Le Vent se Lève
Le
Vent se Lève
Inspiré
par le fameux concepteur d’avions Giovanni Caproni, Jiro rêve de voler et de
dessiner de magnifiques avions. Mais sa mauvaise vue l’empêche de devenir
pilote, et il se fait engager dans le département aéronautique d’une importante
entreprise d’ingénierie en 1927. Son génie l’impose rapidement comme l’un des
plus grands ingénieurs du monde. Le Vent se Lève raconte une
grande partie de sa vie et dépeint les événements historiques clés qui ont
profondément influencé le cours de son existence, dont le séisme de Kanto en
1923, la Grande Dépression, l’épidémie de tuberculose et l’entrée en guerre du
Japon. Jiro connaîtra l’amour avec Naoko et l’amitié avec son collègue Honjo.
Inventeur extraordinaire, il fera entrer l’aviation dans une ère nouvelle.
Le Vent se Lève
Réalisation
: Hayao Miyazaki
Scénario
: Hayao Miyazaki
Musique
: Joe Hisaishi
Société
de production : Studio Ghibli
Genre : Animation,
Biographie
Titre en vo
: Kaze tachinu
Pays
d’origine : Japon
Langue
d'origine : japonais
Parution
: 20
juillet 2013
Durée
: 126
mn
Voix
originales :
Hideaki
Anno : Jiro Horikoshi
Miori
Takimoto : Naoko Satomi
Hidetoshi
Nishijima: Honjo
Masahiko
Nishimura : Kurokawa
Stephen
Alpert : Kastrup
Morio
Kazama : Satomi
Keiko
Takeshita : La mère de Jirô
Mirai
Shida : Kayo Horikoshi
Mon
avis : Je pense ne pas me tromper en
avouant que la toute première fois que j’ai entendu parler du grand Hayao
Miyazaki, ce fut au tout début de l’an 2000, lorsque sorti sous nos vertes
contrées, et en grande pompe, l’un de ses plus beaux chef d’œuvres,
l’inoubliable Princesse Mononoké, sans nul doute, du moins, à mes
yeux, l’un des plus grands films d’animation de tous les temps. D’ailleurs,
pour dire la vérité, nombreux furent ceux qui connurent le maitre de
l’animation nippone à ce moment-là, même si, depuis, nombreux aussi sont ceux
qui prétendent l’avoir adoré depuis bien avant – probablement les mêmes qui
raillaient ses productions auparavant, quand il était à la mode de critiquer
tout ce qui venait du pays du soleil levant. Mais quoi qu’il en soit,
aujourd’hui, et bien des années plus tard et après avoir rattraper une bonne
partie de mon retard pour ce qui est des œuvres du maitre, voici que je me décidais enfin à regarder la dernière œuvre en date de Miyazaki, accessoirement,
celle qui devrait être sa toute dernière si celui-ci ne revient pas sur sa
décision, je veux bien évidement parler du Vent se Lève. Bon, sur
ce film d’animation, je pense que tout, ou presque, a déjà été dit depuis
longtemps et avant même de le regarder, je m’en étais plus ou
moins fait une idée : il faut dire que l’idée d’une biographie ne
m’enchantait guère, habituer que j’étais a d’autres œuvres de Miyazaki qui
lorgnaient davantage vers le fantastique et le merveilleux, du coup, j’étais pour
le moins dubitatif, et sur ce point, je ne me suis pas tromper... Alors
oui, nous avons indéniablement affaire a un superbe film, oui, l’animation est
sans failles, certaines séquences sont fort belles, la musique est superbe et,
avec mon cœur de midinette, j’ai franchement été bouleversé par la tragique
histoire d’amour des deux héros du film. De même, pour ce qui est du fait que
Miyazaki ai choisi de narrer l’histoire du concepteur des chasseurs bombardiers
japonais Mitsubishi A6M, appelés « Chasseurs Zéro »,
avions parmi les plus meurtriers du dernier conflit mondial, ne m’a en aucune
façon gênée, contrairement aux habituels insatisfaits de tous poils, non, pour
moi, Le Vent se Lève, c’est surtout l’histoire, finalement très
triste, d’un homme qui ne vit que pour sa passion et ses rêves – ici,
construire l’avion parfait – au point même de délaisser ses proches,
s’empêchant finalement de vivre sa vie, le parallèle, bien entendu, entre Jiro
et Miyazaki étant plus qu’une évidence par ailleurs. Cependant, et même si ce
film possède bien des qualités, cela ne reste que la biographie d’un ingénieur
en aéronautique que l’on voit souvent derrière sa planche a dessins et à faire
des essais, certes loin d’être inintéressant, je ne le nie pas, mais par
moments plutôt ennuyant, et ce, à mon grand regret…
Points
Positifs :
- Cela
fait belle lurette que Miyazaki n’a plus rien à prouver et, justement, on
retrouve ici le maitre avec tout ce qui a fait sa force depuis des
années : une animation sans failles, de forts beaux dessins et quelques
séquences, oniriques ou réelles, franchement réussies.
-
Oui, Jiro est un sacré égoïste, oui, il ne se pose guère de questions sur le
devenir de ses créations (d’ailleurs, Kastrup le lui dit bien) mais d’un autre
côté, Miyazaki réussit la gageure de nous captiver par moments au gré de ses
multiples essais, échecs puis réussites.
-
Excellente retranscription du Japon de l’entre-deux guerres.
-
L’histoire d’amour, tragique à souhait et tellement triste : on est certes
à mille lieux de Disney et quelque part, cela fait du bien !
-
La bande son, j’ai franchement accroché à celle-ci !
Points
Négatifs :
-
Arrivé à un moment donné du film, j’ai commencé à trouver qu’il y avait un peu
trop de longueurs : alors oui, je n’ai rien contre le fait de suivre
l’histoire d’un ingénieur mais bon, au bout d’un moment, le voir tracer des
traits a la règle derrière sa planche a dessins, cela fatigue un peu.
-
Tellement habitué que j’étais au côté fantastique des autres œuvres de Miyazaki
que son absence dans Le Vent se Lève m’a un peu perturbé.
-
Je pense que l’intrigue aurait gagné à voir Jiro pendant le second conflit
mondial, au moins, à voir ses créations, le résultat de tant de travail pour
assouvir son rêve, a l’œuvre…
-
C’était quoi ce bruit pendant le tremblement de terre ?!
Ma
note : 7/10
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