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lundi 19 octobre 2020

Berserk – Tome 26


Berserk – Tome 26
 
Farnèse et Casca sont dans le Qlipoth et se retrouvent face à un spectacle horrifiant : les femmes du village qui ont été enlevées se font violer par les trolls et l’une d’elles a le ventre qui explose, donnant naissance à de nouveaux trolls. C’est alors que les monstres repèrent les deux jeunes femmes et s’approchent d’elles. Farnèse se met devant Casca pour la protéger et se défend comme elle peut avec son couteau. Cependant, un des trolls a une fourche et il désarme la demoiselle qui commence donc à paniquer. C’est alors qu’arrive enfin Guts et les autres : grâce à son arbalète, le guerrier noir arrive à repousser les trolls. Guts confie à Isidro la tâche de protéger les femmes et les enfants sur le trajet de la sortie tandis qu’il va s’occuper des trolls. Sur le chemin, Schierke voit une ombre passer et la sorcière a alors un très mauvais pressentiment. De son côté, une fois seul face aux monstres, Guts laisse sa fureur exploser et fait un véritable carnage. Le sang et les tripes coulent à flots lorsque, au milieu d’une mare rouge, un ange commence à prendre forme…
 

Berserk – Tome 26
Scénariste : Kentaro Miura
Dessinateur : Kentaro Miura
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre en vo : Berserk vol. 26
Parution en vo : 19 décembre 2003
Parution en vf : 01 juillet 2008
Langue d'origine : Japonais
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 192
 
Mon avis :
 Indéniablement, ici, nous ne sommes pas venus pour rigoler ! En effet, si depuis quelques tomes – et, plus précisément, depuis le vingt-quatrième – la noirceur de la série était contrebalancée par un humour parfois absurde mais plutôt sympathique – merci Puck, Evarella et Ysidro – ici, celui-ci brille par sa quasi-absence. Il faut dire que ce vingt-sixième volume de Berserk, s’il ne nous renvoi pas aux heures les plus sombres de la saga, n’en reste pas moins un tome où les affrontements tiennent le haut de l’affiche : face a des trolls, face a l’un des God Hand en personne, la toujours sexy Slan, face a des Apôtres et même face a l’un des membres de la nouvelle Troupe du Faucon, un certain géant du nom de Grundbeld… Bref, aucun répits, ou presque, pour Guts et ses compagnons qui ont fort affaire face a tout ce petit monde et si, par moments, on a droit a une nouvelle démonstration des pouvoirs de la jeune Schierke et si Isidro nous surprend de fort belle manière au combat, il est clair que c’est notre bon vieux Guts qui occupe le devant de la scène – aidé, ici et là, par un certain Chevalier Squelette qui joue, une fois de plus, les deux ex machina… Forcément, avec un tome plus axé sur les combats, scénaristiquement, c’est un poil plus pauvre que les volumes précédents, cependant, il ne faut pas croire que la qualité ne soit pas au rendez vous, surtout que, si les dessins du sieur Kentaro Miura sont, une fois de plus, superbes, il se passe quelques événements oh combien importants pour la suite du manga… comme l’apparition d’une certaine armure du berserker, destinée a Guts et qui va donner a ce dernier des pouvoirs encore plus impressionnants…
 

Points Positifs
 :
- Un tome qui ravira les amateurs d’action pure et dure ! Il faut dire que, dans ce vingt-sixième volume de Berserk, il y en a des affrontements – des trolls, Slan, la God Hand sexy en diable, des Apôtres et Grundbeld, le géant de la nouvelle Troupe du Faucon – et que, principalement, c’est Guts qui s’y colle. Mine de rien, celui-ci était un peu en retrait depuis quelques temps…
- Pour ce qui est des dessins, que dire de plus au sujet de ces derniers ? Toujours aussi superbes, bourré de détails, un découpage dynamique et certaines doubles planches impressionnantes… Kentaro Miura est un grand, indéniablement !
- La première apparition de l’armure du berserker, artefact amené à prendre de l’importance dans l’histoire.
- Isidro qui réussit à nous surprendre au combat.
 
Points Négatifs :
- Un tome un poil trop axé sur les combats selon moi. Certes, la qualité est toujours au rendez vous mais j’aime bien les passages un peu plus calmes de temps en temps, de même que l’humour de Puck, Isidro et compagnie, quasiment absent dans ces pages…
- Les compagnons de Guts jouent quasiment les utilités dans ce tome.
- Le Chevalier Squelette a tout de même tendance à jouer les deus ex machina.
 
Ma note : 7,5/10

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