The
Beatles
The
Beatles
1 – Back in the
U.S.S.R. (John
Lennon, Paul McCartney) 2:43
2 – Dear
Prudence (John
Lennon, Paul McCartney) 3:54
3 – Glass Onion (John Lennon, Paul McCartney) 2:18
4 – Ob-La-Di,
Ob-La-Da (John
Lennon, Paul McCartney) 3:09
5 – Wild Honey
Pie (John
Lennon, Paul McCartney) 0:53
6 – The
Continuing Story of Bungalow Bill (John Lennon, Paul McCartney) 3:14
7
– While My Guitar Gently Weeps (George Harrison)
4:45
8 – Happiness Is
a Warm Gun (John
Lennon, Paul McCartney)
2:43
9 – Martha My
Dear (John
Lennon, Paul McCartney) 2:28
10 – I'm So
Tired (John
Lennon, Paul McCartney) 2:03
11 – Blackbird (John Lennon, Paul McCartney) 2:18
12 – Piggies (George Harrison) 2:40
13 – Rocky Raccoon (John Lennon, Paul McCartney) 3:41
14 – Don't Pass
Me By (Ringo
Starr) 3:50
15 – Why Don't
We Do It in the Road? (John
Lennon, Paul McCartney) 1:42
16 – I Will (John Lennon, Paul McCartney) 1:46
17 – Julia (John Lennon, Paul McCartney) 2:54
18
– Birthday (John Lennon, Paul McCartney) 2:43
19 – Yer Blues (John Lennon, Paul
McCartney) 4:01
20 – Mother
Nature's Son (John
Lennon, Paul McCartney) 2:48
21 – Everybody's
Got Something to Hide Except Me and My Monkey (John Lennon, Paul McCartney) 2:25
22 – Sexy Sadie (John Lennon, Paul McCartney) 3:15
23 – Helter
Skelter (John
Lennon, Paul McCartney) 4:30
24 – Long, Long,
Long (George
Harrison) 3:04
25 – Revolution
1 (John
Lennon, Paul McCartney) 4:16
26 – Honey Pie (John Lennon, Paul McCartney) 2:41
27 – Savoy
Truffle (George
Harrison) 2:55
28 – Cry Baby
Cry (John
Lennon, Paul McCartney) 3:02
29
– Revolution 9 (John Lennon, Paul McCartney) 8:21
30 – Good Night (John Lennon, Paul
McCartney) 3:11
The Beatles
Musicien
: The
Beatles
Parution
: 22 novembre 1968
Enregistré : 30
mai 1968 – 14 octobre 1968
Durée : 93:45
Genre
: Rock,
Pop, Blues Rock, Hard Rock, Rock Expérimental
Producteur : George
Martin
Label
: Apple
Musiciens :
John
Lennon : Chant,
harmonies vocales et chœurs, guitare acoustique et électrique, guitare solo,
basse, piano, orgue Hammond, harmonium, mellotron, harmonica, percussions,
tapes, effets sonores sur Revolution 9.
Paul
McCartney : Chant,
harmonies vocales et chœurs, guitare acoustique et électrique, basse, piano,
orgue Hammond, percussions, batterie (Back
in the USSR, Dear Prudence, Wild Honey Pie et Martha My Dear), flûte à bec.
George
Harrison : Chant,
harmonies vocales et chœurs, guitare acoustique et électrique, basse, orgue
Hammond (While My Guitar Gently Weeps),
percussions, effets sonores
Ringo
Starr : Chant (Don't Pass Me By, Good Night), harmonies vocales (The
Continuing Story of Bungalow Bill), batterie, percussions, piano, cloches
de traîneau (Don't Pass Me By).
George
Martin : celesta sur Good Night, piano bastringue sur Rocky Raccoon.
Eric
Clapton : guitare solo While My Guitar Gently Weeps.
Mal
Evans : harmonies
vocales et claquements de mains sur Dear
Prudence, claquements de mains sur Birthday,
trompette sur Helter Skelter.
Jack
Fallon : Fiddle sur Don't Pass Me By.
