Dirty
John – Betty
Betty
est une jeune fille de bonne famille avec des rêves plein la tête. Elle tombe
follement amoureuse du jeune Daniel Broderick alors qu'elle n'a que 17 ans, et
l'épouse à l'âge de 21. Elle accepte de sacrifier tout ou presque pour que son
mari puisse faire des études de médecine puis d'avocat et construire sa
carrière. Elle reste à la maison et s'occupe de ses 4 enfants. Mais la femme au
foyer désabusée qu'elle est devenue, se rend compte que son mari entretient une
liaison avec sa jeune assistante Linda Kolkena. Après 16 ans de mariage en
1985, il demande le divorce. Dans cette bataille contre son mari, avocat de
renom, Betty Broderick perd tout, y compris la garde de ses enfants. Elle se
laisse alors aller à des accès de violence tels qu'elle finit par être internée
en hôpital psychiatrique.
Dirty John – Betty
Réalisation
: Alexandra Cunningham
Scénario
: Alexandra Cunningham
Musique : Mark
Mothersbaugh
Production : Atlas
Entertainment, Los Angeles Times Studios
Genre : Thriller
Titre
en vo : Dirty John – Betty
Pays
d’origine : États-Unis
Chaîne
d’origine : USA Network
Diffusion
d’origine : 31 mai 2020
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 8 x 46 minutes
Casting :
Amanda
Peet : Betty Broderick
Christian
Slater : Dan Broderick
Rachel
Keller : Linda Kolkena
Lily
Donoghue : Tracy Broderick
Missi
Pyle : Karen Kintner
Emily
Bergl : Marie Stewart
Holley
Fain : Evelyn Crowley
Lena
Georgas : Janet Ravis
Tiera
Skovbye : Betty Broderick jeune
Chris
Mason : Dan Broderick jeune
Cameron
Crovetti : Ryan Broderick
Miles
Emmons : Anthony Broderick
Anna
Jacoby-Heron : Jenny Broderick
Joelle
Carter : Yvonne Newsome
Sprague
Grayden : Samantha
Mon
avis : Comme je l’avais souligné il y a
de cela quelques jours, je n’avais guère été emballé par Dirty John,
mini-série en huit parties qui, malgré quelques qualités, possédait beaucoup
trop de défauts pour en faire un véritable incontournable et m’avait, au final,
laisser avec une impression mi-figue, mi-raisin. Ainsi, ce ne fut pas vraiment
une surprise que je n’attendais pas grand-chose de Dirty John – Betty,
une vrai-fausse seconde saison puisque, comme c’est un peu devenu de coutume
avec pas mal de séries outre-Atlantique, celle-ci nous proposait un nouveau
casting et une nouvelle histoire, Dirty John entrant, de fait,
dans la catégorie des anthologies du crime… Pourtant, dans le cas présent, il y
aurait peut-être un mieux, du moins, si j’en croyais mon épouse qui avait
regardé cette mini-série avant moi et qui m’en avait dit le plus grand bien.
Ainsi, ce fut avec une certaine méfiance mais, malgré tout, un certain espoir,
que je me suis plongé dans ce Dirty John – Betty et, ma foi,
au vu du résultat, disons que, oui, effectivement, cette vrai-fausse seconde
saison de Dirty John est nettement plus intéressante que sa
devancière, même si, il faut le reconnaitre, nous sommes encore loin, très loin
même d’un quelconque chef d’œuvre… Le postulat, ici, est plutôt simple une fois
de plus : un couple américain de la cote ouest dans les années 80, le
mari, grand avocat, souhaite divorcer afin de se mettre en ménage avec sa
secrétaire, l’épouse tombe des nues et finit par disjoncter de plus en plus
jusqu’à ce que, quelques années plus tard, elle ne commette l’irréparable et
finisse par assassiner son ex-mari et la femme de ce dernier. Une affaire qui
fit la une des médias, en son temps, outre-Atlantique et qui, ma foi, est
plutôt bien traité dans ce Dirty John – Betty qui, sans être
exceptionnel, n’en reste pas moins une série fort plaisante à suivre,
particulièrement par le biais de son casting plutôt réussi et, surtout, par une
Amanda Peet en état de grâce qui interprète à merveille une épouse bafouée qui
se fait bien roulée et manipulée par son mari qui connait, naturellement, a
merveille les rouages du système judiciaire californien de l’époque…
Malheureusement, même si ce Dirty John – Betty est nettement
plus réussi que son prédécesseur, certains défauts subsistent et il est
difficile, une fois de plus, de ne pas reconnaitre que tout cela est beaucoup
trop long – huit épisodes, c’est beaucoup quand, finalement, il n’y a pas
grand-chose à dire. De même, il est un peu difficile d’accrocher véritablement
au personnage principal car bon, comment dire… si le mari, Christian Slater,
est, effectivement, un beau salaud et qu’il pousse son ex-femme à commettre
erreurs sur erreurs, cette dernière donne trop souvent le bâton pour se faire
battre, semble effectivement davantage préoccupée par son train de vie que par
le sort de ses enfants et, de plus, semble un peu dérangée, ce que confirme,
après tout, son geste final que, pour la petite histoire, elle ne regrettera
jamais… Bref, sans être une grande réussite, Dirty John – Betty est
une mini-série qui se laisse néanmoins regarder et qui est loin d’être
inintéressante, du moins, si vous êtes réceptif au genre. Supérieure à se
devancière, elle pourra, éventuellement, vous faire passer un bon moment et, au
passage, en faire réfléchir certains : après tout, il faut toujours se
méfier des épouses bafouées et abandonnées…
Points
Positifs :
-
Une mini-série intéressante et qui, ma foi, est supérieure à se devancière. Il
faut dire que cette affaire de divorce entre les époux Broderick qui
s’acheva par l’assassinat du mari et de la nouvelle épouse de ce dernier est
plutôt plaisante à suivre et tiendra en haleine les amateurs du genre.
-
Un casting de qualité où l’on retrouve Christian Slater égal à lui-même
et, surtout, Amanda Peet qui est tout simplement excellente dans un rôle
d’épouse désespérée qui, abandonnée par son mari, va petit a petit tomber dans
le délire avant de commettre le geste de trop.
- Dirty
John – Betty est plutôt intéressant en nous montrant comment, effectivement,
une femme peut être totalement démunie dans un cas de divorce face à un homme
puissant et qui connait parfaitement son affaire, surtout lorsque ce dernier
est un brillant avocat…
-
Si vous êtes une femme qui a déjà été abandonnée par son compagnon pour une
jeunette, je pense que vous aurez une vision différente de cette série et que
le sort réservé à celui-ci et sa compagne vous ravira au plus haut point.
Points Négatifs :
-
Oui, bon, cela se regarde, cela peut être plaisant par moments mais nous sommes
loin, mais alors très loin de ce que l’on attend d’une bonne série.
Bref, si vous n’avez rien à vous mettre sous la main, Dirty John –
Betty peut valoir le coup, si ce n’est pas le cas, alors, passez
tranquillement votre chemin…
-
On ne va pas se mentir, il est plutôt difficile d’accrocher véritablement
à Betty Broderick car même si on éprouve, au départ, une certaine
sympathie pour elle, assez rapidement, on se rend compte que cette dernière
n’est pas toute seule dans sa tête, ne pense quasiment plus qu’a son niveau de
vie et qu’elle est incapable de se contrôler… quand a son geste final et son
absence de remords, ma foi, tout est dit !
-
Huit épisodes, c’est un peu trop surtout quand, finalement, le scénario ne le
justifie pas vraiment…
Ma
note : 7/10
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