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mardi 11 mai 2021

Super 8


Super 8
 
Été 1979, dans une petite ville de l’Ohio nommée Lillian. Alors qu'ils tournent un film en super 8, un groupe d’adolescents est témoin d'une spectaculaire catastrophe ferroviaire. Un pick-up se précipite vers un train de marchandise et cause son déraillement. Arrivant sur les lieux de l'accident, ils découvrent d'étranges cubes blancs ainsi que leur professeur de biologie, le Dr Woodward, qui les enjoint de ne jamais révéler ce qu'ils ont vu. Peu après, des disparitions étonnantes d'objets électroniques et de personnes se produisent en ville. L'armée force la population à évacuer la localité, mais le jeune Joe y retourne avec ses amis pour retrouver Alice. Ayant mis la main sur des documents appartenant au Dr. Woodward, ils découvrent que celui-ci a travaillé sur un programme secret au cours duquel le gouvernement a capturé un extraterrestre qui s'est écrasé dans la région en 1958.
 

Super 8
Réalisation : J. J. Abrams
Scénario : J. J. Abrams
Musique : Michael Giacchino
Production : Paramount Pictures, Amblin Entertainment, Bad Robot Productions
Genre : Science-fiction
Titre en vo : Super 8
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 10 juin 2011
Durée : 112 mn
 
Casting :
Joel Courtney : Joseph « Joe » Lamb
Elle Fanning : Alice Dainard
Kyle Chandler : Jackson « Jack » Lamb
Riley Griffiths : Charles Kaznyk
Ryan Lee : Cary
Ron Eldard : Louis Dainard
Noah Emmerich : le colonel Nelec
Michael Hitchcock : Rosko, un shérif-adjoint
Gabriel Basso : Martin
Amanda Michalka : Jennifer « Jen » Kaznyk
Zach Mills : Preston
Glynn Turman : le Dr Woodward
Dan Castellaneta : Izzy, le concessionnaire automobile
David Gallagher : Donny
Beau Knapp : Breen
Anthony Shell : Policier
Jessica Tuck : Mme Kaznyk
Joel McKinnon Miller : M. Kaznyk
Andrew Miller et Jakob Miller : les jumeaux Kaznyk
Jade Griffiths : Benji Kaznyk
Britt Flatmo : Peg Kaznyk
Richard T. Jones : Overmyer
Amanda Foreman : Lydia Connors, présentatrice du journal de Channel 14
Brett Rice : le shérif Pruitt
Michael Giacchino : Crawford, un shérif-adjoint
Jack Axelrod : M. Blakely
Bruce Greenwood : Cooper
 
