Pages

mercredi 30 juin 2021

The Handmaid's Tale – Saison 2


The Handmaid's Tale – Saison 2
 
Defred et d'autres servantes sont emmenées au Fenway Park où tout a été préparé pour leur pendaison. Cela s'avère être une ruse pour les effrayer et les remettre dans le droit chemin. Pendant une autre punition, Defred est libérée après que Tante Lydia a été informée de sa grossesse. Quand elle rejette un repas que Tante Lydia lui donne, Defred est emmenée vers une autre servante enceinte, Dewyatt, qui a été enchaînée dans une salle de prison en raison de sa tentative de suicide. Defred finit par accepter de se nourrir, et pendant son repas tante Lydia, qui lui avait dit que ses amis seraient punis pour leur désobéissance mais sa grossesse signifierait qu'elle serait exemptée, amène les autres servantes dans la pièce, et une par une, elles ont la main brûlée à la flamme d'une gazinière. Plus tard, Defred subit un examen de grossesse et reçoit la visite de Fred Waterford et de Serena. Après avoir trouvé une clé dans l'une de ses bottes, Defred s'échappe et rejoint une camionnette garée sous l'hôpital. La fourgonnette la dépose dans une maison sûre à Back Bay, où elle retrouve Nick, tandis que Fred ordonne une traque massive pour la retrouver.
 

The Handmaid's Tale – Saison 2
Réalisation : Bruce Miller
Scénario : Bruce Miller, d’après l’œuvre de Margaret Atwood
Musique : Adam Taylor
Production : Daniel Wilson Productions, Inc., The Littlefield Company, White Oak Pictures, MGM Television,
Genre : Dystopie
Titre en vo : The Handmaid's Tale – Season 2
Pays d’origine : États-Unis
Chaîne d’origine : Hulu
Diffusion d’origine : 25 avril 2018 – 11 juillet 2018
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 13 x 55 minutes
 
Casting :
Elisabeth Moss : Defred / June Osborne
Yvonne Strahovski : Serena Joy Waterford
Joseph Fiennes : le commandant Fred Waterford
Alexis Bledel : Deglen / Desteven / Emily
Madeline Brewer : Janine
Samira Wiley : Moira
Ann Dowd : Tante Lydia
O. T. Fagbenle : Luke Bankole
Max Minghella : Nick Blaine
Amanda Brugel : Rita
Ever Carradine : Naomi Putnam
Tattiawna Jones : la deuxième Deglen / Lillie
Nina Kiri : Alma
Jenessa Grant : Desamuel
Jordana Blake : Hannah Osborne
Clea DuVall : Sylvia
Sydney Sweeney : Eden
Marisa Tomei : Madame O'Conner
Cherry Jones : Holly Osborne
Bradley Whitford : Commandant Joseph Lawrence
 
Mon avis :
 Comme je l’avais souligné lors de ma critique de la première saison de The Handmaid's Tale, j’avais trouvé celle-ci suffisamment bonne et réussie pour me donner envie de découvrir la suite, surtout que le postulat de départ, lui, c’est-à-dire, cette Amérique dystopique devenue une véritable théocratie qui n’avait pas grand-chose à envier à Daesh – le sable du désert et les barbes en moins – était excellent. Cependant, malgré un certain attrait vis-à-vis de cette série, trop de petits défauts subsistaient pour que je puisse la considérer comme étant une incontournable, or, a ma grande surprise mais aussi a ma grande satisfaction, avec cette seconde saison, les choses sont bien plus enthousiasmantes, et pas qu’un peu ! Trois petits épisodes de plus – mais ce ne furent pas ceux-ci qui changèrent la donne – une intrigue mieux maitrisée et plus passionnante, des personnages secondaires qui prennent enfin de la consistance et de l’importance – particulièrement Emily, une de mes préférées dans le lot – mais aussi et, surtout, une toile de fond terriblement maligne et intelligente sur ce qu’est la condition féminine… Car oui, mille fois oui, The Handmaid's Tale est une série féministe mais non un féminisme de pacotille, c’est-à-dire, celui où l’on voit des débiles profondes seins nues manifester devant une église ou où d’autres estiment que l’abandon du mot mademoiselle est le summum de la lutte des femmes, non, je veux parler du véritable féminisme, celui qui pointe du doigt les véritables injustices qui frappent nos épouses, nos mères, nos filles un peu partout dans le monde, parfois un peu plus en certains endroits qu’en d’autres et où, comme chacun sait – ou devrait le savoir – sous couvert de traditions débiles ou de religions qui le sont tout autant, un détestable patriarcat considère la femme au mieux comme un sous représentant de notre espèce, au pire, comme un meuble dont il peut jouir à loisir… Il aurait été très facile de transposer une œuvre comme The Handmaid's Tale dans un quelconque état musulman mais cela aurait été trop facile à mes yeux : non, le choix des Etats-Unis, pays particulier, très particulier pour ce qui touche la religion est fort judicieux et si je ne vous cesse de parler des ressemblances avec Daesh, c’est que ces fichues religions monothéiste sont peut-être un des plus grands fléaux qui ont frapper l’humanité depuis que celle-ci a commencer à regarder du coté des étoiles et a se demander pour quelle raison elle se trouvait sur Terre et s’il existait un ou plusieurs créateurs… Bien entendu, cette toile de fond, on la retrouvait déjà dans la première saison sauf que, ici, on va beaucoup plus au fond des choses et comme en plus, le développement de l’intrigue est bien plus réussie et captivant, il apparait, au final, que cette seconde saison de The Handmaid's Tale est une véritable réussite et que, désormais, oui, je peux parfaitement considérer cette série comme faisant partie des incontournables du genre !
 

