L’Amie
Prodigieuse – Saison 3
Elena
Greco reçoit un coup de fil annonçant la disparition de son amie d’enfance
Lila. Depuis leur plus tendre enfance, les deux femmes ont créé un lien
d’amitié indéfectible. Elena, désormais sexagénaire, décide de raconter
l’histoire de leur vie. Celle-ci se déroule dans un quartier pauvre de la ville
de Naples à la fin des années 1950. Nino se rend à la présentation du livre
d'Elena à Milan. La jeune femme est agréablement surprise et réalise que son
amour de jeunesse ne l'a jamais oubliée. Elena annonce qu'elle ne veut pas se
marier à l'église, ce qui bouleverse sa famille.
L’Amie Prodigieuse – Saison 3
Réalisation
: Saverio Costanzo
Scénario
: Saverio Costanzo d’après le roman d'Elena Ferrante
Musique : Max
Richter
Production : Rai
Fiction, HBO
Genre : Drame
Titre
en vo : L'Amica Geniale – Stagione 3
Pays
d’origine : Italie, Etats-Unis
Chaîne
d’origine : Rai 1, HBO
Diffusion
d’origine : 06 février 2022 – 27 février 2020
Langue
d'origine : napolitain, italien
Nombre
d’épisodes : 8 x 58 minutes
Casting :
Margherita
Mazzucco : Elena « Lenù » Greco
Gaia
Girace : Raffaella « Lila » Cerullo
Elisa
Del Genio : Lenù enfant
Ludovica
Nasti : Lila enfant
Anna
Rita Vitolo : Immacolata Greco, mère d'Elena
Luca
Gallone : Vittorio Greco, père d'Elena
Imma
Villa : Manuela Solara, femme de Silvio
Antonio
Milo : Silvio Solara
Alessio
Gallo : Michele Solara, le fils de Silvio et
Manuela
Valentina
Acca : Nunzia Cerullo, la mère de Lila
Antonio
Buonanno : Fernando Cerullo, le père de Lila
Dora
Romano : Miss Oliviero, professeur à l'école
élémentaire
Nunzia
Schiano : Nella Incardo
Giovanni
Amura : Stefano Carracci
Gennaro
De Stefano : Rino Cerullo
Francesco
Serpico : Nino Sarratore
Federica
Sollazzo : Pinuccia Carracci
Anna
Redi : Mme Galiani, professeur de grec et latin
au lycée
Clotilde
Sabatino : Mme Galiani, professeur de grec et latin
au lycée
Ulrike
Migliaresi : Ada Cappuccio
Christian
Giroso : Antonio Cappuccio
Eduardo
Scarpetta : Pasquale Peluso
Giovanni
Buselli : Enzo Scanno
Giovanni
Cannata : Armando Galiani
Francesco
Russo : Bruno Soccavo
Bruno
Orlando : Franco Mari
Daria
Deflorian : Adele Airota
Matteo
Cecchi : Pietro Airota
Matteo
Castaldo et Daniele Cacciatore : Peppe Greco
Raffaele
Nocerino et Davide De Lucia : Gianni Greco
Cristina
Fraticola et Gaia Buongiovanni : Elisa Greco
Sarah
Falanga : Maria Carracci
Fabrizio
Cottone : Alfonso Carracci
Daniel
Campagna et Giuseppe Cortese : Gennaro Carracci
Lia
Zinno : Giuseppina Peluso
Francesca
Pezzella : Carmela Peluso
Pina
Di Gennaro : Melina Cappuccio
Emanuele
Valenti : Donato Sarratore
Fabrizia
Sacchi : Lidia Sarratore
Miriam
D'Angelo : Marisa Sarratore
Catello
Buonomo : Pino Sarratore
Federica
Barbuto : Clelia Sarratore
Mattia
Iapigio : Ciro Sarratore
Elvis
Esposito : Marcello Solara
Mimmo
Ruggiero : M. Spagnuolo
Patrizia
Di Martino : Rosa Spagnuolo
Rosaria
Langellotto : Gigliola Spagnuolo
Valentina
Arena : Jolanda
Riccardo
Palmieri : Gino
Giorgia
Gargano : Nadia Galiani
Enrico
D'Errico : Pier Paolo Pasolini
Giustiniano
Alpi : Rolando Berti
Alessandro
Bertoncini : Carlo Fortini
Francesco
Saggiomo : Dino Cerullo
Ilaria
Zanotti : Giulia Cristaldi
Maria
Rosaria Bozzon : Titina
Giulia
Mazzarino : Maria Rosa Airota
Maurizio
Tabani : Professeur Tarratano
Gabriele
Vacis : Guido Airota
Alba
Rohrwacher : la narratrice
Mon
avis : Je ne vais pas vous mentir, L’Amie
Prodigieuse, adaptation de la saga romanesque du même nom de la bien
mystérieuse Elena Ferrante – personne ne connait son identité et il se pourrait
même qu’il s’agisse d’un homme – aura été, à mes yeux, la très bonne surprise
de cette fin d’été 2022. Il suffit, bien entendu, de relire mes critiques de la
première et de la seconde
saison de cette série italienne pour s’en convaincre et, se dire que,
après tout le bien que j’avais put dire au sujet de cette saga dramatique dans
l’Italie des années 50 et 60, ce fut avec un enthousiasme pour le moins
conséquent que je me suis plongé dans cette suite que j’attendais avec
impatience et que, comme ses devancières, j’ai dévoré en quelques jours à peine
– et encore, si j’étais en congés, je pense que je pouvais me coltiner une
saison en une nuit tellement j’ai été captiver par cette série… Naturellement,
