L'Histoire
Secrète – Messie Noir
Dans
la forteresse du Wadi Qumram, le petit Iesous montre à Magda ses pouvoirs. Il
transforme une sculpture d'oiseau en véritable oiseau qui prend son envol
devant les yeux émerveillés de Magdala. Le fils de Thomas, jaloux, insulte
Iesous en le traitant de tricheur. Selon lui, il avait un oiseau derrière lui
pour faire croire à ses pouvoirs. Iesous, fou de rage, utilise sa puissance
pour l'étrangler sans même le toucher. Après avoir assisté à ce spectacle,
Erlin décide d'amener l'enfant prodige pour parfaire son éducation et l'élever
selon le message de Moise. Il l'emmène dans le jardin de Siddhârta qu'on
appelle également Kor ou Éden. Il ne se doute pas qu'il est suivi par des
Berbères qui vont faire leur rapport à Dyo...
L'Histoire Secrète – Messie Noir
Scénario
: Jean-Pierre Pécau
Dessins
: Igor
Kordey
Couleurs : Desko
Couverture : Manchu,
Igor Kordey
Editeur
: Delcourt
Genre : Fantastique,
Etrange, Historique, Mondes décalés
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution : 15
février 2017
Nombre
de pages : 56
Mon
avis : Cela avait été avec une stupéfaction non
feinte que j’avais
appris que L’Histoire Secrète, sans nul doute l’une des bande dessinées les plus clivantes de
ces dernières années allait avoir droit a une suite. Il faut dire que cette
œuvre du duo Pécau et Kordey avait, pendant des années, alterner entre le bon
et le franchement moyen, et ce, au grand désarroi des fans de cette BD, ces
derniers étant indubitablement de moins en moins nombreux au fil du temps. Du
coup, une suite – dans le cas présent, une préquelle – était-elle nécessaire
suite a la conclusion survenue dans le trente-deuxième tome ? Franchement, pas forcément, loin de là… cependant, suite a la
lecture de Messie Blanc, premier volume, donc, de ce tout nouveau cycle de L’Histoire
Secrète, disons que j’avais légèrement révisé mon jugement : certes,
tout cela n’était pas réellement nécessaire mais bon, découvrir les agissements
des Archontes a l’époque du Christ, ma foi, pourquoi pas !? Surtout que,
mine de rien, ce passage obligé de notre Histoire manquait cruellement à la
saga, il faut l’admettre. Hélas, si ce premier tome avait sut éveiller ma
curiosité et était plutôt prometteur, force est de constater que cette suite
immédiate, Messie Noir, n’est pas du même acabit. Oh certes, ce
n’est pas foncièrement mauvais, loin de là et d’ailleurs, entre les dessins
d’un Igor Kordey qui n’a jamais été aussi bon et quelques bonnes idées par ci
par là, tout n’est pas à jeter, bien au contraire. Mais, car il y a un mais,
autant Messie Blanc promettait pas mal, autant Messie
Noir déçoit plus qu’autre chose avec un Dyo au comportement parfois
peu compréhensible, un Jésus qui alterne entre des phases de psychopathes et d’autres
plus conventionnelles, une Reka qui ne semble être là que pour se comporter
comme une fille de mauvaise vie et cette pseudo révélation a la mord mois le
nœud qui tombe comme un cheveu dans la soupe, je veux bien évidement parler de
la fameuse cinquième famille, celle qui serait cachée et qui, selon nos
Archontes, serait en mesure de réunir toutes les autres… Euh, je veux bien mais
au fait, cela ne fait pas des années que Jean Pierre Pécau nous avait déjà
pondu une cinquième famille avec Guillaume de Lecce ? Allez donc
comprendre quelque chose a tout cela…
Points
Positifs :
- En
toute sincérité, et cela fait des lustres que je le connais, je pense que
jamais Igor Kordey n’a été aussi bon aux dessins ! Certes, il possède un
style non conventionnel et il est clair qu’il ne plaira pas a tout le monde,
cependant, quand je repense a ses débuts – dans cette série ou chez Marvel –
et a ce qu’il fait maintenant, il y a une sacrée évolution !
-
Le lien entre les Archontes et le Christ, mais cela faisait des années que
celui-ci manquait cruellement a la saga. Du coup, pour les quelques fans qui
restent a cette série, c’est plutôt une bonne chose de, enfin, découvrir les
événements qui ont eu lieu…
-
Il y a quelques scènes plutôt grandioses et qui marquent les esprits – je pense
particulièrement au massacre lors de la prise de Jérusalem par les Romains.
-
Reka est devenue une caricature d’elle-même, mais bon, au moins, elle fait
rire.
Points
Négatifs :
- Mais
qu’est ce que c’est que cette histoire de cinquième famille cachée qui serait
censée contrôler toutes les autres ? Certes, cela aurait put marcher, mais
ce n’est pas comme si Pécau nous avait bassiné depuis des années avec Guillaume
de Lecce et sa… cinquième famille !
-
Le comportement de Dyo est incompréhensible : un coup il est avec les
Romains, un coup il soutient la résistance juive avant de retourner subitement
sa veste pour revenir a ses premières amoures…
-
On nous promet un Christ bien plus ambigu et violent que celui de la légende et
puis, au final, voilà qu’il finit par se comporter de manière traditionnelle.
Accessoirement, on ne comprend rien au plan d’Erlin ; d’ailleurs, je ne
sais même pas si lui-même sait ce qu’il fait vu que ce n’est pas bien
clair ?!
-
L’opposition entre le Christ et Dyo est ratée.
Ma
note : 6/10
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