Points Positifs
 :
- Le plaisir de retrouver un univers, des protagonistes et, bien entendu, des enjeux, qui nous sont désormais familiers, surtout que, désormais, l’intrigue est mieux maitrisé et est également encore plus captivante que dans la première saison. Bref, si vous avez apprécié The Handmaid's Tale, cette suite est tout simplement indispensable !
- L’univers dystopique proposé par la série est toujours aussi passionnant et mérite sincèrement le détour. Il faut dire que même si je pense qu’un pays aussi vaste que les Etats-Unis ne tomberait pas, du jour au lendemain, dans une théocratie digne des pires dictatures – on aurait davantage droit a une belle guerre civile entre divers états – tout cela n’est pas aussi incroyable qu’on pourrait le penser de prime abord, surtout en raison de la place importante qu’occupe le fait religieux aux USA.
- Si les protagonistes principaux sont égaux à eux-mêmes et toujours aussi intéressants – surtout pour ce qui est de Serena qui évolue pas mal au fil de la saison – l’une des meilleures surprises de la saison est la montée en puissance des personnages secondaires, le plus bel exemple étant Emily qui est, sans nul doute, un des protagonistes les plus réussis de cette seconde saison.
- Une véritable ode au féminisme et à la condition féminine dans le sens le plus large possible. De même, la religion en prend plein la gueule dans cette série, à raison selon moi…
- Pour ce qui est des acteurs, comme je l’avais déjà dit précédemment, ceux-ci sont tout simplement parfaits dans leurs rôles respectifs.
- L’esthétisme de la série est toujours un pur régal !
 
Points Négatifs :
- Même si les protagonistes secondaires ont pris davantage d’importance au fil de cette seconde saison, je regrette que cela ne soit pas davantage encore…
- Une série qui ne plaira pas aux fondamentalistes religieux, aux machos et a tous ceux – et celles car oui, certaines femmes sont peut-être les pires ennemis des femmes – qui considèrent les femmes comme une sous-espèce ou un meuble qui sert tout juste a satisfaire leurs besoins bestiaux…
 
Ma note : 8,5/10

mardi 29 juin 2021

Empire – Le Sculpteur de Chair


Empire – Le Sculpteur de Chair
 
Alors que les ballons dirigeables survolent la cathédrale Sainte Sophie, le jubilé de Napoléon 1er est l'événement majeur du moment dans la superbe ville de Constantinople. Quelques années après la révolution, et grâce à sa spectaculaire conquête des Indes, l'empereur à fait taire toutes les oppositions en France. Ses ennemis sont désormais au-delà des frontières, tentant de limiter l'appétit de conquête de ce nouvel Alexandre. Ainsi, lorsque son ambassadeur à Jérusalem s'annonce à lui, il ne réalise pas qu'il s'agit d'un homme qui a pris ses traits, jusqu'à ce que son visage se déforme et qu'il soit abattu par les gardes sans pouvoir vider son pistolet sur Napoléon. C'est la première fois que les services de sécurité font face à un Assassin Mirage, qui a la capacité de changer d'apparence, et semble concrétiser les rumeurs qui circulent sur les Sculpteurs de Chair. Le général Berthier est chargé de l'enquête, persuadé que le meurtre à été commandité depuis Moscou, dont le Tsar n'a pas accepté la réussite insolente de Napoléon à ses frontières. Il va alors rencontrer le capitaine Saint Elme, qui le rejoint à la frontière afghane à bord d'un helixptéron, nouvel engin volant révolutionnaire avec son énorme hélice. Sur la route du Caire, Saint Elme va retrouver son ancien complice...
 

