Hollywood À
Los Angeles, quelque temps après la Seconde Guerre mondiale, un groupe
d'artistes est prêt à tout pour démarrer une carrière dans l'industrie
cinématographique. En plein âge d'or hollywoodien, ils vont découvrir les
coulisses d'une industrie remplie d'inégalités notamment envers les personnes
de couleur, les femmes ou les homosexuels… Ils vont donc devoir se battre pour
réaliser leurs rêves.
Hollywood Réalisation
: Ryan Murphy, Ian Brennan Scénario
: Ryan Murphy, Ian Brennan Musique : Carter
Burwell Production :Ryan
Murphy Productions, Prospect Films Genre : Drame
Historique Titre
en vo : Hollywood Pays
d’origine : Etats-Unis Chaîne
d’origine :Netflix Diffusion
d’origine : 01 mai 2020 Langue
d'origine : anglais Nombre
d’épisodes : 7 x 50 minutes Casting : David
Corenswet : Jack Castello Darren
Criss : Raymond Ainsley Laura
Harrier : Camille Washington Joe
Mantello : Richard « Dick » Samuels Dylan
McDermott : Ernest « Ernie » West Jake
Picking : Roy Fitzgerald / Rock Hudson Jeremy
Pope : Archie Coleman Holland
Taylor : Ellen Kincaid Samara
Weaving : Claire Wood Jim
Parsons : Henry Willson Patti
LuPone : Avis Amberg Maude
Apatow : Henrietta Castello Mira
Sorvino : Jeanne Crandall Michelle
Krusiec : Anna May Wong Rob
Reiner : Ace Amberg Brian
Chenoweth : Lon Silver Nicola
Bertram : Gertie Jake
Regal : Erwin Kaye Paget
Brewster : Tallulah Bankhead Katie
McGuinness : Vivien Leigh Daniel
London : George Cukor Billy
Boyd : Noël Coward Queen
Latifah : Hattie McDaniel Harriet
Sansom Harris : Eleanor Roosevelt Alison
Wright : Mme Roswell
Mon
avis : Poussé par la curiosité et
quelques critiques pour le moins élogieuses – d’autres ne l’étaient pas autant
mais peu importe – mais aussi, et cela a son importance, par mon amour pour le
cinéma, amour qui existe depuis ma plus tendre enfance et la découverte de chef
d’œuvres absolus comme Autant
en Emporte le Vent ou Ben Hur,
pour ne citer que deux exemples parmi les plus évidents, ce fut avec un certain
enthousiasme que je me suis lancer dans le visionnage de Hollywood,
mini-série en sept parties qui, d’une manière plutôt romancée, était censée
nous faire découvrir le destin d’une poignée de personnages qui avaient tout
pour point commun de réussir à devenir des stars dans le milieu du septième
art. Bien entendu, a priori, le postulat n’avait rien de bien original,
pourtant, retrouver ainsi, plutôt assez bien reconstitué, cet Hollywood d’après
guerre, avec son coté merveilleux mais aussi ses zones d’ombres, avait de quoi
m’attirer, surtout que, ici, la mini-série alternait son intrigue entre
véritables personnages historiques – Rock Hudson, Henry Willson, Anna May
Wong, Vivien Leigh, Tallulah Bankhead, Hattie McDaniel – et d’autres
plus ou moins inspirés de figures marquantes du septième art. Le
résultat ? Franchement, disons qu’il est bon, très bon même et si, coté
acteurs, il n’y a franchement rien à redire – ces derniers font le job et de
manière plutôt convaincante – l’intrigue en elle-même, c’est-à-dire, ces
différents individus qui se réunissent, petit a petit, et qui finissent par se
lancer dans le tournage d’une œuvre cinématographique oh combien innovante pour
l’époque – une actrice principale noire, un réalisateur noir et gay, un metteur
en scène d’origine philippine, un second rôle féminin asiatique, le tout,
chapeauté par une femme devenue entretemps responsable d’un studio – s’avère
être suffisamment intéressante pour nous captiver de bout en bout. Bien
entendu, certains pourront pester quand a cette fin, décidément bien
hollywoodienne où tout est bien qui finit bien, une fin peut-être bien trop
optimiste et gentillette au vu des mœurs de l’époque, mais bon, est-ce vraiment
un mal, est-ce que tout ce petit monde que l’on avait appris a aimer ne le méritait
pas ? Ma foi, un happy-end, de temps en temps, cela fait du bien, vous ne
trouvez pas !?
Points
Positifs : -
Une excellente reconstitution du Hollywood de l’après-guerre, a une époque où
le septième art faisait encore rêver et où il était encore possible, pour le
simple quidam, de réussir dans l’industrie cinématographique du jour au
lendemain, avec de la chance ou les bonnes relations. Bien évidement, toutes
les zones d’ombres d’Hollywood ne sont pas occulter, bien au contraire et, à
l’époque, être gay, noir ou asiatique, par exemple, c’était loin d’être
évidant… -
Une mini-série sans prise de tête, franchement plaisante à regarder et qui
ravira les amateurs de happy-end avec son final bien entendu uchronique. -
Œuvre semi-historique, Hollywood, nous propose une intrigue
imaginaire, bien entendu, tout en faisant intervenir tout un tas de
protagonistes réels. Au demeurant, il est intéressant de revenir sur ces
derniers, de découvrir quel aura été leur véritable destin, etc. -
Pour ce qui est du casting de cette mini-série, disons que celui-ci est bon
voir très bon dans l’ensemble. Tout ce petit monde fait le job de fort belle
manière et, ma foi, sont franchement convaincants dans leurs rôles respectifs. Points
Négatifs : -
Certains risquent de ne guère apprécier ce final beaucoup trop optimiste qui
nous est proposé, un énorme happy-end comme on n’en fait guère plus depuis
longtemps mais qui, finalement, est assez représentatif des films de l’époque… -
Une actrice noire qui remporte l’Oscar haut la main, un couple homo – dont un
noir histoire d’enfoncer le clou – qui s’affiche allègrement sur le tapis
rouge… mouais, ça ne serait jamais passer dans le Hollywood de l’époque. Ma
note :7,5/10
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