The Zookeeper's Wife
The
Zookeeper's Wife
Jan
Żabiński et son épouse Antonina sont les gardiens du zoo de Varsovie, l'un des
plus grands et prolifiques dans l'Europe des années 1930. Dans le calme mois
d'août 1939, Antonina se promène en vélo en saluant un hippopotame, des
chevaux, des bisons, suivie fidèlement par Adam, un petit chameau, avant
d'ouvrir les grilles du zoo avec Jerzyk, un autre gardien du zoo. Une foule
s'est déjà rassemblée pour voir les nombreuses espèces exposées. Jan est le
directeur du zoo et fait face aux avances méprisantes, mais envieuses d'un
collègue, le docteur Lutz Heck, chef du zoo de Berlin nommé par Adolf Hitler
pour être son zoologiste en chef. Le 1er septembre 1939, Antonina et son fils
Ryszard assistent choqués au bombardement de Varsovie alors que les forces
allemandes prennent d'assaut la Pologne. Le zoo n'est pas épargné et plusieurs
animaux sont tués durant l'attaque, tandis que d'autres s'échappent des lieux.
Alors que la résistance polonaise s'effondre dans des conditions extrêmes, Lutz
Heck arrive au zoo, persuadant Antonina de le laisser sauver ses animaux pris
comme un prêt et en lui promettant de les ramener à Varsovie à la fin de la
guerre, ce qu'il pense être pour bientôt. Avec le début de l'hiver, Heck
revient avec des soldats nazis, mais cette fois pour abattre les animaux
restants, qui, dit-il, mourront dans le froid.
The Zookeeper's Wife
Réalisation : Niki
Caro
Scénario : Angela
Workman, d'après le livre éponyme de Diane Ackerman
Musique : Harry
Gregson-Williams
Production : Scion
Films, Czech Anglo Productions, LD Entertainment, Rowe / Miller Productions
Genre : Biographie,
Drame, Guerre
Titre
en vo : The Zookeeper's Wife
Pays
d'origine : Etats-Unis, République Tchèque,
Royaume-Uni
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 07 mars 2017
Durée : 124
mn
Casting :
Jessica
Chastain : Antonina Żabiński
Johan
Heldenbergh : Jan Żabiński
Daniel
Brühl : Lutz Heck
Michael
McElhatton : Jerzyk
Iddo
Goldberg : Maurycy Fraenkel
Goran
Kostić : M. Kinszerbaum
Val
Maloku : Ryszard Żabiński
Tim
Radford : Ryszard Żabiński jeune
Shira
Haas : Urszula
Martin
Hofmann : Szymon Tenenbaum
Efrat
Dor : Magda Cross
Roman
Vejdovec : l'officier allemand senior
Arnošt
Goldflam : Janusz Korczak
Martha
Issová : Regina Kenigswein
Mon
avis : Bon, je ne vais pas vous mentir,
ce ne fut pas avec un grand enthousiasme que je m’étais lancer dans le
visionnage de ce The Zookeeper's Wife, long métrage de la
réalisatrice Niki Caro et qui, en quelque sorte, rendait hommage a un couple de
polonais, les époux Żabiński, propriétaires d’un zoo et qui, pendant la Seconde
Guerre Mondiale et l’occupation de leur pays par l’Allemagne, auront sauvés des
centaines de juifs. La raison de ce manque d’intérêt pour un sujet qui,
pourtant, est fort intéressant et propice a nous offrir moult œuvres
majeures ? Peut-être, justement, le fait que, au bout d’un moment, cela
finit par lasser de nous montrer, encore et encore, le Ghetto de Varsovie et je
dis cela non pas parce que je manque d’empathie envers les victimes du nazisme
mais plutôt parce que, bon, comment dire… toujours les juifs polonais, et les
hongrois par exemple, et ceux de Russie et des plaines Ukrainiennes, pour ne
citer que quelques exemples édifiants !? Mais bon, il y a avait, en tant
qu’actrice principale, une certaine Jessica Chastain et là, ma foi, disons que
je l’aime bien, alors, ma foi, pourquoi pas ? Et puis, vu que l’intrigue
se déroulait dans un zoo, je me suis dit que ce film avait de quoi sortir un peu
du lot… Sauf que… sauf que, malheureusement, il n’en fut rien, mais alors,
absolument pas. Déjà, il faut reconnaitre que si je ne m’attendais nullement à
ce que The Zookeeper's Wife soit équivalent a La Liste
de Schindler – ce qui est normal, celui-ci étant hors-concours – je
m’étais dit qu’il y avait matière a ce que l’ensemble soit suffisamment réussi
pour nous tenir en haleine avec cette histoire de résistants polonais oh combien
courageux et que, bien entendu, ont serait pris pour ne pas dire bouleverser
par le coté dramatique des événements. Or, en dehors de quelques scènes
franchement excellentes, il faut le reconnaitre – le bombardement du zoo, au
début de la guerre, avec la mort de pas mal d’animaux, la mise a mort de
certains d’entre eux par les allemands, le viol d’une jeune fille juive du
ghetto par deux soldats, non montrer à l’écran, mais que l’on retrouve quelques
minutes plus tard, les jambes ensanglantées – il est clair que le reste, lui,
ne réussi jamais à décoller totalement. Cela est plutôt dommage car l’histoire
en elle-même n’est pas inintéressante, loin de là, cependant, il manque a ce
film une certaine cohérence narrative – et plus on avance, plus on a droit a
des raccourcis pour le moins gênants – un scénario mieux maitriser et, ma foi,
des acteurs peut-être un peu plus inspirés… oui, j’ai regardé The
Zookeeper's Wife pour Jessica Chastain et force est de constater que
jamais elle n’a été aussi mauvaise ! Bref, vous l’avez compris, ce fut une
belle déception que cette Femme du Gardien de Zoo – j’ai
trouvé le titre francophone tellement débile que j’ai préféré garder l’original
– une œuvre qui possédait bien des atouts mais qui se sera rapidement perdu en
court de route, ce, pour notre plus grand désarroi devant une telle débandade…
Points
Positifs :
-
Le postulat de départ a de quoi attirer le spectateur : en effet, franchement
méconnue de par chez nous, l’histoire de ce couple de polonais qui, dans leur
zoo, au cours de la Seconde Guerre Mondiale, ont put sauver des centaines de
juifs au nez et à la barbe de l’occupant allemand est, pour le moins,
intéressant.
-
Quelques scènes marquent durablement les esprits : le bombardement du zoo,
au début de la guerre, avec la mort de bon nombre d’animaux, la mise a mort,
par la suite, de certains d’entre eux par les allemands, puis, bien entendu, le
viol d’une jeune fille juive du ghetto par deux soldats – non montrer à l’écran
– mais que l’on retrouve quelques minutes plus tard, les jambes ensanglantées
et le regard complètement hagard…
-
Pour la petite histoire, Lutz Heck exista bel et bien et essaya, en son temps,
de reconstitué la race des Aurochs…
-
La première partie du film nous offre de belles images avec tous ces animaux
qui vivent dans ce zoo.
Points
Négatifs :
-
Les américains sont capables de nous pondre des chefs d’œuvres mais, également,
quand ils ne souhaitent pas se prendre la tête – a quoi bon puisque le public
suivra – des trucs sans saveur, insipides, prévisibles. Bref, vous l’avez
compris, ici, nous sommes davantage dans la seconde catégorie…
-
La bien curieuse impression qu’il manque toute une partie a ce long métrage,
surtout dans sa seconde moitié ou le scénario se moque littéralement de la
temporalité et de toute cohérence narrative ? D’ailleurs, peut-être est-ce
le cas et que, a la base, The Zookeeper's Wife était nettement
plus long ?
-
Jamais je n’ai trouvé Jessica Chastain aussi mauvaise que dans ce film.
Dommage, je l’aime bien en tant normal.
-
Mais bon, il y a pire : Johan Heldenbergh, qui interprète Jan Żabiński,
censé être le protagoniste principal et qui est franchement insignifiant pour
ne pas dire pathétique…
-
Bon, comment dire, elle est plutôt singulière la reconstitution du Ghetto de
Varsovie : tout juste une rue et puis c’est tout !
Ma
note : 5,5/10
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