Mon avis :
 D’entrée de jeu, lorsque Super 8 paru au cinéma, en 2011, il fut présenté comme étant avant tout un hommage a Steven Spielberg et a son œuvre, ainsi, entre cette affiche, qui forcement, en rappelais d’autres, cette bande annonce, qui elle aussi put me rappeler d’autres films, bref, tout un tas d’éléments qui ne signifiaient nullement que Super 8 allait être un bon film, mais qui au moins, donnait envie d’en savoir plus a son sujet. De plus, il y avait aussi le cas du réalisateur de la chose… car dans le petit monde des spécialistes des séries, particulièrement à l’époque, le nom de J. J. Abrams était assez renommé, en particulier pour sa série phare, LOST. Bref, tout un tas d’éléments qui jouaient en faveur de ce Super 8. Et, justement, pour en revenir au sieur Spielberg de nos jours, quoi que l’on puisse éprouver vis-à-vis de pas mal de ses vieilles productions, force et de constater que celles-ci auront, a un moment ou un autre, marquer la vie de millions de personnes depuis une bonne quarantaine d’années. Et justement, c’est la où je veux en venir : Super 8 est, a mon avis, un film qui marchera et fera mouche en particulier aux fameux quadras – nostalgie quant tu nous tiens. Ainsi, en voyant celui-ci, je n’ai pas put m’empêcher de me croire retourner en enfance, notant les références a E.T par ci, aux Goonies par la, voir même a Rencontres du Troisième Type, bref, a tout un cinéma qui peut paraître désuet aux jeunes générations blasées de tout mais qui nous avaient fortement marquer a nous, les plus vieux. Et du coup, entre petits clins d’œil bienvenus, fortes ressemblances avec les œuvres précitées, voir même, coup de génie du sieur Abrams selon moi, une certaine façon de filmer particulière, avec quelques défauts sentant bon les années 70/80, la première partie de Super 8 fut a mes yeux, oh, pas forcement un moment d’extase a nul autre pareil, mais au moins, un très bon moment. Imaginez donc un peu que j’ai même réussi à avaler la sacrée couleuvre qu’est le fait que les héros soient des enfants… perso, je déteste profondément, mais dans le cas présent, ça passe, plutôt bien même. Bref, mais vous l’avez compris, j’ai parfaitement accroché, à la fois au concept, au synopsis, mais aussi et surtout, au fait que tout cela soit avant tout un hommage, et un bon d’ailleurs. Et c’est la que je me pose quelques questions au sujet de Super 8. Comment une personne, bien plus jeune que moi, par exemple, un ado, qui n’aura jamais vu ces fameux vieux films de Spielberg, ces monuments que furent pour toute une génération, par exemple, E.T ou les Goonies, bref, comment cet ado réagira devant Super 8 privé de tout le coté « historique » qui lui est lié. Aimera t-il, détestera t-il ? Sincèrement, je ne saurais quoi répondre, mais personnellement, dans mon cas, c’est le coté « film fait a la façon de Spielberg de la grande époque » qui m’a fait aimer ce Super 8, enfin, surtout cela d’ailleurs car force est de constater qu’il faut également savoir relativiser la chose et qu’en aucun cas, ce film est un chef d’œuvre. Tout d’abord, si j’ai put apprécier le film dans le film, ce fameux court métrage amateur fait par les gamins tout au long de Super 8 – et qui justifie justement le titre de cette œuvre, et oui, c’était bien avant le numérique… que de souvenirs – avec cette histoire de zombis tellement naïve et attachante a la fois et qui m’a fait penser que tout de même, on s’éclatait peut être plus sans les jeux vidéos et internet, si j’ai trouver les jeunes acteurs assez bons dans l’ensemble et plus particulièrement Elle Fanning, tout bonnement exceptionnelle dans une scène d’une intensité incroyable (et pourtant, il ne s’agissait que du fameux tournage amateur), il y a tout de même pas mal de trucs qui ne sont pas passés… Déjà, le final, d’une niaiserie incroyable : franchement, était-on obliger de se taper une telle fin, absolument pas crédible pour un sou avec ce rapport enfant/Alien, cet échange de regard, cette compréhension mutuelle, bref, cette soupe indigeste qui m’a rappeler pourquoi, même jeune, je n’aimais pas E.T. Et puis tous ces bons sentiments, ces pères qui se détestent mais qui se réconcilient en partant sauver leurs enfants, tous ces morts au kilomètre carré, sauf, justement, les enfants et puis ce que j’appellerais « la scène la plus conne de tous les temps » et où je suis obliger de spoiler a mort : retenu prisonnier par l’armée, le Dr. Woodward (qui déjà a la base, aurait dut y passer lors de la collision du train mais bref) refuse de parler et de livrer ses secrets, du coup, comme nos amis les militaires n’apprennent pas ce qu’ils veulent savoir, au lieu de continuer a l’interroger, de le torturer pour qu’il parle voir même, qui sait, de lui donner un quelconque sérum de vérité, bah ils le tuent, tout simplement. Comme ca, s’ils ne savaient rien, bah ils en sauront encore moins. Et la, je suis désolé mais quand je vois une telle scène, tellement débile, je ne peux pas accepter une telle aberration… Mais peut être que tous ces bons sentiments, ces fins a l’eau de rose, ces héros invincibles, bah c’était aussi ca les films de Spielberg et que, forcement, Super 8 ne pouvait que se conclure que de la sorte. Bien évidement, avec du recul et un sacré paquet d’années pris, je n’accepte plus cela, mais plus jeune, bien plus jeune, comment j’aurais réagis ? Bonne question, maintenant, de la a y répondre… Quoi qu’il en soit, entre moult qualités et quelques défauts également, j’ai tout de même apprécié Super 8. Oh bien sur, comme je l’ai déjà dit, ce n’est pas du tout un chef d’œuvre mais bon, cela reste quand même un film agréable, un fort bel hommage à une certaine forme de cinéma de ma jeunesse, et au moins sur ce point, il est parfaitement réussie, sans nul doute. Je ne sais pas ce que les plus jeunes peuvent éventuellement penser de ce Super 8, mais personnellement, j’aurais tout de même passé un agréable moment, peut être comme si, soudainement, j’étais un peu retombé en enfance… et c’était probablement là le but de ce film ?
 

Points Positifs
 :
- Un formidable hommage au cinéma de Steven Spielberg et à toute une époque, les années 80, riches en œuvres comme E.T. ou Les Goonies. Il faut dire que le sieur J. J. Abrams maitrise à merveille son sujet et que, regarder Super 8, c’est se replonger dans une époque désormais révolue mais qui rappellera bien des souvenirs a ceux et celles de ma génération.
- Un film familial dans le bon sens du terme. Il faut dire que Super 8 plaira aux plus agés, bien entendu, mais aussi a un public plus jeune qui pourra adhérer a ce genre de cinéma – j’ai fait l’expérience avec un de mes enfants, jeune adolescent, et, ma foi, cela fut concluant.
- La première partie du film est franchement bonne et est quasiment sans défauts, si l’on est fan du genre, bien entendu.
 
- Le film dans le film, plutôt sympathique.
- Dans l’ensemble, le casting est plutôt pas mal, avec une petite mention pour la jeune – à l’époque – Elle Fanning, qui crève particulièrement l’écran.
 
Points Négatifs :
- La dernière partie du film est d’une telle mièvrerie que cela en devient navrant. Cela est fort dommage car cela gâche l’impression générale que l’on peut ressentir vis-à-vis de ce film. Et je ne parle pas des nombreuses incohérences qui parsèment l’histoire…
- Dans le genre grand n’importe quoi : l’armée veut faire parler un prisonnier – le savant – celui-ci refuse, plutôt que de l’obliger, non, ils décident de le tuer ! Pourquoi ? Franchement, presque dix ans après, je n’ai toujours pas compris !
- Il faut reconnaitre que Super 8 plaira davantage à ceux de ma génération, bref, si vous êtes un quadra, si vous êtes un vieux fan du cinéma de Spielberg, il n’y a pas de problème, par contre, si vous êtes plus jeune, vous risquez de trouver cela un peu trop mièvre pour être honnête.
 
Ma note : 7,5/10

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