Pages

jeudi 21 octobre 2021

Dirty John – Betty


Dirty John – Betty
 
Betty est une jeune fille de bonne famille avec des rêves plein la tête. Elle tombe follement amoureuse du jeune Daniel Broderick alors qu'elle n'a que 17 ans, et l'épouse à l'âge de 21. Elle accepte de sacrifier tout ou presque pour que son mari puisse faire des études de médecine puis d'avocat et construire sa carrière. Elle reste à la maison et s'occupe de ses 4 enfants. Mais la femme au foyer désabusée qu'elle est devenue, se rend compte que son mari entretient une liaison avec sa jeune assistante Linda Kolkena. Après 16 ans de mariage en 1985, il demande le divorce. Dans cette bataille contre son mari, avocat de renom, Betty Broderick perd tout, y compris la garde de ses enfants. Elle se laisse alors aller à des accès de violence tels qu'elle finit par être internée en hôpital psychiatrique.
 

Dirty John – Betty
Réalisation : Alexandra Cunningham
Scénario : Alexandra Cunningham
Musique : Mark Mothersbaugh
Production : Atlas Entertainment, Los Angeles Times Studios
Genre : Thriller
Titre en vo : Dirty John – Betty
Pays d’origine : États-Unis
Chaîne d’origine : USA Network
Diffusion d’origine : 31 mai 2020
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 8 x 46 minutes
 
Casting :
Amanda Peet : Betty Broderick
Christian Slater : Dan Broderick
Rachel Keller : Linda Kolkena
Lily Donoghue : Tracy Broderick
Missi Pyle : Karen Kintner
Emily Bergl : Marie Stewart
Holley Fain : Evelyn Crowley
Lena Georgas : Janet Ravis
Tiera Skovbye : Betty Broderick jeune
Chris Mason : Dan Broderick jeune
Cameron Crovetti : Ryan Broderick
Miles Emmons : Anthony Broderick
Anna Jacoby-Heron : Jenny Broderick
Joelle Carter : Yvonne Newsome
Sprague Grayden : Samantha
 
Mon avis :
 Comme je l’avais souligné il y a de cela quelques jours, je n’avais guère été emballé par Dirty John, mini-série en huit parties qui, malgré quelques qualités, possédait beaucoup trop de défauts pour en faire un véritable incontournable et m’avait, au final, laisser avec une impression mi-figue, mi-raisin. Ainsi, ce ne fut pas vraiment une surprise que je n’attendais pas grand-chose de Dirty John – Betty, une vrai-fausse seconde saison puisque, comme c’est un peu devenu de coutume avec pas mal de séries outre-Atlantique, celle-ci nous proposait un nouveau casting et une nouvelle histoire, Dirty John entrant, de fait, dans la catégorie des anthologies du crime… Pourtant, dans le cas présent, il y aurait peut-être un mieux, du moins, si j’en croyais mon épouse qui avait regardé cette mini-série avant moi et qui m’en avait dit le plus grand bien. Ainsi, ce fut avec une certaine méfiance mais, malgré tout, un certain espoir, que je me suis plongé dans ce Dirty John – Betty et, ma foi, au vu du résultat, disons que, oui, effectivement, cette vrai-fausse seconde saison de Dirty John est nettement plus intéressante que sa devancière, même si, il faut le reconnaitre, nous sommes encore loin, très loin même d’un quelconque chef d’œuvre… Le postulat, ici, est plutôt simple une fois de plus : un couple américain de la cote ouest dans les années 80, le mari, grand avocat, souhaite divorcer afin de se mettre en ménage avec sa secrétaire, l’épouse tombe des nues et finit par disjoncter de plus en plus jusqu’à ce que, quelques années plus tard, elle ne commette l’irréparable et finisse par assassiner son ex-mari et la femme de ce dernier. Une affaire qui fit la une des médias, en son temps, outre-Atlantique et qui, ma foi, est plutôt bien traité dans ce Dirty John – Betty qui, sans être exceptionnel, n’en reste pas moins une série fort plaisante à suivre, particulièrement par le biais de son casting plutôt réussi et, surtout, par une Amanda Peet en état de grâce qui interprète à merveille une épouse bafouée qui se fait bien roulée et manipulée par son mari qui connait, naturellement, a merveille les rouages du système judiciaire californien de l’époque… Malheureusement, même si ce Dirty John – Betty est nettement plus réussi que son prédécesseur, certains défauts subsistent et il est difficile, une fois de plus, de ne pas reconnaitre que tout cela est beaucoup trop long – huit épisodes, c’est beaucoup quand, finalement, il n’y a pas grand-chose à dire. De même, il est un peu difficile d’accrocher véritablement au personnage principal car bon, comment dire… si le mari, Christian Slater, est, effectivement, un beau salaud et qu’il pousse son ex-femme à commettre erreurs sur erreurs, cette dernière donne trop souvent le bâton pour se faire battre, semble effectivement davantage préoccupée par son train de vie que par le sort de ses enfants et, de plus, semble un peu dérangée, ce que confirme, après tout, son geste final que, pour la petite histoire, elle ne regrettera jamais… Bref, sans être une grande réussite, Dirty John – Betty est une mini-série qui se laisse néanmoins regarder et qui est loin d’être inintéressante, du moins, si vous êtes réceptif au genre. Supérieure à se devancière, elle pourra, éventuellement, vous faire passer un bon moment et, au passage, en faire réfléchir certains : après tout, il faut toujours se méfier des épouses bafouées et abandonnées…
 

Points Positifs
 :
- Une mini-série intéressante et qui, ma foi, est supérieure à se devancière. Il faut dire que cette affaire de divorce entre les époux Broderick qui s’acheva par l’assassinat du mari et de la nouvelle épouse de ce dernier est plutôt plaisante à suivre et tiendra en haleine les amateurs du genre.
- Un casting de qualité où l’on retrouve Christian Slater égal à lui-même et, surtout, Amanda Peet qui est tout simplement excellente dans un rôle d’épouse désespérée qui, abandonnée par son mari, va petit a petit tomber dans le délire avant de commettre le geste de trop.
Dirty John – Betty est plutôt intéressant en nous montrant comment, effectivement, une femme peut être totalement démunie dans un cas de divorce face à un homme puissant et qui connait parfaitement son affaire, surtout lorsque ce dernier est un brillant avocat…
- Si vous êtes une femme qui a déjà été abandonnée par son compagnon pour une jeunette, je pense que vous aurez une vision différente de cette série et que le sort réservé à celui-ci et sa compagne vous ravira au plus haut point.

Points Négatifs :
- Oui, bon, cela se regarde, cela peut être plaisant par moments mais nous sommes loin, mais alors très loin  de ce que l’on attend d’une bonne série. Bref, si vous n’avez rien à vous mettre sous la main, Dirty John – Betty peut valoir le coup, si ce n’est pas le cas, alors, passez tranquillement votre chemin…
- On ne va pas se mentir, il est plutôt difficile d’accrocher véritablement à Betty Broderick car même si on éprouve, au départ, une certaine sympathie pour elle, assez rapidement, on se rend compte que cette dernière n’est pas toute seule dans sa tête, ne pense quasiment plus qu’a son niveau de vie et qu’elle est incapable de se contrôler… quand a son geste final et son absence de remords, ma foi, tout est dit !
- Huit épisodes, c’est un peu trop surtout quand, finalement, le scénario ne le justifie pas vraiment…
 
Ma note : 7/10

Aucun commentaire: