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jeudi 6 mai 2021

Kedi – Des Chats et des Hommes


Kedi – Des Chats et des Hommes
 
Le documentaire montre Istanbul à travers les yeux de sept chats de gouttière :
Sarı (« jaune » en turc), surnommée l'arnaqueuse, est une chatte tabby rousse et blanche qui vit à la base de la Tour de Galata ;
Bengü (« infini » en turc), surnommée la Tombeuse, est une chatte brown tabby qui vit dans le quartier de Karaköy ;
Aslan Parçası (« part du lion » en turc), surnommé le chasseur, est un chat noir et blanc qui vit dans le quartier de Kandilli ;
Psikopat (« psychopathe » en turc), surnommée la psychopathe, est une chatte noire et blanche qui vit dans le quartier de Samatya ;
Deniz (« mer » en turc), surnommé le mondain, est un chat brown tabby et blanc qui vit dans le marché de Feriköy ;
Gamsız (« sans-souci » en turc), surnommé le joueur, est un chat noir et blanc qui vit dans le quartier de Cihangir ;
Duman (« fumée » en turc), surnommé le gentleman, est un chat gris et blanc qui vit dans le quartier de Nişantaşı.
 

Kedi – Des Chats et des Hommes
Réalisation : Ceyda Torun
Narrateur : Ceyda Torun
Production : Termite Films, PK Film Investment
Genre : Documentaire
Titre en vo : Kedi
Pays d’origine : Turquie, Etats-Unis, Allemagne
Chaîne d’origine : Cinéma
Diffusion d’origine : 21 février 2016
Langue d'origine : Turc
Durée : 79 mn
 
Mon avis :
 Ce n’est bien évidement pas une surprise pour celles et ceux qui, éventuellement, peuvent suivre ce blog mais oui, mille fois oui, j’aime les chats. En possédant un, moi-même, ou, plutôt, vivant en colocation avec lui – car ainsi sont nos amis félins qui acceptent notre présence sur leur territoire – et amoureux de la gente féline depuis des années, vous pouvez imaginer que la sortie du documentaire Kedi – Des Chats et des Hommes, en son temps – c’est-à-dire, début 2017 dans l’Hexagone, me donna immédiatement envie de le regarder. Certes, il m’aura fallut du temps pour cela, la faute a une programmation cinématographique tout simplement honteuse là où j’habitude – pour le grand public, les cinémas de banlieue préfèrent mettre en avant des bouses françaises ou des superproductions américaines plutôt qu’un documentaire turc – mais bon, l’important est là : hier soir, j’ai enfin vu ce Kedi et, ma foi, ce documentaire fut a la hauteur de mes espérances. Bon, il ne faut non plus ce leurrer : nous sommes, ici, a mille lieux de ce qui est un chef d’œuvre, mais peu importe : Kedi – Des Chats et des Hommes est un fort sympathique documentaire qui ravira les amoureux des chats et, dans un sens plus large, les amateurs des animaux en général. Ici, moult chats sont mis à l’honneur dans ce documentaire et, comme il est dit a de multiples reprises dans celui, chaque félin a sa propre personnalité, ce qui fait que, comme ces habitants d’Istanbul que l’on croise tout au long de ces 80 minutes, l’on ne peut que s’attacher a ces petits félins, certains étant câlins, d’autres sauvages, d’autres aventureux ou bagarreurs… Bien évidement, dans Kedi, ce qui marque le plus les esprits, c’est cette place qu’occupe le chat de gouttière dans cette véritable mégalopole qu’est Istanbul : ainsi, ici, les félins vivant dans la rue sont tout a fait naturels, comme ces hommes et ces femmes qui s’occupent d’eux, les nourrissent, leur donnent des soins, veillent a leur bien être tout en leur laissant leur liberté, celle d’aller et de venir dans les rues. Cela donne un documentaire fort intéressant et si nos amis félins sont tout naturellement les têtes d’affiches de celui-ci – comment pouvait-il en être autrement – force est de constater que ces hommes et ces femmes que l’on croise, qui témoignent, sont assez touchants. Et, comme le dit si bien un vieil homme : c’est mieux de s’occuper des chats des rues que de passer ses journées au café. Vous ne trouvez pas qu’il a raison !? Bref, Kedi – Des Chats et des Hommes est un véritable régal pour les amoureux des chats, mais aussi, indéniablement, un documentaire assez touchant sur les liens forts et indéniables entre l’Homme et l’animal. Bien entendu, pour nous autres occidentaux, un certain exotisme se dégage de ce Kedi, mais bon, lorsque l’on voit comment les stambouliotes donnent de leur temps pour s’occuper de chez nombreux chats des rues et quand on pense a la place que ces derniers occupent chez nous, on se dit que, sur ce point là, nos amis turcs ont bien des leçons a nous donner…
 

Points Positifs
 :
- Un excellent documentaire qui nous montre la vie des chats à Istanbul, gigantesque mégalopole turc, mais aussi, et surtout, les liens qui existent entre ceux-ci et ces femmes et ces hommes qui prennent soin d’eux, qui vivent à leur cotés, les nourrissent, les soignent, s’inquiètent de leurs sorts. Une belle histoire d’amour entre l’Homme et l’animal.
- Un documentaire qui ne pourra que ravir les amoureux des chats, bien entendu.
Kedi nous donne à réfléchir sur la manière dont est perçue les chats des rues à Istanbul, comment les hommes s’occupent d’eux et, en comparaison, comment est leur place en Occident, dans les grandes villes…
 
Points Négatifs :
- Aussi sympathique soit ce documentaire, nous sommes loin du chef d’œuvre, bien entendu.
- Un documentaire avant toute chose destinée aux amoureux des chats ou, dans un sens plus large, des animaux. Ceux qui ne supportent pas les félins passeront leur chemin…
 
Ma note : 7,5/10

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