je ne vais pas revenir, pour la énième fois, sur la qualité intrinsèque de
cette série : qualité du scénario, protagonistes marquants, reconstitution
de qualité sans oublier le coté historique et sociétal, tous ces éléments sont
présents depuis les débuts de L’Amie Prodigieuse et c’est tout
naturellement qu’on les retrouve dans cette troisième saison. Pourtant, après
visionnage de cette dernière, je dois reconnaitre que j’ai été un peu moins
emballé… Il y aurait-il eut une baisse notable de la qualité ? Que nenni,
fort heureusement, disons juste que deux points m’ont déçus, un que l’on peut
qualifier de crédible, le second, nettement moins. Premièrement, j’ai regretté
que dans cette troisième saison, il soit fait quasiment l’impasse sur bon nombre
des protagonistes auxquels on s’était habitués : cela peut se comprendre
pour les personnages secondaires vu qu’Elena vis désormais à Florence et que
cette saison est centrée sur elle, beaucoup moins pour ce qui est de Lila qui
apparait nettement moins à l’écran. Deuxièmement, il y a mon ressentit quand à
la tournure prise par les événements et la problématique Nino : mais
qu’est-ce que j’ai détesté ce personnage, petit con prétentieux que j’avais
envie de cogner lors de chacune de ses apparitions et vu comment s’achève cette
troisième saison, vous pouvez comprendre mon désarroi… Mais là, à bien y
réfléchir, est-ce vraiment un défaut !? Si l’histoire ne me plait pas,
cela ne signifie nullement que celle-ci est mauvaise ! Et puis, si j’ai
aimé détester Nino – et, finalement, Elena – c’est que, quelque part, j’ai été
complètement happé par le scénario, que ce que je voyais me touchait
suffisamment pour que j’éprouve des sentiments, même négatifs comme la colère.
Et, finalement, n’est ce pas là le principal ?! Forcément, au vu de ce que
je viens de dire, comment ne pas reconnaitre que, une fois de plus, je ne peux
que m’incliner devant cette troisième saison de L’Amie Prodigieuse,
une série décidément très bonne et qui continu a flirter avec l’excellence,
saisons après saisons. Reste à présent un problème, un très gros
problème : il va me falloir ronger mon frein et patienter longtemps, très
longtemps, pour connaitre le fin mot de l’histoire vu que la quatrième saison
ne paraitra qu’en 2023 voir en 2024 et, franchement, c’est long, horriblement
long !
Points
Positifs :
-
Une troisième saison peut-être un poil moins aboutie selon moi – et encore –
mais qui n’en reste pas moins excellente et qui confirme, une fois de plus,
tout le bien que l’on peut penser de L’Amie Prodigieuse, une série
de superbe qualité qui se regarde, que dis-je, qui se dévore avec toujours
autant de plaisir !
-
Une troisième saison davantage centrée sur Elena et où l’on suit la jeune
femme, désormais mariée, du coté de Florence. Certes, on peut regretter que
Lila apparaisse moins, cependant, la relation entre la première, son mari et le
fameux Nino a de quoi nous tenir en haleine, surtout pour ce qui est des deux
derniers épisodes.
-
Puisque l’on parle du loup, abordons le cas Nino : oh que oui je le
déteste, mais bon, quelque part, si c’est le cas, c’est que l’intrigue est
suffisamment bien écrite pour que je ne sois pas indifférent à ce que je vois à
l’écran…
-
Pour ce qui est du casting, une fois de plus, que dire de plus à son sujet si
ce n’est qu’il est plutôt bon même s’il n’y a pas de têtes d’affiches. Quand à
Margherita Mazzucco et Gaia Girace, elles sont toujours aussi bonnes dans leurs
rôles respectifs.
-
Le coté historique est de plus en plus présent et on entre désormais dans les
tristement Années de Plomb qui auront ravagés la péninsule italienne au cours
des années 70.
-
Une reconstitution de l’Italie des années 60 et 70 que l’on peut qualifier,
sans exagération aucune, de parfaite.
Points Négatifs :
-
Il est tout de même dommage qu’une grosse partie du casting soit passé aux
oubliettes ou apparaisse nettement moins – même Lila n’est plus aussi présente
à l’écran.
-
J’ai de plus en plus de mal avec Elena, un personnage nettement moins plaisant
que lors de ses débuts…
-
Naturellement, il faut aimer ce genre de série dramatique pour apprécier, comme
il se doit, une série comme L’Amie Prodigieuse.
Ma note : 7,5/10
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