Empire – Le Sculpteur de Chair
Scénario : Jean-Pierre Pécau
Dessins : Igor Kordey
Couleurs : Desko
Couverture : Manchu, Igor Kordey
Editeur : Delcourt
Genre : Uchronie, Fantastique
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 01 juin 2016
Nombre de pages : 56
 
Mon avis :
 Neuf années après Opération Suzerain, il faut dire que la sortie du Sculpteur de Chair fut une véritable surprise, après tout, depuis le temps, on était en droit de se dire que la saga Empire était bel et bien achevée. Alors certes, lorsqu’était paru le troisième tome, on nous avait bel et bien annoncée une suite, suite qui, au demeurant, ne se justifiait guère vu que le final était une conclusion plus qu’acceptable, mais franchement, de la a imaginé que le duo composé de Jean-Pierre Pécau et d’Igor Kordey reviendraient sur cette série, sincèrement, je n’y croyais plus depuis longtemps. Quoi qu’il en soit, et malgré le fait que malgré tout un tas de bonnes idées, Empire était apparu moins bon que je ne l’escomptais au départ, il est clair que j’étais pour le moins curieux de découvrir ce que ce quatrième volume allait apporter a la série !? Eh ben ma foi, après lecture de la chose, force est de constater que Le Sculpteur de Chair est l’exemple parfait de ce que fut Empire tout au long de ses quatre tomes, que dis-je, c’est peut-être même l’exemple parfait du talent de son scénariste, Jean-Pierre Pécau, mais aussi de ses défauts. Ainsi, une fois de plus, d’entrée de jeu, nous avons droit à postulat de départ plutôt intéressant, pas mal de bonnes idées et, ma foi, des protagonistes et des enjeux qui promettent beaucoup. Ensuite, et les fans du premier cycle ne me contrediront pas, on va enfin retrouver le fameux Oupire dont Pécau n’avait cessé de nous bassiner dans les trois premiers albums sans que celui-ci n’y joue un rôle majeur. Oui, plein de promesses donc ! Ajoutons a cela un Kordey bien plus inspiré qu’il y a une dizaine d’années et qui ravira donc ses amateurs et, ma foi, tout était en place pour que ce quatrième tome de Empire soit une réussite… Et puis, et puis… Pécau étant Pécau, on n’échappe pas à ses traditionnels travers, c’est-à-dire que celui-ci, a force de multiplier les références et les idées, finit par partir dans tous les sens, accordant de l’importance à des événements sans importance et bâclant le principal. Cela est plutôt dommage car ce quatrième volume de Empire est loin d’être mauvais, mais bon, un peu comme la série dans son ensemble, il aura rater le coche de par un trop grand nombre de défauts, défauts qui auraient pourtant put être facilement évités…
 

Points Positifs
 :
- Le plaisir de retrouver un univers et des personnages qui, sans être extraordinaires, nous avaient laissé néanmoins quelques bons souvenirs, surtout que, après tant d’années, on n’y croyait plus à la sortie de ce quatrième tome de Empire.
- Un postulat de départ plutôt bon et une intrigue qui, dans son ensemble, se lit agréablement. Il faut dire que si vous souhaitez passer un bon moment sans prise de tête, vous êtes à la bonne adresse !
- Les fans d’Igor Kordey seront ravis, surtout que celui-ci a fait bien des progrès depuis le premier cycle de la série. Bien évidement, il faut être fan du style particulier du croate, mais bon, si c’est le cas…
- Le duo Saint-Elme et Nodier qui reste toujours aussi efficace.
- Enfin, on en sait un peu plus sur l’Oupire et ce dernier occupe une place importante dans cet album.
- Une belle couverture, dans la lignée de ses devancières.
 
Points Négatifs :
- De bonnes, pour ne pas dire de très bonnes idées malheureusement très mal exploitées par la suite.
- Mais pourquoi donc Pécau s’évertue-t-il à perdre son temps sur des détails de ses histoires, au point de délaisser le principal ? Une fois de plus, il nous refait le coup, ce qui nuit grandement a cet album – comme ce fut le cas dans Opération Suzerain au passage…
- Il faut accrocher au style de Kordey, même si celui-ci a fait d’énormes progrès ces dernières années.
 
