Fear
Fear
John
Cale
1
- Fear Is The Man's Best Friend (John Cale) 3:51
2
- Buffallo Ballet (John Cale) 3:26
3
- Barracuda (John Cale) 3:46
4
- Emily (John Cale) 4:21
5
- Ship Of Fools (John Cale) 4:36
6
- Gun (John Cale) 8:03
7
- The Man Who Couldn't Afford To Orgy (John Cale) 4:33
8
- You Know More Than I Know (John Cale) 3:33
9
- Momamma Scuba (John Cale) 4:24
Fear
Musicien
: John
Cale
Parution
: 1 octobre 1974
Enregistré : Juin
1974 – Août 1974
Durée : 40:48
Genre
: Rock
Producteur : John
Cale, John Wood
Label
: Island
Records
Musiciens :
John Cale : claviers, guitare, basse, violon, chant
Phil Manzanera : guitares, producteur exécutif
Archie Leggatt : basse
Fred Smith : batterie
Eno : synthetiseurs, effets, producteur exécutif
Michael Desmarais : batterie sur Momamma Scuba et Fear
Richard Thompson : slide guitar sur Momamma Scuba
Bryn Haworth : slide guitar sur Momamma Scuba
Brian Turrington : basse sur Momamma Scuba
Irene Chanter : chœurs
Doreen Chanter : chœurs
Liza Strike : chœurs
Judy Nylon : chant sur The Man Who Couldn't Afford to Orgy
Mon
avis : Sorti quelques jours avant ma
naissance, chose dont le commun des mortels s’en moque littéralement, Fear,
depuis près de quarante deux ans, jouie d’une réputation pour le moins
sulfureuse, celle d’un album complètement déjanté où le sieur John Cale,
ex-Velvet Underground, est au sommet de son art artistique et tout en n’étant
pas tout a fait tout seul dans sa tête. Or, si bien évidement – et je n’ose
imaginer ce qu’un jeune de maintenant sans aucune culture musicale penserait
d’un tel opus en l’écoutant – des dérapages musicaux comme Gun, Barracuda ou Fear
Is The Man's Best Friend semblent complètement hallucinés, force est
de constater que tout cela n’en reste pas moins contrôler, Cale étant depuis
longtemps passé maitre de la chose, surtout qu’ici, il est aidé par des
pointures de Roxy Music comme Phil Manzanera et, surtout, Brian Eno, désormais
en solo et qui, alors, avait déjà sorti un certain Here
Come the Warm Jets… Mais alors, Fear serait-il un
album qui cacherait bien son jeu ? En fait, oui, car il suffit de
l’écouter, ne serais-ce qu’une seule fois, pour se rendre compte que si oui,
effectivement, la peur est la meilleure amie de l’homme, si oui, John Cale
chante comme s’il était sur le fil du rasoir, tout cela est beaucoup plus
compliquer qu’on pourrait le penser de prime abord et qu’en fait, entre de
belles ballades pop comme Emily ou Ship Of Fools,
des titres un peu plus travaillés comme l’orgiaque The Man Who Couldn't
Afford To Orgy où Judy Nilon, future égérie punk, chante en duo avec
la gallois et, bien entendu, les titres déjantés déjà cités, tout cela fait que
ce Fear, tout en conservant une part indéniable de folie reste
néanmoins un opus bougrement complexe, sans nul doute celui où John Cale réussi
le mieux a maintenir l’équilibre entre bonnes mélodies et expérimentations
réussies… bref, vous l’avez compris, s’il vous en fallait qu’un seul de cet
ancien compagnon de route de Lou Reed, ce serait bien entendu ce Fear,
et de loin !
Points
Positifs :
- Indéniablement
le meilleur album solo de John Cale. Il faut dire qu’ici, outre le fait que le
gallois soit en grande forme et que des figures majeures comme Brian Eno et
Phil Manzanera soient de la partie, tous les éléments sont en place pour faire
de Fear un grand disque !
-
Un habille mélange entre expérimentations et chansons aux mélodies
travaillées ; ajoutons des morceaux plus hallucinés et l’on obtient un
mélange étonnant mais terriblement efficace.
-
Si vous aimez les titres déjantés, les sorties de route musicales et les
morceaux où certains instruments partent en live, alors, des titres comme Gun, Barracuda et,
surtout, Fear Is The Man's Best Friend sont fait pour
vous !
-
Pochette, ambiance, paroles, ce n’est décidément pas un disque à mettre entre
toutes les oreilles mais si vous accrochez, alors là…
Points
Négatifs :
-
Eh ben, comment dire… ça reste du John Cale, c’est-à-dire, que ces œuvre sont
tout sauf grand public et que, franchement, il faut s’accrocher pour apprécier
un tel album, ou plutôt, aimer le genre. Car bon, si ce n’est pas le cas, vous
fuirez cet opus en courant… ne serais-ce qu’en voyant la pochette !
Ma
note : 8,5/10
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