L'Écologisme, nouveau Totalitarisme ?
L'Écologisme,
nouveau Totalitarisme ?
Interdire
tout ce qu'on peut, éco-taxer le reste : telle pourrait être la devise des
écologistes en politique. Si le CO2 humain est le problème, alors l'homme doit
être bridé, contrôlé, brimé dans chacune de ses activités émettrices de CO2 :
c'est-à-dire l'intégralité de son agir. Fouillant l'écologisme depuis la racine
de son éthique antihumaniste jusqu'à la cime de ses revendications concrètes —
bannir la voiture, l'avion, la viande, le nucléaire, la vie à la campagne,
l'économie de marché, l'agriculture moderne, bref la Modernité depuis 1750 —
Godefridi montre que l'écologisme définit une idéologie plus radicale dans ses
prétentions liberticides, antiéconomiques et finalement humanicides qu’aucun
totalitarisme des siècles précédents. « Diviser l’humanité par
dix » : tel est l'idéal écologiste. « C'est le
peuple qui s'asservit, qui se coupe la gorge. » Etienne de La
Boétie, « Discours de la servitude volontaire » (1549)
L'Écologisme, nouveau Totalitarisme ?
Auteur
: Drieu
Godefridi
Type
d'ouvrage : Essai, Science Sociale
Première
parution : 29 avril 2019
Présente
édition : 29 avril 2019
Titre
en vo : L'Écologisme, nouveau
Totalitarisme ?
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Traduction : Néant
Editeur : Texquis
Nombre
de pages : 175
Mon
avis : L’écologie est désormais à la mode
et il est de bon ton, depuis quelques années, de se prétendre écolo, de faire
le tri sélectif, de pester contre le nucléaire ou le pétrole, de ne jurer que
par les éoliennes, de hurler au loup lorsque passe un avion, de devenir végétarien
car la viande, la salope de viande, pollue, bien entendu et, pour finir, d’écouter
religieusement la sainte parole de la miss Greta Thunberg. D’ailleurs, même nos
politiques, sentant l’air du temps tourner, ne jurent que par le réchauffement
climatique tandis que des prophètes de l’Apocalypse estiment que, au mieux,
nous n’en avons plus que pour une dizaine d’années, oubliant au passage que, il
n’y pas si longtemps que cela, ces mêmes individus juraient les grands dieux
que l’on ne connaitrait plus la neige, sous nos latitudes, en l’an 2000… Un peu
agacé par tout cela, j’ai donc profité de mes congés estivaux pour me plonger
dans la lecture d’un ouvrage franchement à contre courant de ces prophètes de mauvais
augures : L'Écologisme, nouveau Totalitarisme ? Car bon,
comment dire… si l’écologie est une bonne chose, indéniablement, si la
sauvegarde de la planète, de sa faune et de sa flore, est une nécessité, si
l’Homme, effectivement, ne peut plus polluer n’importe comment et mettre en
péril notre avenir, doit-on, pour autant, tomber dans les excès inverses que
nous promettent, sans sourciller, bien des maitres à penser de la cause
écologique et des politiques des divers partis verts ? Ma foi, je ne le
pense pas… Car bon, a un moment donné, souhaitez vous véritablement une
réduction drastique de la totalité de l’espèce humaine – comment, par un
génocide ? Souhaitez-vous véritablement vous priver de tout le confort du
monde moderne, retourné à une époque préindustrielle – et encore, certains
voudraient aller plus loin ! Souhaitez vous accepter de payer de plus en
plus de taxes pour tout un tas de raisons écologique tandis que les grandes
entreprises et les états, eux, passeront leur chemin – quand on nous parle du
bilan carbone que coute de faire un enfant, je pense que tout est dit !
Bref, souhaitez-vous effectuer un monumental saut dans l’inconnu, sans que l’on
sache trop bien comment procéder, tout cela dicter par des professionnels de la
politique qui, à défaut de remporter des élections, préfèrent faire du lobbying
intense et qui affirment, le plus sérieusement du monde, que la démocratie est
un frein à la sauvegarde de la planète ? Vous pensez que j’exagère ?
Vous pensez que cet ouvrage raconte n’importe quoi et que son auteur est un
inféodé aux grandes entreprises capitalistes, bref, un véritable suppôt du
mal ? Sincèrement, lisez plutôt cet essai, faites vous votre propre
opinion car si l’écologie est une nécessité indéniable, le fascisme vert, lui,
n’est pas la solution !
Points
Positifs :
- Un
ouvrage fort intéressant et bien plus instructif que l’on pourrait le penser de
prime abord : ici, ce n’est pas l’écologie ou la sauvegarde de la planète
qui est mis en cause mais plutôt les ayatollahs écolos qui nous promettent un véritable
fascisme vert.
-
Quand on voit le programme écologique pur et dur, disons que cela fait un peu
froid dans le dos et il ne faut pas croire que l’auteur exagère ou ne croit pas
à la cause écolo, loin de là. Disons plutôt qu’il se contente de dévoiler ce
qu’est l’écologisme, c’est-à-dire, un totalitarisme, tout simplement.
-
Une lecture plaisante, instructive et qui donne à réfléchir – il faut dire que
vu le matraquage médiatique que l’on subit depuis quelques années, parfois à
raison, souvent à tord, on ne peut que se dire que l’auteur ne raconte pas
n’importe quoi…
Points
Négatifs :
- Un
ouvrage qui déplaira fortement aux inconditionnels de Greta Thunberg, aux bobos
parisiens qui n’utilisent plus de pailles en plastique mais qui se moquent
comme d’une guigne du sort des forêts tropicales ainsi qu’aux professionnels de
la politique qui restent encore et toujours incapables de remporter une
élection ; après tout, quand on voit leur véritable programme, cela peut
se comprendre…
-
Un ouvrage intéressant, certes, mais il est dommage que l’auteur n’ai pas
davantage développé ses idées.
-
Le petit récit intercalé entre les chapitres ne sert pas vraiment à grand-chose
et nuit franchement à l’ensemble.
-
Une couverture franchement bof.
Ma
note : 7/10
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