Abbey
Road
The
Beatles
1
- Come Together (John Lennon/Paul McCartney) 4:20
Chant :
John Lennon
2
- Something (George Harrison) 3:05
Chant :
George Harrison
3
- Maxwell's Silver Hammer (John Lennon/Paul McCartney)
3:27
Chant :
Paul McCartney
4
- Oh! Darling (John Lennon/Paul McCartney) 3:26
Chant :
Paul McCartney
5
- Octopus's Garden (Ringo Starr) 2:50
Chant :
Ringo Starr
6
- I Want You (She's So Heavy) (John Lennon/Paul
McCartney) 7:47
Chant :
John Lennon
7
- Here Comes the Sun (George Harrison) 3:03
Chant :
George Harrison
8
- Because (John Lennon/Paul McCartney) 2:45
Chant :
George Harrison, John Lennon et Paul McCartney
9
- You Never Give Me Your Money (John Lennon/Paul
McCartney) 4:02
Chant :
Paul McCartney
10
- Sun King (John Lennon/Paul McCartney) 2:25
Chant :
John Lennon, George Harrison et Paul McCartney
11
- Mean Mr. Mustard (John Lennon/Paul McCartney) 1:06
Chant :
John Lennon
12
- Polythene Pam (John Lennon/Paul McCartney) 1:12
Chant :
John Lennon
13
- She Came in Through the Bathroom Window (John
Lennon/Paul McCartney) 1:57
Chant :
Paul McCartney
14
- Golden Slumbers (John Lennon/Paul McCartney) 1:31
Chant :
Paul McCartney
15
- Carry That Weight (John Lennon/Paul McCartney) 1:36
Chant :
George Harrison, Paul McCartney et Ringo Starr
16
- The End (John Lennon/Paul McCartney) 2:20
Chant :
Paul McCartney, John Lennon et George Harrison
17
- Her Majesty (John Lennon/Paul McCartney) 0:23
Chant :
Paul McCartney
Abbey Road
Musicien
: The
Beatles
Parution
: 26 septembre 1969
Enregistré : 22
février – 20 août 1969
Durée : 47:00
Genre
: Pop
Rock
Producteur : George
Martin
Label
: Apple
Musiciens :
John
Lennon : guitares acoustique et électrique,
orgue, piano, chant, effets sonores
Paul
McCartney : guitare basse, guitare acoustique
et électrique, piano, orgue, chant, effets sonores
George
Harrison : guitare acoustique, guitare électrique,
guitare basse, orgue, synthétiseur Moog, chant
Ringo
Starr : batterie, percussions, chant
Mal
Evans : piano, harmonica, harmonium,
percussions, enclume, chant
George
Martin : clavecin, orgue, piano, harmonium
Billy
Preston : orgue (sur I Want You (She's So
Heavy))
Mon
avis : Abbey Road !
Un disque des Beatles, peut être le plus connu dans l’histoire du rock, grâce à
sa pochette légendaire, la plus parodiée et copiée au monde : les quatre de
Liverpool, traversant la rue sur un passage piéton, devant leurs studio. Tout
simplement mythique ! Alors, que pourrais je ajouter de plus à un tel monument
de la musique du vingtième siècle, à une œuvre qui appartient incontestablement
à l’histoire, le genre d’albums comme on en fera plus jamais (et je n’exagère
pas en affirmant cela). Car, quelque soit nos préférences musicales, que l’on
veuille l’admettre ou non, il y a les Beatles et les autres. Et ceux-ci, malgré
les immenses talents d’innombrables groupes ou chanteurs solos ne peuvent que
se battre que pour la seconde place (les Stones ? Forcement), sans que cela
soit désobligeant. Car les Beatles, c’était la classe à l’état pur, le génie,
le charisme et tant d’autres choses. Et comme par la force des choses, ils ne
pourront jamais se reformer, ils garderont intact cette aura de perfection qui
se serait perdu avec le temps. Mais alors, comment critiquer Abbey Road ?
L’affaire pourrait être inutile, bon nombre de personnes l’ont fait avant moi,
et avec infiniment plus de talent. Tout simplement en vous parlant de ce que
disque représente pour moi. Si pour les spécialistes, le plus grand album des
Beatles (accessoirement de l’histoire du rock) est, a tord ou a raison, mais la
n’est pas le problème, Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band, Abbey Road est
souvent considérer comme étant aussi bon, voir meilleur. S’il est incontestable
que tout n’était plus rose entre les quatre de Liverpool lors des
enregistrements de celui-ci, à l’été 1969, et que ça ne datait pas d’hier,
ceux-ci tinrent à finir en beauté, et sur ce sujet, ce fut une réussite.
