Un Jour sans Fin
Un
Jour sans Fin
Phil
Connors, présentateur météo grincheux et arrogant, doit tourner un reportage
sur la fête traditionnelle de la petite ville de Punxsutawney célébrant le
réveil printanier de la marmotte. II est d'humeur exécrable et compte bien
repartir le soir même. Mais lorsqu'il se réveille le lendemain, il découvre
avec stupeur que la date n'a pas changé et qu'il est condamné à revivre un par
un les événements de la veille. Les jours passent, tous des 2 février. Connors
se voit dès lors obligé de faire face à la répétition infinie du Jour de la
marmotte.
Un Jour sans Fin
Réalisation
: Harold Ramis
Scénario
: Danny Rubin et Harold Ramis
Musique : George
Fenton
Production : Columbia
Pictures
Genre : Comédie
romantique, fantastique
Titre
en vo : Groundhog Day
Pays
d’origine : États-Unis
Parution
: 12
février 1993
Langue
d'origine : anglais
Durée
: 101
min
Casting :
Bill Murray
: Phil Connors
Andie MacDowell
: Rita
Chris Elliott
: Larry
Stephen
Tobolowsky : Ned
Ryerson
Brian
Doyle-Murray : Buster
Green
Marita Geraghty
: Nancy Taylor
Angela Paton
: Mrs. Lancaster
Rick Ducommun
: Gus
Rick Overton
: Ralph
Robin
Duke : Doris, la serveuse
Willie
Garson : Kenny
Ken
Hudson Campbell : L'homme du vestibule
Michael
Shannon : Fred Kleiser
Harold
Ramis : le neurologue
David
Pasquesi : le psychiatre
Mon
avis : Indéniablement, Un Jour sans Fin faisait
partit de ces films que je souhaitais revoir depuis longtemps car bon, comment
dire… ce Jour de la Marmotte si l’on traduit le titre original
de cette œuvre du regretté Harold Ramis, m’avais laisser un bon souvenir lors
de son visionnage lorsque j’étais plus jeune, l’envie de le revoir avec un
esprit plus adulte et plus critique était suffisamment forte, ne serais que
parce qu’il y a moult manières de regarder ce long métrage : en prenant
tout au premier degré, c’est-à-dire, en se disant que tout cela n’est qu’une
comédie américaine de plus, franchement plaisante et avec des acteurs – Bill
Murray et Andie MacDowell – plus qu’inspirés, mais aussi, en allant plus loin
et chercher, tout au long des presque deux heures que dure le film, les sens
cachés et la morale profonde qui en ressort. Ah, j’entends certains pousser des
cris en entendant le mot« morale » mais rassurez-vous, si
ici, tout finis bien et que oui, la fameuse morale des films d’outre-Atlantique
est bel et bien au rendez-vous, celle-ci est moins pesante que dans bien des
productions US : en effet, si l’on assiste bel et bien à la
transformation, au fil de cette interminable répétition de cette journée de la
marmotte, du personnage principal qui, d’un indécrottable arrogant qui déteste
l’humanité, finit par devenir quelqu’un d’apprécier de tous, ce qui lui offrira
le cœur de son aimée et, accessoirement, la fin de la malédiction, force est de
constater que ce qui fait le charme du film, c’est ce mélange d’humour parfois
complètement loufoque, ces scènes plus intimistes et cette idée qu’avec du
temps – et là, Bill Murray semble avoir l’éternité devant lui – n’importe qui,
s’il le souhaite, peut changer. Alors oui, Un Jour sans Fin est
un fort bon film, franchement drôle, plus fin qu’il n’y parait et qui, quelque
part, ne souffre que par un certain conformisme et idées propre au cinéma US
qui l’empêche d’accéder au rang de grand film ; mais bon, il n’en est pas
si loin finalement…
Points
Positifs :
-
Une intrigue plutôt saugrenue – un individu revit indéfiniment la même journée
et est le seul à s’en rendre compte – mais qui fonctionne très bien, surtout
que celle-ci permet au film de regorger de scènes complètements loufoques.
-
Un film plus profond qu’il n’y parait quant à son sens premier : certes,
c’est une comédie, mais pas que…
-
Des acteurs excellents et souvent drôles avec, bien entendu, un Bill Murray au
top de sa forme.
-
Mine de rien, même après je ne sais combien de visionnages, certaines scènes
sont toujours aussi drôles.
Points
Négatifs :
-
Oui, on ne peut pas échapper à la présence d’une certaine morale propre aux
productions américaines et qui, même si elle est moins pesante dans Un
Jour sans Fin, n’en reste pas moins là.
-
Un côté un peu gnangnan dans certaines scènes qui en agacera probablement plus
d’un.
-
Bill Murray, pour sortir de sa malédiction, doit conquérir le cœur d’Andie
MacDowell, mais aussi, apprendre à aimer les autres et se faire apprécier
d’eux… hum, faut-il être populaire pour réussir dans la vie !?
Ma
note : 7,5/10
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