Super 8
Super
8
Été
1979, dans une petite ville de l’Ohio nommée Lillian. Alors qu'ils tournent un
film en super 8, un groupe d’adolescents est témoin d'une spectaculaire
catastrophe ferroviaire. Un pick-up se précipite vers un train de marchandise
et cause son déraillement. Arrivant sur les lieux de l'accident, ils découvrent
d'étranges cubes blancs ainsi que leur professeur de biologie, le Dr Woodward,
qui les enjoint de ne jamais révéler ce qu'ils ont vu. Peu après, des
disparitions étonnantes d'objets électroniques et de personnes se produisent en
ville. L'armée force la population à évacuer la localité, mais le jeune Joe y
retourne avec ses amis pour retrouver Alice. Ayant mis la main sur des
documents appartenant au Dr. Woodward, ils découvrent que celui-ci a travaillé
sur un programme secret au cours duquel le gouvernement a capturé un
extraterrestre qui s'est écrasé dans la région en 1958.
Super 8
Réalisation : J.
J. Abrams
Scénario : J.
J. Abrams
Musique : Michael
Giacchino
Production : Paramount
Pictures, Amblin Entertainment, Bad Robot Productions
Genre : Science-fiction
Titre
en vo : Super 8
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 10 juin 2011
Durée : 112
mn
Casting
:
Joel
Courtney : Joseph « Joe » Lamb
Elle
Fanning : Alice Dainard
Kyle
Chandler : Jackson « Jack » Lamb
Riley
Griffiths : Charles Kaznyk
Ryan
Lee : Cary
Ron
Eldard : Louis Dainard
Noah
Emmerich : le colonel Nelec
Michael
Hitchcock : Rosko, un shérif-adjoint
Gabriel
Basso : Martin
Amanda
Michalka : Jennifer « Jen » Kaznyk
Zach
Mills : Preston
Glynn
Turman : le Dr Woodward
Dan
Castellaneta : Izzy, le concessionnaire automobile
David
Gallagher : Donny
Beau
Knapp : Breen
Anthony
Shell : Policier
Jessica
Tuck : Mme Kaznyk
Joel
McKinnon Miller : M. Kaznyk
Andrew
Miller et Jakob Miller : les jumeaux Kaznyk
Jade
Griffiths : Benji Kaznyk
Britt
Flatmo : Peg Kaznyk
Richard
T. Jones : Overmyer
Amanda
Foreman : Lydia Connors, présentatrice du journal
de Channel 14
Brett
Rice : le shérif Pruitt
Michael
Giacchino : Crawford, un shérif-adjoint
Jack
Axelrod : M. Blakely
Bruce
Greenwood : Cooper
Mon
avis : D’entrée de jeu, lorsque Super
8 paru au cinéma, en 2011, il fut présenté comme étant avant tout un
hommage a Steven Spielberg et a son œuvre, ainsi, entre cette affiche, qui
forcement, en rappelais d’autres, cette bande annonce, qui elle aussi put me
rappeler d’autres films, bref, tout un tas d’éléments qui ne signifiaient
nullement que Super 8 allait être un bon film, mais qui au
moins, donnait envie d’en savoir plus a son sujet. De plus, il y avait aussi le
cas du réalisateur de la chose… car dans le petit monde des spécialistes des séries,
particulièrement à l’époque, le nom de J. J. Abrams était assez renommé, en
particulier pour sa série phare, LOST. Bref, tout un tas d’éléments
qui jouaient en faveur de ce Super 8. Et, justement, pour en
revenir au sieur Spielberg de nos jours, quoi que l’on puisse éprouver
vis-à-vis de pas mal de ses vieilles productions, force et de constater que
celles-ci auront, a un moment ou un autre, marquer la vie de millions de
personnes depuis une bonne quarantaine d’années. Et justement, c’est la où je veux
en venir : Super 8 est, a mon avis, un film qui marchera et
fera mouche en particulier aux fameux quadras – nostalgie quant tu nous tiens.
Ainsi, en voyant celui-ci, je n’ai pas put m’empêcher de me croire retourner en
enfance, notant les références a E.T par ci, aux Goonies par
la, voir même a Rencontres
du Troisième Type, bref, a tout un cinéma qui peut paraître désuet aux
jeunes générations blasées de tout mais qui nous avaient fortement marquer a
nous, les plus vieux. Et du coup, entre petits clins d’œil bienvenus, fortes
ressemblances avec les œuvres précitées, voir même, coup de génie du sieur
Abrams selon moi, une certaine façon de filmer particulière, avec quelques
défauts sentant bon les années 70/80, la première partie de Super 8 fut
a mes yeux, oh, pas forcement un moment d’extase a nul autre pareil, mais au
moins, un très bon moment. Imaginez donc un peu que j’ai même réussi à avaler
la sacrée couleuvre qu’est le fait que les héros soient des enfants… perso, je
déteste profondément, mais dans le cas présent, ça passe, plutôt bien même.