Car Abbey Road est le véritable dernier album des Beatles, et
non Let it Be, paru en 1970, mais enregistrer début 69, et
lorsqu’il parut, Lennon annonça aux autres qu’il quittait le groupe, même si
l’annonce officielle de la séparation ne se fit que plus tard. A l’époque, les
fans espéraient encore, et en attendant de devoir apprendre à vivre sans les
Beatles, ils avaient de quoi être gâtés. Cette fois ci, plus de Double Blanc «
fourre tout », plus de fausses BO peu intéressantes (mais tellement
supérieures à tant de productions musicales que cela en ait effrayant), mais un
album atypique en raison de son medley de la face 2 (oui, à l’époque du vinil,
il fallait tourner le disque) mais rempli de perles inoubliables comme seul les
scarabées avaient le don de pondre. Et à ce propos, je tenais à revenir plus
particulièrement sur les deux titres de George Harrison, Something et Heres
Comes the Sun, pour moi, les deux sommets d’un disque qui en comporte
beaucoup. Ces deux chansons sont tout bonnement ses meilleures, et avec elles,
Harrison prouvait au monde entier qu’il était lui aussi un très grand
compositeur, mais aussi que la vie pour lui dans l’ombre des deux génies ne
devait pas être évidente… Mais Something, repris par les crooners
de la terre entière pendant des siècles et des siècles, aura connu toute la
reconnaissance qu’elle mérite, et est peut être, l’une des plus belles chansons
de tous les temps, si ce n’est la plus belle. Et les génies ? Franchement, cela
devait être déprimant pour la concurrence à l’époque : même plus trop concerné
par le groupe, John Lennon nous pond un Come Together monumental,
un I Want You aux paroles si « simplistes » mais
extraordinaire de part son intensité, et un Because enchanteur,
chanté par les trois Beatles a capela à trois reprises avant de mixer le tout,
donnant l’impression d’entendre neuf chanteurs ; un régal. Si le brave Ringo
nous amuse avec une petite composition de son cru, c’est bien entendu Paul
McCartney qui est, une fois de plus, le maître d’œuvre de l’album. Et ce,
surtout grâce au medley qui clôt l’album, constitué de chansons qui n’en
étaient qu’au stade d’ébauches, et qui, jointes les unes aux autres, nous offre
un inoubliable festival long de 16 minutes où les Fab Four se donnent à cœur
joie et sont, tout simplement au sommet de leur art (pas mal pour des types sensés
s’engueuler en permanence !). Un medley, on pourrait croire que nos barbus ne
sont pas foulés pour une fin. Détrompez vous, écoutez le, et vous comprendrez
ce que je veux dire…Abbey Road est l’un de mes disques préférés, à
l’intensité toujours aussi forte, comme si c’était la première fois que je le
découvrais, à chaque écoute. Et rien que pour les deux inoubliables chansons de
George Harrison, j’ai envie de le réécouter. Un monument du rock, et de la
musique tout simplement. Alors, à tous ceux qui se prennent pour des soit
disant « stars » à notre époque, qu’ils prennent quelques
petites leçons car, visiblement, la claque pourrait être magistrale. Mais bon,
il parait que l’on ne doit pas comparer les époques, alors, autant rappeler les
derniers vers de The End : « and in the end, the love
you take is equal to the love you make »… Cela peut paraître simpliste mais
le pire, c’est que c’est vrai.
Points
Positifs :
-
Probablement l’un des plus grands disques de tous les temps, tous genres
confondus, en tous cas, celui qui possède la pochette la plus copiée et
parodiée de l’histoire de la musique populaire depuis une quarantaine d’années.
Pour un groupe génial mais en fin de course et qui allait se séparer ensuite,
force est de constater que les Beatles prouvent, une dernière fois, tout leur
immense talent !
-
Selon moi, Something et Heres Comes the Sun, les
deux titres de George Harrison et qui sont tout simplement les meilleurs de cet
album ; accessoirement, le regretté George prouvait enfin au monde a quel
point il n’avait rien à envier au duo Lennon et McCartney.
-
Le sieur Lennon n’est plus vraiment concerné par le groupe et il arrive encore
à nous pondre deux perles monumentales : Come Together et
l’extraordinaire et étonnant I Want You (She's So Heavy).
-
McCartney est extraordinaire sur Oh! Darling
-
Le medley de la face B, bien entendu. Vous croyez que ce n’est que du
remplissage ? Oh que non, réécoutez le et admirez !
-
George Harrisson qui se lance dans l’utilisation d’un synthétiseur… une
première dans l’histoire de la musique, eh oui !
-
La pochette, encore et toujours…
Points
Négatifs :
-
Bah, franchement, pas grand-chose à dire en dehors du fait que certains
resterons allergiques a tout jamais au medley qui clôture l’album ; d’un
autre coté, je me suis toujours demandé ce qu’auraient donné ces chansons si
elles avaient été plus travaillées ? Mais bon, on ne peut pas refaire le
passé, encore moins quand il est entré dans la légende.
Ma
note : 10/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire