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mercredi 5 mai 2021

Them – Covenant


Them – Covenant
 
En 1953, Alfred et Lucky Emory, un couple d'afro-américains, décident de fuir les lois Jim Crow de la Caroline du Nord pour s'installer avec leur petite famille en Californie, dans un quartier résidentiel entièrement blanc de la banlieue de Los Angeles. Ils sont dès lors confrontés à l'accueil glacial de leurs nouveaux voisins guère habitués à cohabiter avec des gens de couleur. Dans ce climat tendu, la maison devient le théâtre de phénomènes surnaturels inquiétants impliquant des forces maléfiques...
 

Them – Covenant
Réalisation : Little Marvin
Scénario : Little Marvin, David Matthews
Musique : Mark Korven
Production : Amazon Studios, Sony Pictures
Genre : Horreur
Titre en vo : Them – Covenant
Pays d’origine : Etats-Unis
Chaîne d’origine : Prime Video
Diffusion d’origine : 09 avril 2021
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 10 x 45 minutes

Casting :
Deborah Ayorinde : Livia « Lucky » Emory
Ashley Thomas : Henry Emory
Alison Pill : Elizabeth « Betty » Wendell
Shahadi Wright Joseph : Ruby Lee Emory
Melody Hurd : Gracie Emory
Ryan Kwanten : George Bell
Christopher Heyerdahl : The Black Hat Man
Jeremiah Birkett : Da Tap Dance Man
Dale Dickey : La vieille femme
Dirk Rogers : Miss Vera
Liam McIntyre : Clarke Wendell
Lindsey Kraft : Midge Pruitt
Pat Healy : Marty Dixon
Brooke Smith : Helen Koistra
Malcolm Mays : Calvin
John Patrick Jordan : Earl
Abbie Cobb : Nat Dixon
Max Barsness : Dale Pruitt
Kim Shaw : Carol Lynn Denton
Bailey Noble : Marlene
Derek Phillips : Sergent Bull Wheatley
P.J. Byrne : Stuart Berks
Sophie Guest : Doris
Ryan Kennedy : Gary
Paula Jai Parker : Hazel Emory
Sheria Irving : Cynthia
J. Mallory McCree : Junius Emory
Anika Noni Rose : Ella Mae
Roland Johnson : Moe Irvin
Lisa Banes : Esther Haber
Michael Harney : Otto Haber
Peter Mackenzie : Mr. Stoal
Van Epperson : Banker
David Bowe : Mitch
Christopher Murray : Murray
Scott Alan Smith : Fuller
Latarsha Rose : Arnette Beaumont
Samantha Sherman : Marjorie Wallinger
Kate McNeil : Dr. Frances Moynihan
Dominic Burgess : Roger
Melinda Page Hamilton : Elder Sara
Gene Silvers : Elder Luther
J. Paul Boehmer : Elder James
Summera Howell : Elder Cora
Kai Richard : Miles
 
Mon avis :
 Dans la lignée d’un American Horror Story dont j’ai eu l’occasion, sur ce blog, de vous parler des quatre premières saisons – peut-être qu’un jour, je me décide finalement à me lancer dans la suite mais cela fait longtemps que j’ai perdu la motivation – Them, dont la toute première saison est sortit sur nos écrans il y a tout juste quelques semaines est, ce que l’on appelle, une anthologie – dans le cas présent, comme sa devancière, c’est l’horreur qui est la thématique principale. Cependant, il y a une légère différence avec Them puisque à l’élément horrifique s’est ajouter une autre thématique, fort présente outre-Atlantique ces dernières années : le racisme. Sans rentrer dans une quelconque polémique – la sujet, en lui-même, peut l’être suivant les sensibilités de chacun – force est de constater que le mélange des genres n’est nullement une mauvaise idée et que, ma foi, au vu du résultat final, force est de constater que ce Covenant, du nom de cette première saison de Them, est plutôt une réussite. Ainsi, avec un postulat de départ à priori banal mais efficace – une famille noire quitte le sud profond où elle a connu un terrible drame afin de démarrer une nouvelle vie en Californie sauf que leurs voisins, dans un quartier bien blanc, ne voient pas leur arriver d’un bon œil – Them nous entraine, tout au long de ses dix épisodes, dans une histoire où se mêlent racisme ordinaire pour l’époque, hypocrisie de cet American Way of Life pourtant si vantée sur nos écrans depuis des décennies, satyre sociale et sociétale plutôt intelligente et, bien entendu, des éléments fantastiques qui, petit a petit, vont basculer dans l’horreur pure et dure. Scénaristiquement, sans que l’on hurle au génie, c’est plutôt pas mal et cette première saison de Them s’avère être, de ce point de vu là, une bonne surprise même si, malheureusement, tout n’est pas parfait : il y a bien un petit coup de mou vers le milieu de la saison et je n’ai pas put m’empêcher de me dire que certaines situations ou certains protagonistes étaient trop caricaturaux pour être honnêtes. Coté horreur, on est plutôt bien servis et deux antagonistes comme l’Homme en Noir et le Black Face s’avèrent être de belles réussites, cependant, là où Them réussit son pari, c’est pour sa critique du racisme de cette société américaine du début des années 50, racisme bien souvent occulté et qui, trop souvent – et trop longtemps – fut la norme outre-Atlantique. Bref, vous l’avez compris, pour un coup d’essai, Them s’en sort fort bien et même si nous n’avons pas affaire à un chef d’œuvre ni même à un incontournable, il est évidant que nous avons là une bonne série qui, ma foi, réussit son pari initial, c’est-à-dire, pointer du doigt le racisme ordinaire de la société américaine envers les noirs tout en nous divertissant de fort belle manière…
 

Points Positifs
 :
- Encore une série qui nous propose une anthologie horrifique !? Oui mais, en y ajoutant une autre thématique, le racisme, Them réussit à se démarquer plutôt bien de la concurrence et nous livre une première saison haute en couleur qui, sans révolutionner le genre, n’en reste pas moins comme étant une belle réussite.
- Un postulat de départ loin d’être original cependant, au fur et à mesure que se développe l’intrigue, le spectateur est rapidement captiver par celle-ci, surtout que le mélange entre éléments horrifiques et racisme est plutôt habile.
- Une petite flopée de protagonistes hauts en couleurs et, du coté des antagonistes, L’Homme en Noir et le Black Face sont charismatiques en diable et marquent durablement les esprits.
- Il y a quelques épisodes qui sortent nettement du lot, cependant, selon moi, le neuvième, en noir et blanc et qui est bourré de révélations, est un des meilleurs.

Points Négatifs :
- Il faut reconnaitre que le postulat de départ n’est pas d’une grande originalité, de même, certains personnages et certaines situations sont un peu trop stéréotypées selon moi.
- Un petit coup de mou vers le milieu de la saison, ce, avant que les choses sérieuses ne soient lancées.
- On aurait, finalement, put parfaitement se passer de l’élément horrifique qui apparait, pendant longtemps, presque accessoire…

Ma note : 7,5/10

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