Ma note : 7/10

lundi 28 juin 2021

Lust for Life


Lust for Life
 
Iggy Pop
 
1 - Lust for Life (Pop, Bowie) 5:13
2 - Sixteen (Pop) 2:26
3 - Some Weird Sin (Pop, Bowie) 3:42
4 - The Passenger (Pop, Gardiner) 4:44
5 - Tonight (Pop, Bowie) 3:39
6 - Success (Pop, Bowie, Gardiner) 4:25
7 - Turn Blue (Pop, Lacey, Bowie, Peace) 6:56
8 - Neighborhood Threat (Pop, Bowie, Gardiner) 3:25
9 - Fall in Love with Me (Pop, Bowie, Hunt Sales, Tony Sales) 6:30
 

Lust for Life
Musicien : Iggy Pop
Parution : 09 septembre 1977
Enregistré : avril – juin 1977
Durée : 41:53
Genre : Post-Punk
Producteur : David Bowie, Iggy Pop, Colin Thurston
Label : RCA
 
Musiciens :
Iggy Pop : chant
David Bowie : piano, claviers, chœurs
Carlos Alomar : guitare, chœurs
Ricky Gardiner : guitare, chœurs
Tony Sales : basse, chœurs
Hunt Sales : batterie, chœurs
 
Mon avis :
 Indéniablement, en 1977, David Bowie et son petit groupe de compagnons – Brian Eno, Iggy Pop – furent a l’origine de la sortie de cinq albums en quelques mois qui allèrent poser les bases musicales des dix années suivantes, ainsi, avec Low et Heroes pour Bowie, Before and After Science pour Eno et The Idiot et ce Lust for Life qui nous préoccupe aujourd’hui, pour l’Iguane, ce furent donc cinq petits chef d’œuvres qui, pour les deux premiers, se prolongèrent dans l’année suivante avec Lodger et Ambient. Bref, un fourmillant artistique peu commun et exceptionnel qui gravita autour du Mince Duc Blanc et où les autres n’étaient pas en reste, chacun apportant sa pierre a l’édifice, d’une façon ou une autre. Et donc, Iggy Pop, ex-Stooges et ami américain de l’ex-Ziggy, qui tel un phénix, renaquit de ses cendres avec le somptueux et dérangeant The Idiot, qui, accessoirement, dérouta bon nombre de ses fans, n’attendit guère pour refaire parler de lui avec, ce qui est encore de nos jours considéré comme son second meilleur album solo de tous les temps, ce fameux Lust for Life. Un grand album, donc, que cet opus qui, d’entrée de jeu, dénote grandement de son prédécesseur : il faut dire que la pochette avec cet Iggy souriant est a mille lieux de l’esthétisme froid et mécanique de The Idiot. Ainsi, le contenu tiendra moins, cette fois, du Low de Bowie et de Kraftwerk pour revenir a un rock plus basique, plus accessible aux fans de la première heure, il faut le reconnaitre. Cependant, n’allez pas croire que le duo Pop / Bowie aura céder aux sirènes du commercial et de la facilité a tout va car il n’en est rien, loin de là ! Lust for Life nous montre juste une autre facette de l’Iguane, plus enjouée, certes, moins expérimentale, indéniablement, mais tout aussi jouissive, a sa façon, que put l’être The Idiot et où des titres comme The PassengerTonightSixteen ou Lust for Life (la chanson) sont de très haute volées. S’en suivra ensuite une tournée mémorable avec Iggy Pop aux chants et Bowie aux claviers et la confirmation, indéniable, que ces deux là, ensemble, possédaient une alchimie peu commune. Au final, et même si je garde une nette préférence pour l’esthétisme froid et chirurgical de The Idiot, chef d’œuvre absolu de la discographie de l’Iguane, comment ne pas apprécier grandement ce Lust for Life, pendant génial et joyeux tout aussi indispensable !
 

Points Positifs
 :
- Le second meilleur album d’Iggy Pop en solo – oui, le premier étant The Idiot – ce qui, en soit, veut tout dire. Il est évidant que cet opus est très différent de son prédécesseur, qu’il renoue avec une certaine simplicité musicale mais que cela n’est nullement un défaut, Lust for Life déroutant bien moins les fans de la première heure de l’Iguane.
- Finit les expérimentations musicales et l’influence des groupes allemands pour un punk-rock du plus bel effet qui n’en reste pas moins festif et oh combien plaisant.
 - The Passenger, peut-être l’une des meilleures chansons d’Iggy Pop de tous les temps !
TonightSixteenLust for Life, pour ne citer que les morceaux les plus marquants d’un album qui ne possède que de bonnes chansons.
- Une collaboration diablement efficace – encore une – entre Iggy Pop et David Bowie ; et puis, ce dernier aux claviers et aux chœurs, quel plaisir !
 
Points Négatifs :
- D’un point de vu personnel, je trouve que The Idiot, plus expérimental, plus risqué musicalement parlant, est supérieur à Lust for Life. Après, tout est une question de préférences et de gouts.
- Certes, la pochette est devenue culte depuis le temps, mais, objectivement, on ne peut pas vraiment dire qu’elle soit très recherchée, loin de là.
 
Ma note : 8,5/10

dimanche 27 juin 2021

Ajin – Tome 8


Ajin – Tome 8
 
Il y a 17 ans de cela, des Ajin furent découverts sur Terre. C'est lors d'une mission militaire en Afrique que des soldats américains sont tombés en face d'un de ces immortels à l'apparence humaine. Depuis, les autorités ont dénombré 46 Ajin dans le monde, dont 2 au Japon. Ces êtres auraient la capacité d'immobiliser leurs adversaires en criant, et toute personne capable d'en trouver un sera récompensée. Kei Nagai a choisi le siège de Forge sécurité comme arène pour affronter Sato et ses complices. Deux des onze personnalités visées par le groupuscule terroriste serviront d’appât, dans ce plan qui se met en action dès l’arrivée du commando Ajin dans les locaux. Menés par Tanaka, les immortels progressent rapidement dans les étages, loin de se douter qu’ils devront bientôt faire face à l’unité spéciale formée par Kei, Tosaki et leurs subordonnés. Les échanges de tirs entre mortels et immortels s’intensifient et les balles fusent de tous côtés dans cette tour désormais isolée de l’extérieur…
 

Ajin – Tome 8
Scénariste : Gamon Sakurai
Dessinateur : Gamon Sakurai
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Fantastique, Action, Seinen
Titre en vo : Ajin vol.8
Parution en vo : 6 mai 2016
Parution en vf : 15 février 2017
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Glénat
Nombre de pages : 192
 
Mon avis :
 Alternant entre les tomes assez bons et les tomes plutôt bons, Ajin, Seinen du sieur Gamon Sakurai poursuit tranquillement son petit bonhomme de chemin et, même si l’originalité n’est peut-être pas le point fort de la série – quoi que, ces types quasiment immortels qui ne cessent de mourir et de ressusciter, c’est peu commun – force est de constater que, depuis ses débuts, on reste toujours aussi captiver, la tension étant, la plupart du temps, a son comble. Et celle-ci est toujours aussi intense dans le huitième volume de la saga, suite directe de son prédécesseur où, pour rappel, Kei Nagai et ses compagnons se préparaient à protéger deux cibles de Sato traquées par les sbires de ce dernier. L’action, comme il fallait s’en douter, est omniprésente – en tous cas, davantage que dans certains tomes – et renoue avec réussite avec les plus grands moments de la saga : sincèrement, on ne s’ennui pas une seule seconde, il y a quelques coups de théâtre pour le moins surprenants, quant a l’intensité, disons que l’auteur sait nous tenir en haleine de la première a la dernière page. Curieusement, cela passe mieux avec les hommes de Sato que lorsque ce dernier entre vraiment en action, peut-être tout bonnement parce que celui-ci est tellement supérieur aux autres qu’il apparait comme étant trop invincible ; mais bon, ne vous inquiétez pas, outre une entrée en scène qui vous laissera bouche bée et quelques coups d’éclats, notre psychopathe immortel sera une fois de plus fidèle a lui-même, c’est-à-dire, totalement imprévisible et, comme dirait l’autre, le meilleur dans sa partie… Bref, vous l’avez compris, a mes yeux, ce huitième tome de Ajin, sans révolutionner le genre, n’en reste pas moins fidèle a ce que cette série nous a proposer jusque là, c’est-à-dire, une intrigue spectaculaire et oh combien captivante ; en espérant, bien entendu, que la suite soit du même acabit !
 