Pattie
Harrison : chœurs sur Birthday.
Jackie
Lomax : chœurs et
claquements de mains sur Dear Prudence.
Yoko
Ono : chant, chœurs
et claquements de mains sur Bungalow Bill,
chœurs sur Birthday, effets sonores
divers sur Revolution 9.
Maureen
Starkey : chœurs sur Bungalow Bill.
Ted
Barker : trombone sur Martha My Dear.
Leon
Calvert : trompette et
bugle sur Martha My Dear.
Henry
Datyner, Eric Bowie, Norman Lederman et Ronald Thomas : violons sur Glass
Onion.
Bernard
Miller, Dennis McConnell, Lou Soufier et Les Maddox : violons sur Martha
My Dear.
Reginald
Kirby : violoncelle
sur Glass Onion et Martha My Dear.
Eldon
Fox : violoncelle
sur Glass Onion.
Frederick
Alexander : violoncelle
sur Martha My Dear.
Harry
Klein : saxophone sur Savoy Truffle et Honey Pie.
Dennis
Walton, Ronald Chamberlain, Jim Chest et Rex Morris : saxophone sur Honey
Pie.
Raymond
Newman et David Smith : clarinette sur Honey Pie.
Art
Ellefson, Danny Moss et Derek Collins : saxophone ténor sur Savoy Truffle.
Ronnie
Ross et Bernard George : saxophone baryton sur Savoy Truffle.
Alf
Reece : tuba sur Martha My Dear.
The
Mike Sammes Singers : chœurs
sur Good Night.
Stanley
Reynolds et Ronnie Hughes : trompette sur Martha My Dear.
Chris
Shepard : Fiddle sur The Continuing Story of Bungalow Bill.
Tony
Tunstall : cor français
sur Martha My Dear.
John
Underwood et Keith Cummings : violon alto sur Glass Onion.
Leo
Birnbaum et Henry Myerscough : violon alto sur Martha My Dear.
Mon
avis : Voici l’un des disques les plus connus de tous les temps – mais vu que
c’est un Beatles, cela n’a rien d’extraordinaire – et, probablement le double
album le plus célèbre de l’Histoire du rock, le fameux White Album comme
il est nommé à tord puisque son titre exact est The Beatles. Mais
bon, pourquoi chercher la petite bête, comme on dit : « Lorsque la
légende est plus belle que la réalité, c’est celle là que l’on écrit »…enfin,
quelque chose comme ça. Un disque vendu par dizaine de millions d’exemplaires
de part le monde, qui n’a rien perdu de son intensité première, tout en gardant
une certaine part de polémique : forcement, celui-ci annonçait des lendemains
qui ne seraient plus vraiment les mêmes, des lendemains où les quatre de Liverpool
iraient chacun leurs chemins. Si l’on en était encore loin, les tensions
commençaient à se faire jour, Yoko était là désormais, y compris en studio (au
grand dam des trois autres), et les plus perspicaces notaient que la plupart
des chansons sentaient moins le travail collectif d’autrefois (quoi que…).
