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mercredi 27 octobre 2021

Zoolook


Zoolook

Jean Michel Jarre

1 - Ethnicolor (Jean Michel Jarre) 11:38
2 - Diva (Jean Michel Jarre) 7:30
3 - Zoolook (Jean Michel Jarre) 3:40
4 - Woolloomooloo (Jean Michel Jarre) 3:16
5 - Zoolookologie (Jean Michel Jarre) 3:48
6 - Blah Blah Café (Jean Michel Jarre) 3:18
7 - Ethnicolor II (Jean Michel Jarre) 3:52


Zoolook
Musicien : Jean Michel Jarre
Parution : 15 novembre 1984
Enregistré : 1982 – 1984
Durée : 37:19
Genre : Musique électronique, Ambient, World Music
Producteur : Jean Michel Jarre
Label : Disques Dreyfus

Musiciens :
Jean Michel Jarre : claviers, Fairlight CMI, Emulator, Moog 55, ARP2600, DX7, Prophet 5, OBXA, Simmons SDS, Matrisequencer, AKS, EMS Vocoder, Eminent, Doctor Click, Linn 1, Linn 2
Frederick Rousseau : claviers additionnels
Marcus Miller : basse
Yogi Horton : batterie
Adrian Belew : guitares et effets
Ira Siegel : guitares supplémentaires
Laurie Anderson : chant sur Diva

Mon avis : Depuis quelques semaines, j’ai eu le plaisir de vous proposer les critiques du magicien de la musique électronique, Jean-Michel Jarre, et donc, après Oxygène, Équinoxe, Les Chants Magnétiques et Les Concerts en Chine, c’est au tour, aujourd’hui, de vous parler de l’un de ses albums les plus connus, Zoolook, d’être mis a l’honneur sur ce blog. Bon, je le reconnais, étant enfant, celui-ci n’était pas forcément l’album de Jean Michel Jarre que j’écoutais le plus : alors, je l’aimais bien mais sans plus. Il faut dire, et quelque part, c’était probablement normal, j’étais sans nul doute bien trop jeune pour en apprécier toute sa substance à sa juste valeur, car bon, comment dire, avec Zoolook, Jean Michel Jarre change un peu de registre ou plutôt, il s’ouvre au monde et a ce que l’on appellera par la suite la World Music. Sur les pas du génialissime Brian Eno qui, avec David Byrne, vient de sortir un certain My Life in the Bush of Ghosts, opus qui, bien entendu, passera complètement inaperçu a l’époque, Jean Michel Jarre bouscule ses habitudes, donne enfin de vrais titres a ses chansons et, métisse celle-ci avec des chants et des paroles venus du monde entier. Car oui, ce qui saute immédiatement aux yeux dans ce Zoolook, c’est cet exotisme fascinant, ce mélange des genres fort réussi qui rehausse, et de belle manière, la musique d’un musicien, alors, au sommet de son art. Bien entendu, certains titres marquent davantage les esprits que d’autres, comme Ethnicolor, sans nul doute le sommet de l’album ; de même, il y a un titre grand public, Zoolook (la chanson, pas l’album) que l’on avait alors, a l’époque, écouter en boucle encore et encore, mais bon, dans l’ensemble, Zoolook (l’album, pas la chanson) reste un très bon album, cohérent de bout en bout, et qui voit Jean Michel Jarre ouvrir sa musique a d’autres genres, d’autres styles, ce qui, ma foi, était une évolution on ne peut plus salutaire.


Points Positifs :
- Bien sur, ce n’est pas le premier à le faire mais avec Zoolook, Jean Michel Jarre s’ouvre a la World Music et, ma foi, c’est une réussite : son art s’en trouve transformer, modifier, et, accessoirement, le musicien nous prouve qu’il peut évoluer et s’essayer a d’autres genres.
- Présence de guitares, basses et batteries, samples de musiques et de paroles issues du monde entier, chant, sur Diva, de Laurie Anderson, Zoolook est un formidable patchwork des genres.
Ethnicolor est bien évidement le sommet de l’album, le titre le plus aboutit et le plus réussi.
- Oui, je sais, Zoolook, la chanson, a un petit coté commercial indéniable, mais bon, cela ne l’empêche pas d’être un bon titre, sympathique au demeurant.
- Si vous aimez les métissages musicaux, n’hésitez pas, vous serez ravis !
- Une belle pochette, sans oublier, le design a l’intérieur.  

Points Négatifs :
- S’il fallait trouver de véritables défauts a cet album, disons que les premiers titres sont si bons que la seconde moitié (la face B, en gros) apparait comme étant légèrement inférieure. C’est certes un peu injuste mais disons que Jarre a mis la barre très haut sur la face A – oui, je sais, j’en suis encore a parler comme s’il s’agissait d’un 33 tour.
- Musicalement, Jean Michel Jarre va tellement loin en faisant presque le contraire de ce qu’il réalisait auparavant que Zoolook est un disque qui aura énormément fait parler de lui : on aime ou on déteste.
- On aime ou on n’aime pas la World Music et il est clair que cet opus, du coup, peut en déstabiliser certains.   

Ma note : 8/10

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