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dimanche 23 août 2020

Final Crisis – Sept Soldats – Tome 1


Final Crisis – Sept Soldats – Tome 1
 
Shelly Gaynor veut se lancer dans une équipe de super-héros. C'est une folie mais après tout, quelle différence y a-t-il entre une névrosée et un super-héros? Elle contacte alors Greg Saunders et le rejoint dans l'Arizona pour former les Super-cowboys. Greg est un dur mais il a vieilli. Il le reconnaît lui même : il ressent toutes sortes de douleurs avec l'âge et il a donc besoin d'aide pour les missions à venir. Justement, dans la région, une immense araignée qui aurait surement plus d'un siècle fait des ravages. Greg est persuadé qu'elle sort de la Miracle Mesa et qu'elle sévit la nuit. Cette araignée bison est des plus dangereuses et il faut trouver une solution. Greg et Shelley rejoignent le reste de l'équipe dans un ranch. Shelly est plutôt surprise car on est très loin de l'image idyllique des super-héros. Jacqueline Pimberton se la joue femme fatale, Boy Blue est étrange avec un costume ridicule et Dyno-Mite Dan est un véritable Geek. Le dernier, Thomas l'Araygnée, joue également les jolis cœurs et couche rapidement avec Shelly. Le lendemain, tout le monde discute pour trouver un plan pour vaincre l'araignée géante. Greg leur montre leur monture : ce ne sont pas des chevaux mais des motos volantes dernier cri ! Tout est fin près pour piéger la bête à minuit. La mission s'annonce riche en émotions !
 

Final Crisis – Sept Soldats – Tome 1
Scénario : Grant Morrison
Dessins : J. H. Williams III, Simone Bianchi, Cameron Stewart, Ryan Sook, Frazer Irving
Encrage : J. H. Williams III, Simone Bianchi, Cameron Stewart, Ryan Sook, Frazer Irving, Mick Gray
Couleurs : Dave Stewart, Moose Baumann, Nathan Eyring, Frazer Irving
Couverture : Ryan Sook
Genre : Super-Héros
Editeur : DC
Titre en vo : Seven Soldiers – Vol 1
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 04 janvier 2006
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 18 mai 2018
Nombre de pages : 400
 
Liste des épisodes
Seven Soldiers of Victory 0
Shining Knight 1-4
Manhattan Guardian 1-4
Zatanna 1-3
Klarion 1-3
 