Points Positifs
 :
- L’opposition entre Kai et ses compagnons d’un coté, et les hommes de Sato de l’autre. C’est spectaculaire, on ne s’ennui pas une seconde et, rien que pour la manière dont ils se font avoir suite au plan pour le moins audacieux de Kai, le jeu en vaut la chandelle.
- Depuis son apparition, Sato nous a souvent époustouflés et il est clair que le grand méchant de ce manga est le personnage le plus marquant, et de loin ! Mais si l’on pensait que celui-ci ne nous étonnerai plus, attendez de voir comment celui-ci rejoint l’immeuble où se trouvent ses hommes… disons que des téléportation comme ça, j’en avais jamais vu !
- Entre une action omniprésente et pas mal de coup de théâtre, on ne s’ennui pas une seule seconde a la lecture de ce huitième tome de Ajin.
- Coté dessins, Gamon Sakurai livre une fois de plus un travail de grande qualité et, franchement, c’est par moments un régal pour les yeux.
 
Points Négatifs :
- Il est clair que Ajin n’est pas la série la plus original qui soit et que certains personnages sont un peu trop stéréotypés pour être honnêtes. Cela ne gênera pas vraiment si l’on souhaite surtout passer un bon moment sans grande prise de tête, par contre, les moins conciliants y trouveront peut-être a redire.
- Curieusement, j’ai préféré l’affrontement contre les hommes de Sato que contre celui-ci en personne. Il faut dire que ce dernier est tellement fort – dans tous les sens du terme – que ce coté par moments excessif peut nuire à force.
 
Ma note : 7,5/10

samedi 26 juin 2021

La Pierre de la Sagesse


La Pierre de la Sagesse
 
Vous êtes Loup Solitaire, seul et dernier Maître Kaï du Sommerlund. Dans la quête que vous avez entreprise pour redonner à votre pays sa splendeur passée, vous allez maintenant vous lancer à la recherche de la Pierre de la Sagesse de Varetta, un fabuleux joyau recelant en son sein le Pouvoir et la Connaissance de vos ancêtres guerriers. Une aventure qui vous fera suivre le chemin du premier Grand Maître Kaï, dans les provinces hostiles dévastées par la guerre sans merci que se livrent entre eux les Seigneurs des Ténèbres, vos ennemis jurés... et vous n'ignorez pas que ces mêmes Seigneurs, sitôt leur conflit terminé, n'auront tâche plus urgente que se lancer à vos trousses... Vous seul prendrez les décisions utiles au succès de votre mission, et, pour mener les combats, vous n'aurez besoin que de la Table de Hasard figurant dans cet ouvrage.
 

La Pierre de la Sagesse
Série : Loup Solitaire n°6
Auteur : Joe Dever
Illustrations intérieures : Gary Chalk
Illustration de la couverture : Peter Andrew Jones
Titre original : The Kingdoms of Terror
Traduction : Pascale Jusforgues et Alain Vaulont
Année de l’édition Anglaise : 1985
Sortie de l'édition Française : septembre 1986
Edition Française : Editions Gallimard (Folio Junior)
Nombre de paragraphes : 350
 
Mon avis : 
Il est évidant qu’avec La Pierre de la Sagesse, nous parvenons a un premier tournant dans cette excellente saga que fut, en son temps, Loup Solitaire, car après les cinq premiers volumes qui formaient un premier cycle, ce sixième ouvrage nous fait débuter le second, celui que l’on a surnommer Magnakaï et qui verra notre héros acquérir encore plus de pouvoirs, découvrir de nouvelles régions du Magnamund, mais aussi, forcément, se coltiner des adversaires encore plus puissants. Bien évidement, dans cette série de Livres dont vous êtes le héros, tout le plaisir, pour le lecteur, est de jouer les différents tomes dans leurs ordres de parutions : au fil des volumes, Loup Solitaire acquiert de nouveaux pouvoirs, fait des rencontres, trouve des objets qui lui seront utiles par la suite – parfois longtemps après – et, surtout, au fil des diverses aventures, tout cela donne un background fort intéressant, Joe Dever se devant, une fois de plus, d’être saluer pour la cohérence de l’univers qu’il a créer et qui, même aujourd’hui, n’a rien perdu de son charme. Malheureusement, car il y a un mais, La Pierre de la Sagesse est loin d’être a la hauteur de ses prédécesseurs alors que son postulat de départ était plutôt alléchant : partant en quête de la fameuse pierre dans une région, au sud du Sommerlund, où ses petites baronnies sont tout le temps en conflits et où règnent des seigneurs de la guerre et autres troupes de mercenaires, on aurait été en droit de s’attendre a davantage de combats que ceux qui nous sont proposés et, justement, davantage de batailles rangées. Sur ce point, La Pierre de la Sagesse rate le coche. Fort heureusement, a coté de cela, certaines rencontres marquent les esprits comme ce noble dévoyé qui nous causera bien des soucis en invoquant de morts vivants, l’attaque des pirates du fleuve et, bien entendu, le fameux Dakomyd, un monstre singulier qui vous posera quelques soucis si vous ne possédez pas le célèbre Glaive de Sommer. Pas assez, cependant, pour élever le niveau qui, comme je le disais précédemment, est inférieur a celui du premier cycle de la saga, mais suffisamment, en tous cas, pour passer un bon moment et poursuivre les aventures de notre brave Loup Solitaire, en attendant la prochaine, bien entendu…
 

