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dimanche 1 mai 2022

Olympus Mons – Mission Farout


Olympus Mons – Mission Farout
 
Dans un avenir indéterminé, le voyant Aaron Goodwin participe à un voyage de lointaine colonisation spatiale, le programme Sheppard. Mais auparavant, il signe volontairement pour une procédure d’oubli intégral de tous ses souvenirs. Dans les secondes qui précèdent son effacement, il se souvient du retour sur Terre de la cosmonaute russe Elena Chevtchenko, après son incroyable périple sur Mars, en 2030. Sa rencontre avec un androïde extraterrestre baptisé Einstein lui a alors permis d’accéder à une technologie bien supérieure à celle des humains. Une technologie qui la pousse à vouloir repartir pour une destination encore plus folle : la lointaine planète naine Farout, située aux confins du système solaire. A en croire Einstein, une civilisation y aurait implanté quelque chose qui pourrait être le remède à tous les maux de l’humanité. Grace à la propulsion alien, le voyage jusqu’à Farout ne dure que 60 heures. Une navette révolutionnaire de technologie alien est alors construite et un équipage composé de sept femmes est réuni. Le site de lancement est chinois et la propulsion photonique à énergie cinétique accompli sans souci la performance attendue. Voilà nos spationautes parties bien au-delà de Pluton…
 

Olympus Mons – Mission Farout
Scénario : Christophe Bec
Dessins : Stefano Raffaele
Couleurs : Natalia Marques
Couverture : Pierre Loyvet
Editeur : Soleil
Genre : Anticipation, Science-Fiction, Fantastique
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 07 octobre 2020
Nombre de pages : 56
 
Mon avis :
 Le mois dernier, j’avais eu l’occasion de vous parler de Olympus Mons, BD de science-fiction du sieur Christophe Bec et qui était prévue, au départ, en six volumes. Naturellement, comme c’est n peu trop le cas dans la bande dessinée française, à l’issu du sixième tome, j’avais laissé sous entendre qu’une suite était prévue et ce fut avec bien peu d’enthousiasme que je me suis lancé dans ce second cycle d’Olympus Mons qui tombait, finalement, dans les mêmes travers que Prométhée, autre série fort similaire de Bec et dont on ne voit toujours pas le bout actuellement, surtout que, à force de poursuivre l’aventure, on finissait par se dire que l’auteur n’avait pas sut achever sa création à temps… Cela est fort dommage car Olympus Mons n’avait pas besoin d’une suite, le sixième tome concluant fort bien une intrigue qui, selon moi, aurait dut en rester là, du coup, vous pouvez imaginez a quel point je suis tombé des nues en apprenant qu’une suite allait voir le jour et que, donc, nous aurions droit a un second cycle qui, ma foi, risquait fort de prolonger inutilement une œuvre qui aurait mieux fait d’en rester a ses six volumes initiaux. Mais bon, malgré mes craintes et mes doutes, je me suis tout de même procurer ce Mission Farout, septième tome, donc, de Olympus Mons, sans en attendre ni monts ni merveilles et, curieusement, j’en suis sortit nettement plus emballer que je ne l’aurais cru ! En effet, alors que, pour moi, l’aventure Olympus Mons était achevée, cette suite s’est avérée être nettement plus intéressante que prévue et, ma foi, après l’avoir lu, j’ai changer d’avis au sujet de la décision de Christophe Bec de prolonger l’expérience : certes, cela reste une BD plutôt conventionnelle dans son traitement, sans grande surprise pour les fans de Olympus Mons et de Prométhée – les deux œuvres sont très semblables – et qui ne révolutionnera aucunement le genre, cependant, cette nouvelle intrigue qui entraine Elena Chevtchenko aux confins du Système Solaire est, ma foi, plutôt prometteuse, du moins, pour celles et ceux qui apprécient le genre et, plus particulièrement, les créations du sieur Bec. Ainsi, dès ce premier tome de ce nouveau cycle, nous avons droit a deux intrigues en parallèle, quelques flashbacks plutôt intéressants, un voyage spatial sur Farout qui se trouve au-delà de Pluton, une nouvelle menace qui semble planer sur l’humanité, quelques énigmes quand a ces aliens qui semblent nous surveiller depuis des éons et même sur le fameux androïde Einstein qui ne serait peut-être pas celui que l’on croit. Ajoutons à cela un rêve érotique pour le moins coquin et l’on obtient, au final, un début de cycle qui, sans être extraordinaire, a de quoi ravir les fans de Christophe Bec, l’ensemble apparaissant comme étant plutôt prometteur. Espérons juste que ces premières bonnes impressions ne soient pas qu’une vulgaire illusion, bien entendu…
 

Points Positifs
 :
- Alors que l’on pouvait craindre le pire avec ce second cycle de Olympus Mons, il s’avère que celui-ci débute fort bien et pourrait parfaitement s’avérer être une bonne surprise. Bien entendu, cela reste un récit de SF assez conventionnel de la part de Christophe Bec, mais bon, si vous êtes fans de l’auteur, celui-ci ne vous déplaira pas…
- Nouvelle mission, cette fois-ci, à l’autre bout du Système Solaire, nouvelles énigmes, nouvelles menaces, on retrouve des figures majeures du premier cycle tandis que de nouvelles têtes font leur apparition, bref, tout un tas d’éléments sont déjà en place pour ravir les amateurs du genre.
- Stefano Raffaele n’est pas un dessinateur qui possède un style époustouflant, cependant, ici, force est de constater qu’il livre, dans l’ensemble, un travail plutôt bon et nettement plus aboutit que dans certains de ses anciens travaux…
- Une couverture plutôt réussie, il faut le souligner.

Points Négatifs :
- Bien évidement, on ne m’enlèvera pas de l’esprit qu’Olympus Mons n’avait pas forcément besoin d’une suite et que la série aurait put parfaitement s’en tenir a ses six volumes initiaux.
- Ce qu’il y a de fascinant avec Christophe Bec, c’est que l’auteur semble avoir deux ou trois thèmes de prédilections et qu’il tourne toujours autour de ces derniers. Ainsi, dans le cas présent, Olympus Mons ressemble tellement à Prométhée que l’on comprend tout de suite que, pour ce qui est de l’originalité, on repassera…
- Même si Stefano Raffaele livre ici un travail plus aboutit qu’auparavant, il faut reconnaitre que son style, particulier, est encore perfectible et qu’il a toujours autant de mal avec les visages des protagonistes.

Ma note : 7/10

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