Le
Magicien d'Oz
Dorothy,
jeune orpheline, vit chez son oncle et sa tante. Tout irait pour le mieux si
l'institutrice ne détestait pas son chien. C'est alors que Dorothy fait un rêve
où elle se trouve transportée au royaume magique des Munchkins à la recherche
de son chien. Les Munchkins sont des nains protégés par la bonne fée du Nord
mais menacés par la méchante fée de l'Ouest. Pour retrouver son chien, Dorothy
doit s'emparer des chaussures rouges de la mauvaise fée et aller voir le
Magicien d'Oz dans son palais d'Emeraude.
Le Magicien d'Oz
Réalisation : Victor
Fleming, Richard Thorpe, George Cukor, King Vidor et Mervyn LeRoy
Scénario : Noel
Langley, Florence Ryerson et Edgar Allan Woolf d'après le livre de L. Frank
Baum
Musique : Harold
Arlen
Production : Metro-Goldwyn-Mayer,
Loew's Incorporated
Genre : Comédie
Musicale, Fantasy
Titre
en vo : The Wizard of Oz
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 12 août 1939
Durée : 98
mn
Casting
:
Judy
Garland : Dorothée Carter
Frank
Morgan : le Magicien d'Oz / le
professeur Merveille / le cocher / le garde / le portier de la cité d'Émeraude
Ray
Bolger : Hunk / l'Épouvantail
Bert
Lahr : Zeke / le Lion peureux
Jack
Haley : Hickory / l'Homme de
fer-blanc
Billie
Burke : Glinda, la bonne fée du
Nord
Margaret
Hamilton : Miss Almira
Gulch / la méchante sorcière de l'Ouest / la méchante sorcière de l'Est
Charley
Grapewin : oncle Henry
Clara
Blandick : tante Olympe
Terry
: Toto, le chien de Dorothy
Billy
Curtis : un père Munchkin
Lois
January : une des manucures de la
cité d’Émeraude / la propriétaire du chat siamois
Jerry
Maren : un Munchkin
Margaret
Pellegrini : une Munchkin
Meinhardt
Raabe : le Munchkin médecin
légiste
Rolfe
Sedan : l'ascensionniste en ballon
Mon
avis : Intemporel, je
pense que c’est le terme qui convient le mieux avec un film comme Le
Magicien d’Oz : ainsi, plus de 75 ans après sa sortie au cinéma, après
tant de diffusions et de rediffusions sur le petit écran, qui auront fait de
celui-ci l’un des films que j’ai le plus vu dans ma vie, mais aussi, après une
évolution tellement marquante pour ce qui est des effets spéciaux sur grand
écran et qui pourraient parfaitement ringardiser ce film musical qui, aux yeux
de certains, n’est plus qu’une vieille chose désuète, je dois reconnaitre que
ce fut avec une grande joie que j’ai, après quelques années, put revoir cette
œuvre, que dis-je, cette merveille du septième art qu’est Le Magicien
d’Oz. Il faut dire que cela faisait quelques temps que je souhaitais faire
découvrir ce film à mes enfants : l’ayant vu pour la toute première fois
très jeune, sur le petit écran, en compagnie de mes propres parents, l’idée que
ma propre progéniture n’ai jamais eu l’occasion de le voir était presque une
hérésie. En effet, il fallait, coute que coute, que je leur fasse découvrir
cette petite merveille, voir aussi si comme moi, ils allaient être autant émerveillé
que je pus l’être, la première fois que je le vis. Pour cette question, la
nouvelle génération étant ce qu’elle est – c’est-à-dire, bourré de films,
vidéos, jeux, émissions en tous genres – je ne pense pas que la comparaison
soit possible, surtout que l’histoire du Magicien d’Oz, ils la
connaissaient dans les grandes lignes. Mais si la magie ne fut pas la même,
force est de constater que celle-ci n’en a pas moins fonctionné, et cela, c’est
le plus important à mes yeux. Mais au fait, comment un film qui est sorti
l’année où débutait la seconde guerre mondiale, un film qui a plus de 75 ans
d’existence, un film dont les effets spéciaux ne peuvent que faire sourire
(pour ne pas dire plus) les plus jeunes d’entre nous, habitués qu’ils sont aux
images de synthèses au cinéma et a des jeux vidéo qui ne sont plus depuis
longtemps de simples traits qui se renvoient une balle, bref, comment un film
comme Le Magicien d’Oz peut-il encore plaire de nos
jours ? Eh bien, tout simplement est-ce le fait que, justement, un chef
d’œuvre, par définition, c’est intemporel, et que ce qui plaisait au public en
1939, dans le cas présent, plait toujours autant en 2015 – d’ailleurs, un autre
exemple pour un autre chef d’œuvre sortie à la même époque : Autant en emporte le Vent n’a rien perdu de sa superbe, encore
aujourd’hui. Le Magicien d’Oz était un sacré bon film lors de
sortie, il l’est toujours en ce début de vingt-et-unième siècle et je pense ne
pas me tromper en affirmant que, contrairement à bien d’autres œuvres du genre
qui nous sont contemporaines, il le sera toujours dans 50 ou 100 ans.
J’exagère, je me laisse emporter par mon enthousiasme pour ne pas dire mon
aveuglement ? Pour certains, c’est peut-être le cas mais je pense ne pas
me tromper lorsque, en regardant pour la énième fois ce film, je retrouve la
même magie que je ressentais lorsque j’étais enfant. Alors bien sûr, il y
aurait énormément de choses à dire sur Le Magicien d’Oz, son scénario,
ses effets spéciaux novateurs pour l’époque, les petites bonnes idées comme le
début, en sépia, ses acteurs, franchement excellents et qui collent si bien à
leurs personnages (Judy Garland, bien sûr, mais aussi Ray Bolger tellement bon
en épouvantail et puis, l’excellentissime lion interprété par Bert Lahr), les
décors, toujours aussi enchanteurs, et puis, car il s’agit avant tout d’un film
musical, les chansons, souvent entrainantes au demeurant, surtout, bien
évidemment, le cultissime Over the Rainbow interprété par Judy
Garland et qui restera sans nul doute comme l’une des chansons les plus connues
de l’histoire du cinéma. Bref, un film parfait de bout en bout, sur lequel il
n’y a pas grand-chose à redire, qui certes, ne plaira pas aux habituels cyniques
et autres amateurs de films d’actions décervelés, mais qui n’en restera pas
moins, et a jamais, comme étant l’un des plus beaux chef d’œuvres du septième
art et qui peut se revoir, encore et encore, sans que l’on ressente le moindre
sentiment de lassitude.
Points
Positifs :
-
Un chef d’œuvre incontournable, un film culte qui aura émerveillé de nombreuses
générations de spectateurs et qui n’a absolument rien perdu de sa force, même
plus de sept décennies plus tard. Il faut dire que Le Magicien d’Oz est une œuvre quasiment parfaite de bout en bout,
en avance sur son temps de par sa réalisation et qui plaira à la fois les
petits comme les grands.
-
Judy Garland est tout simplement excellente et crève naturellement l’écran,
cependant, le reste du casting est tout aussi bon et je garde toujours une
certaine sympathique pour le trio qui interprète l’Homme de fer blanc, l’Épouvantail
et le Lion peureux…
-
Une histoire a priori simple mais terriblement efficace, même si longtemps
après la sortie du film qui date tout de même de 1939.
-
Qui dit comédie musicale dit, bien évidement, bande originale à la hauteur et,
ici, sans grande surprise, c’est bel et bien le cas. Et puis, Over the Rainbow est une si merveilleuse chanson !
- Des décors magnifiques, surtout pour l’époque, des
effets spéciaux plutôt réussis pour ne pas dire étonnants. Chapeau bas pour une
réalisation sans faille et somptueuse.
- Le passage du noir et blanc du début a la couleur
qui prédomine dans le pays d’Oz : un procédé simple mais génial !
Points
Négatifs :
-
Si vous êtes totalement allergique à ce genre de films, à ces univers davantage
destinés aux enfants, aux comédies musicales et au fantastique en général,
alors, Le Magicien d’Oz vous laissera
totalement froid…
Ma
note : 9/10
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