Points Positifs
 :
- Le plaisir de retrouver Loup Solitaire pour de nouvelles aventures qui vont l’amener a exploré de nouvelles régions du Magnamund, affronter de nouveaux adversaires et, accessoirement, devenir de plus en plus puissant avec ces fameuses disciplines Magnakaï.
- La région traversée, dévastée par d’interminables guerres locales et par la mainmise de celles-ci par des seigneurs de la guerre et diverses troupes de mercenaires est plutôt originale.
- Quelques scènes marquantes dans cette Pierre de la Sagesse : le noble qui invoque des morts-vivants, le magicien qui nous accompagne pendant une petite partie de l’aventure, la compagnie de mercenaires, l’attaque des pirates du fleuve et, bien entendu, le Dakomyd.
- Le style d’écriture de Joe Dever, toujours aussi captivant et digne d’un bon roman.
- Les illustrations de Gary Chalk, bien sur !
 
Points Négatifs :
- Pour une région où divers petites royaumes ne cessent de se faire la guerre depuis des centaines d’années, il est clair que tout cela manque cruellement de… combats. Il est clair que ceux-ci ne sont pas franchement nombreux et que si vous vous attendiez a de grandes batailles rangées, celles-ci brillent par leur quasi-absence.
- Encore une fois, Joe Dever pèche un peu par son final qui est beaucoup trop expédié selon moi. Certes, le combat contre le Dakomyd marque les esprits, mais bon, une fois celui-ci vaincu et la Pierre de la Sagesse retrouvée, comment notre héros est-il sortit d’une ville assiégée et où plusieurs armées se livraient un combat acharné ?
- Inférieur aux premiers ouvrages de la saga, La Pierre de la Sagesse ouvre le second cycle de manière un peu trop moyenne à mon gout.
 
Ma note : 7/10

vendredi 25 juin 2021

Margin Call


Margin Call
 
Un soir de l'automne 2008 à New York, Eric Dale, directeur de risque d'une banque d'investissement s'apprêtant à être limogé, découvre que son entreprise possède de très nombreux actifs toxiques, dont le montant dépasse la valeur même de sa société. Juste avant de quitter l'entreprise définitivement (son forfait téléphonique et son accès au bâtiment étant bloqués dès sa sortie, en raison de la nature sensible de son poste, la gestion des risques), il confie une clef USB contenant ses découvertes à un jeune analyste prometteur, anciennement dans son service, Peter Sullivan. Celui-ci, ayant à peine terminé ses heures, se lance dans l'analyse du contenu de la clef USB et complète l'étude. Frappé par l'importance de sa découverte, il convoque son nouveau chef de service, Will Emerson, et lui explique tout. Durant la nuit qui va suivre, l'information remonte, jusqu'au directeur de la banque d'investissement qui, à l'aide de son conseil d'administration, prend la décision de vendre au plus vite tous les actifs toxiques.
 