Alors, du coup, avec du recul, The White Album est parfois
considéré comme un fourre tout précurseur de la fin du groupe. Pourtant, cela
serait fort réducteur de ne le voir qu’ainsi. Car si l’une des grandes
questions de l’Histoire du rock, ou tout simplement de la musique en règle
générale, est de se demander ce qu’aurait donner ce double album s’il avait été
un simple, uniquement rempli des meilleures compositions des Beatles, je met au
défi quiconque trouverait une liste parfaite de ces fameuses et indispensables
chansons. Certes, il y a bien quelques trucs limites, et, forcement, Revolution
9 rend toujours perplexe, presque cinquante ans après son
enregistrement, mais, si l’on compare les titres prétendus faibles à la majeure
partie de la concurrence de l’époque, on reste à un niveau largement acceptable
pour certains... Alors oui, au final, sur ce coup là, les Beatles ont eu raison
de nous pondre un double. Surtout que cette fois ci, ils abandonnent pour de
bon le psychédélisme des derniers albums pour un retour aux racines du rock
sous toutes ses formes, d’où un mélange des genres étonnant qui a put donner
cette impression de fourre tout. Et, à ce petit jeu, c’est John Lennon qui en
ait incontestablement le grand vainqueur. Retrouvant, grâce à son amour tout
neuf pour sa « mère supérieur » Yoko Ono, sa verve d’antan,
celui-ci nous gratifie de nombreuses chansons de haute volée comme Dear
Prudence, The Continuing Story of Bungalow Bill, I'm So
Tired, Julia, Yer Blues et, plus
particulièrement à mes yeux, l’hallucinant Happiness Is a Warm Gun –
trois chansons en une, des paroles inoubliables, des changements de tempo
extraordinaires – et Sexy Sadie, véritable charge envers l’ancien
leader spirituel du groupe, le Maharishi Mahesh Yogi. Bref, un Lennon comme on
n’en voyait plus depuis belle lurette, et qui, pour moi, s’en sort bien mieux
que son comparse McCartney. Car si celui-ci soutient la comparaison, et
aisément d’ailleurs, avec des pépites inoubliables comme Back in the
U.S.S.R., I Will, et surtout l’incroyable Helter
Skelter, véritable précurseur du Heavy Metal dont on regrette que la
version de 26 minutes n’ait pas été conservée dans l’album, le reste de ses compositions
n’est pas du même calibre, tout en gardant une qualité certaine mais à
laquelle, personnellement, j’accroche bien moins. Et si notre brave Ringo nous
gratifie de sa toute première composition personnelle, et que Georges Harrison
s’en sort fort bien avec quatre titres, c’est bel et bien celui-ci qui nous
sort la plus belle chanson de ce double album, le légendaire et
enchanteur While My Guitar Gently Weeps, précurseur de bien des
chef d’œuvres à venir, à laquelle son ami, Eric Clapton, participa. Bref, The
Beatles est un monument de l’Histoire du rock, même s’il est
incontestable que les Beatles firent mieux dans leur carrière. Et si, toutes
les chansons n’ont pas forcement la même qualité ou intérêt, je pense que cela
est surtout une affaire de goût personnel et que, du coup, chacun saura y
trouver son compte (quoique pour Revolution 9, j’éprouve quelques
doutes). Alors, si nous nous trouvons là avec un fourre tout, il ne serait pas
faux de dire que celui-ci est de fort bonne qualité, bien au contraire.
Points
Positifs :
- Le
seul double album des Beatles et, accessoirement, un des plus connus de l’histoire
de la musique populaire. Il faut dire que cet opus oh combien pléthorique –
trente chansons, une heure et demi de musique – a de quoi marquer les esprits
de par la qualité de son contenu mais aussi de par les divers genres abordés
dans celui-ci. Bref, un fourre tout, certes, mais de très bonne qualité !
-
John Lennon est, incontestablement, le grand vainqueur de cet album avec des
titres aussi superbes que Dear Prudence, The Continuing Story of Bungalow Bill, I'm So
Tired, Julia, Yer Blues, Happiness Is a Warm Gun
et Sexy Sadie. Un Lennon davantage inspiré que dans les opus
précédents, probablement la présence de Yoko…
- George Harrison, également, retrouve sa verve et
nous livre avec While My Guitar Gently Weeps la meilleure chanson de
tout l’album ! Et puis, il y a la guitare d’Eric Clapton bien sur !
- Même si McCartney marque moins les esprits ici,
des titres comme Back in the U.S.S.R., I Will, et surtout Helter
Skelter, sont loin d’être anodins, bien au contraire…
- Oublié les délires psychédéliques, retour aux
sources rock et au blues et, ma foi, c’est une très bonne chose !
Points
Négatifs :
- Un
double album, trente titres dont un tiers peut être qualifié de dispensable, s’il
faut être tout à fait objectif. Bref, j’aurais été bien curieux de voir ce qu’aurait
donner un simple album avec, uniquement, les titres cités précédemment et un ou
deux autres en plus, histoire de compléter…
- Bon, la pochette toute blanche, ce n’est pas
trop mon truc.
Ma
note : 8,5/10
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