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vendredi 16 octobre 2020

Voodoo Lounge


Voodoo Lounge
 
The Rolling Stones
 
1 - Love Is Strong (Jagger, Richards) 3:50
2 - You Got Me Rocking (Jagger, Richards) 3:35
3 - Sparks Will Fly (Jagger, Richards) 3:16
4 - The Worst (Jagger, Richards) 2:24
5 - New Faces (Jagger, Richards) 2:52
6 - Moon Is Up (Jagger, Richards) 3:42
7 - Out of Tears (Jagger, Richards) 5:27
8 - I Go Wild (Jagger, Richards) 4:23
9 - Brand New Car (Jagger, Richards) 4:15
10 - Sweethearts Together (Jagger, Richards) 4:45
11 - Suck on the Jugular (Jagger, Richards) 4:28
12 - Blinded by Rainbows (Jagger, Richards) 4:33
13 - Baby Break It Down (Jagger, Richards) 4:09
14 - Thru and Thru (Jagger, Richards) 6:15
15 - Mean Disposition (Jagger, Richards) 4:09
 

Voodoo Lounge
Musicien : The Rolling Stones
Parution : 11 juillet 1994
Enregistré : 03 septembre 1993 – 23 avril 1994
Durée : 62:08
Genre : Rock
Producteur : Don Was & The Glimmer Twins
Label : Virgin
 
Musiciens :
Mick Jagger : chant, chœurs, guitares acoustique et électrique, harmonica, maracas, castagnettes
Keith Richards : guitares acoustique et électrique, piano, basse, tambourin, chant, chœurs
Ronnie Wood : guitares acoustique et électrique, guitare pedal steel, guitare slide, guitare lap steel, chœurs
Charlie Watts : batterie, percussions
Pierre de Beauport : guitare acoustique
Darryl Jones : basse
Max Baca : sixte basse (Bajo Sexto)
Chuck Leavell : claviers, chœurs
Benmont Tench : orgue, piano, accordéon
Ivan Neville : chœurs, orgue
David Campbell : arrangement des cordes
Bernard Fowler : chœurs
Bobby Womack : chœurs
Frankie Gavin : fiddle, flûte irlandaise
David McMurray : saxophone
Mark Isham : trompette
Flaco Jiminez : accordéon
Lenny Castro : percussions
Luis Jardim : percussions, shaker
Phil Jones : percussions
 
Mon avis : 
Dans la très longue et fort prolifique carrière des Rolling Stones qui, par ailleurs, encore de nos jours, n’a pas pris fin, certains albums auront davantage marqués les esprits que d’autres, principalement, bien évidement, de par leur qualité indéniables qui en auront fait des chefs d’œuvres absolus. Cependant, si les heures de gloire du groupe sont désormais bien lointaines, très lointaines mêmes, cela ne signifie aucunement que, de temps en temps, nos Stones n’aient pas réussis à nous offrir des opus qui, sans être exceptionnels, sans être inoubliables, n’aient pas été, dans l’ensemble, d’agréables surprises, un peu comme si, occasionnellement, nos papys du rock renaissaient légèrement de leurs cendres pour nous rappeler à nos bons souvenirs. Et, justement, dans ce genre d’albums, Voodoo Lounge en est un bel exemple… Paru en 1994, année désormais, elle aussi, lointaine et où j’avais davantage de cheveux, le disque à la banane, comme il avait été surnommé, fut une sacrée bonne surprise en son temps. Certes, pris dans son ensemble, nous sommes loin, très loin même des chefs d’œuvres incontestables du groupe, cependant, après une décennie terrible pour les Stones – ces fameuses années 80 où les cailloux furent à deux doigts de se séparer et où ils nous pondirent quelques étrons magnifiques – puis le départ de l’un de leurs membres fondateurs, le discret Bill Wyman, force est de constater que plus grand monde n’attendait grand-chose du groupe – même si, Steel Wheels, paru en 1989, sauvait un peu les meubles. Cependant, dès le premier titre de l’album, Love Is Strong, les fans furent rassurés : non, Voodoo Lounge ne serait pas un chef d’œuvre, mais oui, incontestablement oui, il serait suffisamment réussi pour nous rappeler que même quinquagénaires, même après avoir tout connu, tout vécu et surtout, survécu à tout, les Stones étaient encore présents et capables de nous pondre un opus qui, certes, n’est pas exempt de défauts mais qui restait suffisamment bon pour envoyer valser une bonne partie de la concurrence de l’époque, ce qui, ma foi, n’était pas donné… Bref, vous l’avez compris, Voodoo Lounge n’est peut-être pas un grand album mais après une longue période de vaches maigres, les fans surent s’en contenter et, ma foi, c’était déjà pas mal !
 

Points Positifs
 :
- Un bon album des Stones, indéniablement, paru en une époque où plus grand monde n’attendait grand-chose du groupe. Doté de pas mal de bonnes chansons, nous montrant un groupe plutôt en forme et inspiré, si Voodoo Lounge n’est pas exempt de défauts, il reste, incontestablement, comme étant un des meilleurs opus des Stones de ces trois dernières décennies, ce qui n’est pas rien !
- Loin des bouses indicibles que le groupe aura pondues pendant les années 80, Voodoo Lounge nous prouve que les Rolling Stones n’étaient pas encore morts et, ma foi, ce fut une bonne nouvelle !
- Love is Strong, You Got Me Rocking, Thru and Thru et Mean Disposition sont tout de même de bonnes chansons…
- Certes, Bill Wyman n’est plus présent, ayant quitté le groupe quelques années auparavant, cependant, Darryl Jones qui le remplace à la basse ne démérite nullement.
- Une pochette particulière avec son homme banane qui danse mais qui reste plutôt réussie dans son genre.
 
Points Négatifs :
- Si Voodoo Lounge est un album plutôt bon dans l’ensemble et représenta, en son temps, une bonne surprise, il faut tout de même reconnaitre que ce n’est pas non plus un grand opus, bien au contraire. Sympathique mais sans plus, il ravira les fans les plus ultras d’un groupe qui se refuse absolument à mourir…
- Un disque beaucoup trop long et c’est là, je pense, le plus gros défaut de cet album qui utilise complètement le support CD. Plus court, sans pas mal de titres qui n’apportent pas grand-chose à l’ensemble, Voodoo Lounge aurait été plus réussi.
- S’il y a, incontestablement, quelques bonnes chansons qui se démarquent du lot, la plupart marquent nettement moins les esprits et sont trop moyennes pour être honnêtes.
 
Ma note : 6,5/10

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