Mon avis :
 Comme chacun sait, ou, plutôt, comme les fans de comics le savent, voir même, histoire d’être plus précis, comme les inconditionnels de DC le savent – là, je pense ne pas me tromper – dans le petit monde de la Distinguée Concurrence, comme la maison d’édition est parfois surnommée dans nos vertes contrées, cela fait bien des années que les crises se succèdent aux crises et que, à chaque fois, nous avons droit a de grands events sensés tout remettre en question et relancée l’univers DC une bonne fois pour toutes – Marvel fait, dans les grandes lignes, la même chose mais avec bien moins de succès. Ainsi, de Crisis on Infinite Earths, précurseur du genre dans les années 80 a Infinite Crisis dont je vous ai parlé il y a quelques jours en passant par Identity Crisis, force est de constater que, du coté de chez DC, on est souvent en crise… Pourtant, dans le lot, il me manquait une crise non négligeable, peut-être pas la connue, certes, mais un event néanmoins indispensable pour les fans, un certain… Final Crisis. Œuvre du sieur Grant Morrison, celui-ci devait avoir, à la base, d’immenses portées au sein de l’univers DC et si ce ne fut pas vraiment le cas, finalement – il fallut attendre Flashpoint pour cela – force est de constater que Final Crisis, en son temps, aura indéniablement marqué les esprits. Pour la petite histoire, j’étais un petit peu passer a coté de cet event et ce fut donc avec un certain plaisir que je me suis lancer, il y a quelques jours, dans l’intégrale des éditions Urban, histoire de parfaire ma connaissance des events DC… Or, d’entrée de jeu, grosse surprise puisque je me suis rendu compte que cette soi-disant intégrale composée de trois volumes comportait, en fait, deux œuvres distinctes : Final Crisis, dans le troisième tome, Seven Soldiers of Victory, dans les deux premiers… Un choix éditorial un peu singulier, pour ne pas dire discutable, mais bon, cela n’allait pas m’empêcher de me plonger dans ce fameux Seven Soldiers surtout que j’avais entendu le plus grand bien de cette œuvre concept en trente parties – oui, Morrison ne rigole pas – et que, ma foi, au vu de la lecture de cette première partie, force est de constater que non seulement je ne l’ai pas regretter mais que, surtout, j’ai été totalement conquis par celle-ci ! Il faut dire que le concept de Morrison, s’il peut paraitre singulier au départ, s’avère, très rapidement, génial : nous proposant, après un épisode introductif qui voit les sept premiers soldats se faire massacrer par une menace inconnue, quatre mini-séries – les trois autres viendront dans le second tome – mettant en scène des protagonistes mineurs de chez DC – seul Zatanna est, vraiment, une semi-tête d’affiche – le scénariste écossais, fort bien entouré par divers dessinateurs de talent, nous entraine dans diverses sous-intrigues qui, apparemment, n’ont pas grand-chose a voir entre elles, du moins, jusqu’à ce que, au fil des pages, on se rende compte que non, en réalité, tout est lié et que la menace est belle est bien commune. Cela, nos héros du jour ne le savent pas, d’ailleurs, ils ne se rencontrent même pas ce qui, pour une équipe, est plutôt une excellente idée et même s’il faudra attendre le second tome pour connaitre tous les tenants et les aboutissements de ce Seven Soldiers of Victory, il est clair que, pour le moment, tout cela est fort prometteur et que, une fois de plus, on ne peut que s’incliner devant la maitrise scénaristique d’un Morrison plus en forme que jamais ! Bref, vous l’avez compris : vivement la suite !
 

Points Positifs
 :
- Au début, on se dit que le concept de Grant Morrison est singulier, puis, au fil des épisodes, on commence à voir les liens entre les divers séries, a mieux saisir les enjeux, a comprendre les points communs et, là, on se dit que, avec Seven Soldiers of Victory, l’auteur nous a pondu une œuvre magistrale et qui mérite franchement le détour !
- Un concept génial quand on y pense : il faut dire que l’auteur a très bien fait de mettre en avant des seconds, pour ne pas dire des troisièmes couteaux de chez DC – seul Zatanna est bien connue – afin de pouvoir en faire ce qu’il veut dans son histoire. Qui plus est, ces derniers s’avèrent être fort bien travaillés…
- Comme il est de coutume avec Morrison, nous avons droit a une lecture exigeante et qui nécessite une parfaite connaissance de l’univers DC : si c’est le cas, pas de soucis, la lecture de cette première partie de Seven Soldiers s’avère être géniale. Qui plus est, les multiples références et divers clins d’œil qui parsèment ces pages raviront les plus attentifs.
- Pour ce qui est des dessins, il n’y a rien à redire, tous les dessinateurs livrent une prestation a la hauteur de leur talent. Petite mention, pour ma part, à J. H. Williams III, Simone Bianchi et Frazer Irving.
- Une magnifique couverture avec une Zatanna plus belle que jamais.
 
Points Négatifs :
- Je n’ai absolument pas compris pourquoi les éditions Urban nous ont publié Seven Soldiers of Victory et Final Crisis sous la même appellation, Final Crisis !? N’aurait-il pas été préférable de nous proposer les deux œuvres sous leur véritable appellation ? Sincèrement, sur ce coup, ils donnent un peu l’impression de se moquer du monde…
- Comme chacun le sait, Grant Morrison est un auteur que l’ont peut qualifier d’exigeant et il n’est jamais évidant de tout saisir au court d’une première lecture, ce qui risque d’en rebuter quelques uns…
- Bien entendu, une bonne, que dis-je, une très bonne connaissance de l’univers DC s’avère être nécessaire pour saisir toutes les références parsemées au fil des épisodes.
 
Ma note : 8,5/10

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