Dig,
Lazarus, Dig!!!
Nick
Cave and the Bad Seeds
1 - Dig, Lazarus, Dig!!! (Nick Cave) 4:11
2
- Today's Lesson (Nick Cave) 4:41
3
- Moonland (Nick Cave, Warren Ellis, Martyn P.
Casey, Jim Sclavunos) 3:53
4
- Night of the Lotus Eaters (Nick Cave, Warren Ellis) 4:53
5
- Albert Goes West (Nick Cave, Warren Ellis) 3:32
6
- We Call Upon the Author (Nick Cave, Warren Ellis) 5:11
7
- Hold on to Yourself (Nick Cave, Warren Ellis, Martyn P.
Casey, Jim Sclavunos) 5:50
8
- Lie Down Here (and Be My Girl) (Nick Cave) 4:57
9
- Jesus of the Moon (Nick Cave) 3:22
10
- Midnight Man (Nick Cave) 5:06
11
- More News from Nowhere (Nick Cave, Warren
Ellis, Martyn P. Casey, Jim Sclavunos) 7:58
Dig, Lazarus, Dig!!!
Musicien
: Nick
Cave and the Bad Seeds
Parution
: 03 mars 2008
Enregistré : juillet
2007
Durée : 53:35
Genre
: Post-Punk,
Rock Gothique, Rock Alternatif, Garage Rock
Producteur : Nick
Cave and the Bad Seeds, Nick Launay
Label
: Mute
Records
Musiciens :
Nick
Cave : chant, orgue (1, 2, 6, 7),
piano (3, 8, 9), tambourin (3, 5, 11), grelots (3, 11), toms (5), harmonica
(5), guitare électrique (9), vibraslap (11)
Mick
Harvey : guitare électrique (1, 4,
5, 6, 10, 11), guitare acoustique (2, 5, 7, 8), basse (4, 5), orgue (10), chœurs
Warren
Ellis : alto (1, 6, 9, 11), boucle
(1, 4, 6, 7, 10, 11), mandoline électrique (2, 3, 4, 7, 8, 9, 10), guitare
ténor (3, 5, 8, 10), maracas (3), luth (5), boîte à rythmes (6), piano (8),
mandoline (9), chœurs
Martyn
P. Casey : basse (1, 2,
3, 6, 7, 8, 9, 10, 11), chœurs
Jim
Sclavunos : batterie (1,
2, 3, 5, 6, 7, 10, 11), bongos (1, 5), cencerro (1), congas (3, 4), cuica (3),
zils (4), shaker (5), maracas (7), tambourin (8, 9), chœurs
Thomas
Wydler : caisse claire (1), shaker
(2, 10), tambourin (2, 5, 10), batterie (4, 8, 9), hand drums (7), chœurs
James
Johnston : orgue (2, 5,
9), guitare électrique (5), chœurs
Conway
Savage : chœurs
Mon
avis : On aurait put parfaitement croire
que les années 2000 allaient être terribles pour Nick Cave puisque, après le semi-échec
de Nocturama
et le départ du fantasque Blixa Bargeld, nombreux étaient ceux qui estimaient
que le vieux punk devenu entretemps un crooner quinquagénaire qui continuait à
porter sur le monde une vision désabusée et misanthrope, n’avait plus grand-chose
à nous proposer. Pourtant, dès l’album suivant, Abattoir
Blues / The Lyre of Orpheus, les choses semblaient aller nettement
mieux et cet opus, sans être un chef d’œuvre, nous montrait un Cave – toujours accompagné
de ses comparses – en bonne voir en très bonne forme tandis que, petit à petit,
le son du groupe semblait annoncer une nouvelle métamorphose. Et puis, en 2007,
la grosse surprise avec la parution de Grinderman,
un album du groupe du même nom et composé d’une partie seulement des Bad Seeds :
Nick Cave, bien entendu, ainsi que Warren Ellis, Martyn P. Casey et Jim
Sclavunos. Un opus au son nettement plus rock, plus proche des débuts des Bad
Seeds et qui nous prouvait que l’australien n’en n’avait pas encore finit avec
ses vieux démons des débuts. La conséquence de ce premier album de Grinderman ?
La sortie, quelques mois plus tard, en 2008 donc, de Dig, Lazarus, Dig!!!, un opus pour le moins étonnant si on le
compare avec ce que Cave avait proposé avec ses comparses depuis une bonne dizaine
d’années mais assez logique puisque dans la continuité de l’expérience
Grinderman… Cependant, si je n’avais pas été entièrement conquis par le premier
opus de Grinderman, ce n’est franchement pas le cas avec Dig, Lazarus, Dig!!! qui apparait comme étant bien plus aboutit.
Est-ce la présence des Bad Seeds au complet ? Est-ce que Cave est ici plus
inspiré ? Un mélange des deux ? Quoi qu’il en soit, ce quatorzième
album du groupe apparait non seulement comme étant un bon cru mais aussi et,
surtout, il rappelle aux vieux fans de l’australien que celui-ci en avait
encore sous le coude et qu’il était loin d’être finit. Alors certes, tout n’est
pas parfait et je dois avouer que j’ai moins accrocher aux morceaux typés
Garage Rock – mais je ne suis pas fan du genre, trop simpliste et fade à mon
gout – quand a certains autres morceaux, il faut reconnaitre que nous avons
déjà entendu un peu tout cela, en mieux, dans les précédents albums. Mais bon,
en dehors de quelques faiblesses Dig,
Lazarus, Dig!!! n’en est pas moins un bon opus et notre brave Nick Cave,
toujours moustachu, est en belle forme, nous prouvant une fois de plus qu’il
est loin d’être finit, nous livrant, au passage, quelques titres que l’on peut
qualifier, sans peine, d’excellents – Midnight
Man, We Call Upon the Author, Today's Lesson, Hold on to Yourself, More
News from Nowhere et, bien entendu, Dig,
Lazarus, Dig!!! – et envoyant, accessoirement, la concurrence, au tapis.
Comme quoi, c’est dans les vieux pots que l’on fait la meilleure soupe… et c’est
loin d’être finit !
Points
Positifs :
- Un
excellent album que ce Dig, Lazarus,
Dig!!! qui nous propose un son nettement plus rock que d’habitude et qui
est, finalement, dans la lignée de Grinderman
mais avec les Bad Seeds au complet – ce qui est une bonne chose. Retrouvant le
feu sacré, Nick Cave et ses comparses nous prouvent, définitivement, qu’ils
sont loin d’être finis !
-
Midnight Man, We Call Upon the Author, Today's
Lesson, Hold on to Yourself, More News from Nowhere et Dig, Lazarus, Dig!!! sont de bonnes voir
de très bonne chansons, quand au reste de l’album, il est, dans l’ensemble, plutôt
bon et ne possède que de très rares fausses notes.
-
Un opus qui ravira les vieux fans des débuts et qui se lamentaient de la
tournure musicale prise par Cave et ses comparses depuis une bonne dizaine d’années.
-
Si Warren Ellis influence de plus en plus le son du groupe, le reste des Bad
Seeds n’est pas en reste et, accessoirement, pour une dernière, Mick Harvey est
en grande forme !
Points Négatifs :
- Même
si, dans l’ensemble, Dig, Lazarus, Dig!!!
est un bon album, nous sommes encore loin des chef d’œuvres que Cave et ses
comparses ont put nous proposer dans le passé, il faut le reconnaitre.
-
Nick Cave qui nous fait du Garage Rock ? Désolé mais ce n’est pas pour moi !
-
Malheureusement, c’est le dernier album avec le vieux compagnon des débuts,
Mick Harvey.
Ma note : 8/10
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