épisodes : 14 x 50 minutes
Casting :
Yoram Toledano : Nimrod Klein
Assi
Cohen : Amiel Ben-Horin
Ishai
Golan : Ouri Zach
Yaël Abecassis : Talia Klein
Yaël
Eitan : Dana Klein
Guy
Selnik : Hatzav Klein
Adi
Ezroni : Yaël Ben-Horin
Jonathan
Uziel : Yinon « Noni » Meiri
Mili
Avital : Nourit Halévi-Zach
Gal
Zaid : Chaïm Cohen
Yousef
Sweid : Abdallah
Hadar Ratzon-Rotem : Leila
Sandy Bar : Iris
Makram Khoury : Sheikh Qasab
Shimon
Mimran : Dr Ze'ev Kaplan
Sinai
Peter : Atar Shorer
Mickey
Leon : Yaakov « Yaki » Zach
Adam
Kent : Asaf Zach
Shmuel
Shilo : Joseph « Yoske » Zach
Nevo
Kimchi : Ilan Feldman
Aki
Avni : Ofer
Dalik Volonitz : Dr Shmuel Ostrovski
Doron Amit : Éhoud Ostrovski
Salim Daw : Jamal Agrabiya
Mon
avis : Dans ma critique du premier volet de Hatufim, je
n’avais pas tari d’éloges au sujet de cette série israélienne. Possédant un synopsis plus qu’original et rarement abordé sur le petit comme
sur le grand écran, je veux bien évidement parler du sort des otages en
captivité et leur retour a une vie dite normale, cette première saison de Hatufim avait placé la barre très haut
et promettait énormément pour la suite, surtout au vu du final de celle-ci
lorsque les spectateurs, stupéfaits, découvraient que le troisième otage
israélien, Amiel Ben-Horin, était non seulement en vie mais, qui plus est,
converti a l’islam ! Amiel est-il un traitre, joue-t-il un double jeu
dangereux pour sauver sa vie ? Bien évidement, cette question, obsédante
au possible, servira de fil conducteur tout au long des quatorze épisodes qui
composent cette seconde saison. Une saison en tout point égale a la précédente,
qualitativement parlant, mais là, ce n’est plus vraiment une surprise pour ceux
et celles qui ont été conquis par les débuts de Hatufim. Captivant
au possible, terriblement prenant, on ne peut que suivre, épisodes après
épisodes, les destins croisés de nos trois anciens prisonniers : Amiel,
bien sur, dont on se posera des questions sur sa loyauté quasiment jusqu’au
bout, Nimrod, lui, en pilotage automatique et qui n’en a pas finis avec ses
vieux démons, et, pour finir, Ouri qui semble avoir enfin trouvé le bonheur
mais qui va apprendre une terrible nouvelle… Bref, vous l’avez compris, j’ai
été on ne peut plus conquis par cette seconde saison de Hatufim même
si je dois reconnaitre que l’effet de surprise n’est plus là – mais ce n’est
pas un défaut, loin de là. Bien sur, on pourrait regretter que certains
personnages aient perdu en importance mais comme les nouveaux – l’épouse de
Amiel, Leila, le terrible Abdallah et Yinon dont le père fut tuer par le
terroriste et qui semble prêt a tout pour se venger – les remplacent fort bien,
on passera outre ce petit regret. En tous cas, une excellente seconde saison
d’une série qui aura été quasiment parfaite de bout en bout et qui, ma foi, et
malgré pas mal de rumeurs quand a une suite, pourrait parfaitement se conclure
ainsi… et quelque part, ça serait peut-être la meilleure chose qui pourrait
arriver : pourquoi tenter le diable et tout gâcher ?
Points
Positifs :
-
La première saison de Hatufim était excellente, la seconde
n’est pas meilleure mais est tout aussi bonne, ce qui, ma foi, est déjà un fort
gage de qualité.
-
Bien entendu, c’est le personnage de Amiel qui est mis en avant, et,
sincèrement, il est clair que son intrigue crève l’écran tellement elle est
captivante : vivant, converti a l’islam et marié a la fille du chef d’une
organisation terroriste, est-ce un traitre ou bien, alors, joue-t-il un double
jeu afin de sauver sa peau ?
-
Toutes les qualités que j’avais trouvé a cette série dans la première saison
sont, bien entendu, une fois de plus au rendez vous, avec, en tête de liste,
une intrigue et des acteurs tout bonnement excellents !
-
Au départ, je n’étais pas fan du personnage de Yinon mais au fil des épisodes,
j’avoue que j’ai été conquis par ce dernier…
-
Si la troisième saison ne voit jamais le jour, eh ben, reconnaissons que la fin
de cette seconde saison est plus que convenable.
Points
Négatifs :
-
Mouais, pas mal de protagonistes sont mis au second plan au cours de cette
saison… Même Ouri est moins présent, mais bon, il y avait tant de choses à
faire avec Amiel…
-
A la fin, il y a bien un truc qui me chiffonne sur le devenir de la relation
Amiel/Leila mais bon, vu que ce n’est pas moi qui aie écris le scénario…
Ma
note : 8,5/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire