Troie
– La Chute des Rois
Les
ténèbres tombent sur la Grande Verte, et le Monde Ancien est cruellement
déchiré. Sur les champs de bataille autour de Troie, la cité d’or, se
réunissent les armées fidèles au roi mycénien, Agamemnon. Parmi ces troupes se
trouve Ulysse, le fameux conteur, devenu leur allié malgré lui. Il sait que
rien n’arrêtera Agamemnon pour s’emparer du trésor que renferme la cité, et
qu’il devra bientôt affronter ses anciens amis en un combat à mort. Malade et
amer, le roi de Troie attend. Ses espoirs reposent sur deux héros : Hector, son
fils préféré, le plus puissant guerrier de son époque, et le redoutable
Hélicon, déterminé à venger la mort de son épouse aux mains des Mycéniens. La
guerre a été déclarée. Même si ces ennemis, qui sont aussi des parents,
laissent libre cours à leur soif de violence, ils savent que certains d’entre
eux, hommes ou femmes, deviendront des héros, dont les exploits vivront à tout
jamais dans un récit transmis à travers les âges…
Troie – La Chute des Rois
Auteur
: David
Gemmell, Stella Gemmell
Type
d'ouvrage : Fantasy, Historique
Première
Parution : 10 août 2007
Edition
Poche : 09 décembre 2016
Titre
en vo : Troy – Fall of Kings
Pays
d’origine : Grande-Bretagne
Langue
d’origine : Anglais
Traduction : Rosalie
Guillaume
Editeur : Bragelonne
Nombre
de pages : 768
Mon
avis : Et voilà, c’est fait, au bout de
plusieurs mois de lecture assidue et souvent enflammée, j’en ai finalement
finit avec mon cycle personnel consacré a ce somptueux auteur que fut David
Gemmell et, le hasard faisant souvent bien les choses, alors que j’avais
débuter mes lectures par Le
Lion de Macédoine, cycle qui se déroulait dans la Grèce antique et qui
revenait, de manière romancée, sur la vie d’Alexandre le Grand, je l’aurai
achever, douze mois plus tard, avec cet exceptionnel cycle de Troie –
qui, comme vous l’avez deviné, se déroule lui aussi en pleine antiquité grecque
– sans aucune contestation possible, le chef d’œuvre absolu de Gemmell, en tous
cas, une trilogie parfaite de bout en bout et qui se donne même le luxe de
battre a plate couture un certain Rigante,
autre excellent cycle de l’auteur britannique… Il faut dire que, dès le premier
volet de ce magnifique Troie, je n’avais put que m’incliner devant
le coup de génie de Gemmell qui, en s’inspirant grandement de l’œuvre d’Homère,
avait sut nous proposer une vision nouvelle de cette dernière en nous proposant
sa propre vision de ce qui est l’un des plus grands récits de l’humanité, L’Iliade :
mélange habile entre nouveaux protagonistes et figures mythiques complètement
transformées sous la plume de l’auteur, enjeux plus importants puisque les deux
premiers volets revenaient sur les années précédant le siège de Troie lui-même,
le tout, avec le talent habituel d’un écrivain alors au sommet de son art et à
mille lieux des défauts qu’on pouvait lui trouver auparavant. Pourtant, il y
avait de quoi douter fortement avec ce troisième volet puisque, comme chacun
sait, David Gemmell, hélas, ne l’acheva pas, celui-ci perdant la vie tragiquement
en court d’écriture. Son épouse, Stella Gemmell, s’attela alors à la tache et,
bien entendu, il y avait de quoi être perplexe quand au résultat final… C’était
oublier un peu trop rapidement que la compagne de toujours de l’auteur fut
plus, tout au long de la carrière de celui-ci, bien plus qu’une simple
collaboratrice et qu’elle était un peu derrière bon nombre de ses romans. Le
résultat, donc, de La Chute des Rois, dernier volume de la
trilogie, confirme bien cela est, d’ailleurs, tout au long du roman, il est
impossible de deviner quelle partie est de David, quelle partie est de Stella
sauf, bien entendu, la conclusion, tout bonnement superbe et qui est bien
évidement une belle déclaration d’amour de Stella Gemmell a son grand amour
perdu. Bref, oubliez toutes vos craintes et vos a priori, le troisième volet
de Troie confirme non seulement tout le bien que l’on pensait
de cette saga mais, quelque part, finit même par la sublimer : grandiose,
captivant de bout en bout, bourré de scènes d’anthologie – ah, l’affrontement
entre Hector et Achille – et de très bonnes idées – Le Cheval de Troie – La
Chute des Rois est un pur chef d’œuvre et Troie, dans son
ensemble, en tant que chant du cygne de Gemmell, apparait comme étant son œuvre
la plus aboutie et nous laisse songeur sur ce que l’auteur aurait put nous
offrir si la mort ne nous l’aurait pas enlever aussi jeune. Mais bon, on ne
refait malheureusement pas le passé…
Points
Positifs :
-
Après un premier volet magistral et étonnant puis un second qui
avait confirmé tout le bien que l’on pensait de cette saga, La Chute
des Rois s’avère être l’aboutissement attendu d’une trilogie que l’on
peut qualifier comme étant un véritable chef d’œuvre et, sans discussion
possible, le meilleur cycle de Gemmell. Tout simplement grandiose !
-
Malgré la mort de l’auteur en pleine écriture, son épouse, Stella Gemmell, lui
succède fort bien et il est impossible de deviner qui a écrit quoi, en dehors,
bien entendu, de la conclusion, terriblement touchante et qui fera verser une
petite larme a plus d’un…
-
Une première partie étonnante, qui nous entraine loin de Troie le plus souvent
mais qui reste très bonne puis une seconde, tant attendue, qui nous plonge en
plein siège et qui nous captive de bout en bout, surtout avec ce final a la
Fort Alamo qui est magnifique !
-
Que de moments d’anthologie ici, le principal, bien entendu, étant
l’affrontement entre Hector et Achilles. Et puis, une fois de plus, Gemmell
utilise intelligemment les éléments de mythe pour les transformer et nous
surprendre de la plus belle des façons : voir le Cheval de Troie, bien
entendu.
-
Une lecture captivante de bout en bout où l’on ne s’ennui jamais.
Incontestablement, du très grand Gemmell !
-
Oubliez la Source, le Vide, les Reines Démons, les vieux combattants bourrus de
soixante ans, les loups garous et les autres joyeusetés habituelles de Gemmell,
celles-ci ne sont pas au rendez vous de ce cycle de Troie qui
tient davantage du roman historique que fantastique et qui nous prouve, enfin,
que l’auteur pouvait se renouveler !
Points Négatifs :
-
Dommage que l’on ne sache pas trop ce qui arrive à certains protagonistes à la
fin, même si l’on peut toujours imaginer leur sort.
-
Franchement, à moins d’être totalement allergique au style de Gemmell, je ne
vois pas…
Ma
note : 9/10
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