Bref, mais vous l’avez compris, j’ai parfaitement accroché, à la fois au
concept, au synopsis, mais aussi et surtout, au fait que tout cela soit avant
tout un hommage, et un bon d’ailleurs. Et c’est la que je me pose quelques
questions au sujet de Super 8. Comment une personne, bien plus
jeune que moi, par exemple, un ado, qui n’aura jamais vu ces fameux vieux films
de Spielberg, ces monuments que furent pour toute une génération, par
exemple, E.T ou les Goonies, bref, comment cet ado
réagira devant Super 8 privé de tout le coté « historique
» qui lui est lié. Aimera t-il, détestera t-il ? Sincèrement, je ne
saurais quoi répondre, mais personnellement, dans mon cas, c’est le coté «
film fait a la façon de Spielberg de la grande époque » qui m’a fait
aimer ce Super 8, enfin, surtout cela d’ailleurs car force est de
constater qu’il faut également savoir relativiser la chose et qu’en aucun cas,
ce film est un chef d’œuvre. Tout d’abord, si j’ai put apprécier le film dans
le film, ce fameux court métrage amateur fait par les gamins tout au long
de Super 8 – et qui justifie justement le titre de cette
œuvre, et oui, c’était bien avant le numérique… que de souvenirs – avec cette
histoire de zombis tellement naïve et attachante a la fois et qui m’a fait
penser que tout de même, on s’éclatait peut être plus sans les jeux vidéos et
internet, si j’ai trouver les jeunes acteurs assez bons dans l’ensemble et plus
particulièrement Elle Fanning, tout bonnement exceptionnelle dans une scène
d’une intensité incroyable (et pourtant, il ne s’agissait que du fameux
tournage amateur), il y a tout de même pas mal de trucs qui ne sont pas passés…
Déjà, le final, d’une niaiserie incroyable : franchement, était-on obliger
de se taper une telle fin, absolument pas crédible pour un sou avec ce rapport
enfant/Alien, cet échange de regard, cette compréhension mutuelle, bref, cette
soupe indigeste qui m’a rappeler pourquoi, même jeune, je n’aimais pas E.T.
Et puis tous ces bons sentiments, ces pères qui se détestent mais qui se
réconcilient en partant sauver leurs enfants, tous ces morts au kilomètre
carré, sauf, justement, les enfants et puis ce que j’appellerais « la
scène la plus conne de tous les temps » et où je suis obliger de
spoiler a mort : retenu prisonnier par l’armée, le Dr. Woodward (qui déjà a la
base, aurait dut y passer lors de la collision du train mais bref) refuse de
parler et de livrer ses secrets, du coup, comme nos amis les militaires
n’apprennent pas ce qu’ils veulent savoir, au lieu de continuer a l’interroger,
de le torturer pour qu’il parle voir même, qui sait, de lui donner un
quelconque sérum de vérité, bah ils le tuent, tout simplement. Comme ca, s’ils
ne savaient rien, bah ils en sauront encore moins. Et la, je suis désolé mais
quand je vois une telle scène, tellement débile, je ne peux pas accepter une
telle aberration… Mais peut être que tous ces bons sentiments, ces fins a l’eau
de rose, ces héros invincibles, bah c’était aussi ca les films de Spielberg et
que, forcement, Super 8 ne pouvait que se conclure que de la
sorte. Bien évidement, avec du recul et un sacré paquet d’années pris, je
n’accepte plus cela, mais plus jeune, bien plus jeune, comment j’aurais réagis
? Bonne question, maintenant, de la a y répondre… Quoi qu’il en soit, entre
moult qualités et quelques défauts également, j’ai tout de même apprécié Super
8. Oh bien sur, comme je l’ai déjà dit, ce n’est pas du tout un chef
d’œuvre mais bon, cela reste quand même un film agréable, un fort bel hommage à
une certaine forme de cinéma de ma jeunesse, et au moins sur ce point, il est parfaitement
réussie, sans nul doute. Je ne sais pas ce que les plus jeunes peuvent
éventuellement penser de ce Super 8, mais personnellement, j’aurais
tout de même passé un agréable moment, peut être comme si, soudainement,
j’étais un peu retombé en enfance… et c’était probablement là le but de ce film
?
Points
Positifs :
-
Un formidable hommage au cinéma de Steven Spielberg et à toute une époque, les
années 80, riches en œuvres comme E.T. ou Les Goonies.
Il faut dire que le sieur J. J. Abrams maitrise à merveille son sujet et que,
regarder Super 8, c’est se replonger dans une époque désormais
révolue mais qui rappellera bien des souvenirs a ceux et celles de ma
génération.
-
Un film familial dans le bon sens du terme. Il faut dire que Super 8 plaira
aux plus agés, bien entendu, mais aussi a un public plus jeune qui pourra
adhérer a ce genre de cinéma – j’ai fait l’expérience avec un de mes enfants,
jeune adolescent, et, ma foi, cela fut concluant.
-
La première partie du film est franchement bonne et est quasiment sans défauts,
si l’on est fan du genre, bien entendu.
-
Le film dans le film, plutôt sympathique.
-
Dans l’ensemble, le casting est plutôt pas mal, avec une petite mention pour la
jeune – à l’époque – Elle Fanning, qui crève particulièrement l’écran.
Points
Négatifs :
-
La dernière partie du film est d’une telle mièvrerie que cela en devient
navrant. Cela est fort dommage car cela gâche l’impression générale que l’on
peut ressentir vis-à-vis de ce film. Et je ne parle pas des nombreuses
incohérences qui parsèment l’histoire…
-
Dans le genre grand n’importe quoi : l’armée veut faire parler un
prisonnier – le savant – celui-ci refuse, plutôt que de l’obliger, non, ils
décident de le tuer ! Pourquoi ? Franchement, presque dix ans après,
je n’ai toujours pas compris !
-
Il faut reconnaitre que Super 8 plaira davantage à ceux de ma
génération, bref, si vous êtes un quadra, si vous êtes un vieux fan du cinéma
de Spielberg, il n’y a pas de problème, par contre, si vous êtes plus jeune,
vous risquez de trouver cela un peu trop mièvre pour être honnête.
Ma
note : 7,5/10
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