Margin Call
Réalisation : J. C. Chandor
Scénario : J. C. Chandor
Musique : Nathan Larson
Production : Before the Door Pictures, Benaroya Pictures, Margin Call, Sakonnet Capital Partners, Washington Square Films
Genre : Drame, Triller Economique
Titre en vo : Margin Call
Pays d'origine : Etats-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 25 janvier 2011
Durée : 109 mn

Casting :
Kevin Spacey : Sam Rogers
Paul Bettany : Will Emerson
Jeremy Irons : John Tuld
Zachary Quinto : Peter Sullivan
Penn Badgley : Seth Bregman
Simon Baker : Jared Cohen
Mary McDonnell : Mary Rogers
Demi Moore : Sarah Robertson
Stanley Tucci : Eric Dale
Aasif Mandvi : Ramesh Shah
Ashley Williams : Heather Burke
Susan Blackwell : Lauren Bratberg
Peter Y. Kim : Timothy Singh
 
Mon avis :
 Indéniablement, 2008, restera dans l’Histoire pour avoir été celle où débuta une terrible crise économique, crise dont les conséquences, accessoirement, se firent sentir dans le monde entier pendant bien des années. En 2011, un peu dans l’indifférence générale – le grand public préférant nettement les blockbusters hollywoodiens – sortait sur les écrans ce Margin Call, œuvre du réalisateur J.C. Chandor et qui revenait sur les débuts de cette fameuse crise que l’on surnommer Crise des Subprimes. Et, justement, parfois, je me dis que le grand public est vraiment bête de ne pas s’intéresser a des longs métrages comme ce Margin Call : bien tourné, juste, captivant et servi par un sacré bon paquet d’acteurs, il permet en outre d’expliquer et de revenir sur les débuts d’une crise qui aura toucher le monde entier, et donc, ce fameux grand public qui, bien évidement, aura briller par son absence dans le cas présent. Et c’est dommage, mais bon, ce n’est pas non plus une surprise… Quant à moi, même si j’étais pour le moins dubitatif de prime abord, craignant d’être complètement paumé par les nombreux termes techniques de la haute finance – bon, je reconnais qu’il me manquait de toutes façons des connaissances du métier de trader pour bien tout saisir – force est de constater que, passé plus ou moins la première demi-heure où l’on se demande où veut en venir l’histoire, une fois passer ce cap, c’est un véritable régal. Alors oui, il faut apprécier ces ambiances cloitrées car Margin Call se déroule quasiment uniquement en vase clôt, dans les locaux de cette entreprise que l’on ne dit pas le nom mais qui est bien entendu fortement inspirer d’un certain Lehman Brothers de bien triste mémoire. De même, ici, pas d’action au rendez vous et si la violence est présente, c’est plus par le biais de certains dialogues et d’une certaine hypocrisie d’une poignée d’hommes et de femmes qui savent parfaitement qu’ils vont plonger le monde dans la mouise mais qui, pour certains, s’en moquent parfaitement – violence qui n’en devient, finalement, que plus terrible que dans un vulgaire film d’action… Car oui, Margin Call, c’est bien plus qu’une fiction, et pendant près de deux heures, vous allez plonger dans un autre monde, un monde que vous ne comprenez pas, où vivent et travaillent des gens déconnectés du réel et qui, par le pouvoir d’un simple clic de souris, peu décidé de la vie ou de la mort d’une société, d’une région, d’un pays, voir… comme dans le cas présent… du monde entier. Ce monde, ce n’est pas de la science-fiction, c’est celui de la haute-finance et de ses responsabilités dans la crise de 2008, et sincèrement, aussi terrifiant soit-il, y plonger dans ce Margin Call, fut un véritable plaisir…
 

Points Positifs
 :
- Il n’était pas évidant de réussir à captiver le public avec un film traitant des débuts de la Crise des Subprimes de 2008, qui se déroule en vase-clôt, sans la moindre action et où l’on est abreuver de termes techniques souvent incompréhensibles par les non-initiés, pourtant, J.C. Chandor y parvient, et ce, de fort bonne manière, réussissant qui plus est à rendre la chose franchement captivante.
- Un bon petit paquet d’acteurs franchement excellents et, qui plus est, avec un nombre conséquent de têtes d’affiches : Kevin Spacey est bon dans son rôle de vieux de la vieille qui a survécu à tout, Jeremy Irons brille par son coté implacable et, accessoirement, petite mention de ma part à Zachary Quinto que j’ai découvert dans American Horror Story.
- Un bon moyen pour les non-spécialistes de comprendre un peu comment à débuter la crise, en 2008, et ce, de manière divertissante.

Points Négatifs :
- Je reconnais que l’usage des termes techniques de la finance ne facilite pas les choses et que, par moments, cela devient un peu complexe. Cependant, si vous vous accrochez, cela passe au bout d’une demi-heure sensiblement, mais, justement, il faut s’accrocher car ce n’est vraiment pas évidant au début…

Ma note : 8/10