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mercredi 7 octobre 2020

Forrest Gump


Forrest Gump
 
Une plume d'oiseau, volant dans les airs, atterrit aux pieds de Forrest Gump, un jeune homme simplet, assis sur un banc dans la ville de Savannah, en Géorgie, attendant le bus. Au fil des différents interlocuteurs qui viennent s’asseoir tour à tour à côté de lui sur le banc, Forrest Gump va raconter la fabuleuse histoire de sa vie. Sa vie est à l'image de la plume qui se laisse porter par le vent, tout comme Forrest se laisse porter par les événements qu'il traverse dans l'Amérique de la seconde moitié du XXe siècle…
 

Forrest Gump
Réalisation : Robert Zemeckis
Scénario : Eric Roth, d'après le roman de Winston Groom
Musique : Alan Silvestri
Production : Paramount Pictures
Genre : Drame
Titre en vo : Forrest Gump
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 06 juillet 1994
Durée : 142 mn
 
Casting :
Tom Hanks : Forrest Gump
Robin Wright : Jennifer « Jenny » Curran
Gary Sinise : le lieutenant Dan Taylor
Mykelti Williamson : Benjamin « Bubba » Bufford-Blue
Sally Field : Mme Gump
Michael Conner Humphreys : Forrest Gump enfant
Hanna R. Hall : Jennifer Curran enfant
Sam Anderson : le principal
Harold Herthum : le docteur
Afemo Omilami : le sergent instructeur de l'armée
Siobhan Fallon Hogan : Dorothy Harris
Geoffrey Blake : Wesley
Tim Perry : le hippie
Peter Dobson (apparence) et Kurt Russell (voix) : Elvis Presley jeune
Mary Ellen Trainor : la babysitter de Forrest Gump junior
Haley Joel Osment : Forrest Gump junior
 
Mon avis :
 Indéniablement, du moins à mes yeux, Forrest Gump représente à la fois tout ce que l’on aime dans le cinéma américain mais aussi tout ce que l’on déteste. Si l’on doit être tout a fait objectif, nous avons affaire, ici, a un bon film, cela, on ne peut pas le nier, cependant, d’un autre coté, malgré les qualités de celui-ci, malgré le fait qu’on peut parfaitement le voir moult fois sans ressentir un certain sentiment de lassitude et si, effectivement, Tom Hanks est très bon dans ce rôle d’idiot du village qui, malgré son handicap flagrant, traversera une partie de l’histoire récente des Etats-Unis tout en influençant sur celle-ci et en rencontrant tout un tas de figures historiques, il apparait qu’on ne peut pas non plus occulter les innombrables défauts d’un long métrage qui, quelque part, est le parfait exemple de ce que peut être le cinéma hollywoodien le plus pur, c’est-à-dire, un produit parfaitement calibré pour le grand public, sans la moindre surprise, qui joue à merveille sur les grands sentiments et qui joue à fond la carte de la nostalgie, ce fameux âge d’or chère aux américains qui, sensiblement, traverse les années 50 pour se perdre dans les années 70 – grosso modo, la période que l’on suit dans ce film. Et, forcément, quand je dis que Forrest Gump est tout sauf une œuvre qui brillerait par une quelconque originalité, nous avons le plus bel exemple pour ce qui est des très nombreux extraits musicaux qu’on y retrouve : Bob Dylan, The Doors, Jimmy Hendrix, Buffalo Springfield, The Byrds, Creedence Clearwater Revival, The Mamas & the Papas, Lynyrd Skynyrd et bien d’autres, quelques secondes par ci par là, histoire que l’on reconnaisse toujours les mêmes morceaux emblématiques – bons, au demeurant – comme, finalement, chaque long métrage du même genre… Ajoutons à cela ce postulat franchement débile, au bout d’un moment, qui fait que ce brave Tom Hanks rencontre tout un tas de présidents américains, Elvis, John Lennon ou qu’il joue un rôle important dans la détente entre les USA et la Chine, le scandale du Watergate et vous comprendrez peut-être que, en toute objectivité, j’ai toujours eu un peu de mal avec ce film… Pourtant, comme je l’ai dit en préambule de cette critique, si Forrest Gump représente tout ce que l’on déteste dans le cinéma américain, on y retrouve également tout ce que l’on aime et, franchement, comment ne pas reconnaitre que – pour ma part – même au bout de sept ou huit visionnages, tout cela est toujours aussi plaisant à regarder, que, effectivement, il est difficile de ne pas accrocher à cette fort belle et touchante histoire de ce brave idiot qui n’a peut-être pas grand-chose dans la tête mais qui court vite et que, oui, même si cette bande son, on la connait par cœur, eh ben, cela fait toujours plaisir d’écouter ces extraits de titres… Le fameux savoir faire américain ? Oui, incontestablement, oui et même si je ne suis pas dupe, même si je ne considère pas Forrest Gump comme étant un chef d’œuvre, indéniablement, je ne peux nier que c’est un sacré bon film…
 

Points Positifs
 :
- L’exemple parfait du savoir faire américain ! En partant d’un postulat simpliste et peu crédible, en jouant à fond la carte de la facilité et de la nostalgie, Forrest Gump n’en reste pas moins un film terriblement efficace et qui n’a rien perdu de son attrait malgré les années et moult visionnages. Ah, ils sont bons les américains tout de même !
- Si vous êtes très grand public, si vous adorez les films bourrés de bons sentiments, a grand spectacle, alors, Forrest Gump est fait pour vous au point même que vous considériez celui-ci comme un pur chef d’œuvre.
- Un casting à la hauteur et qui est pour beaucoup dans la réussite de ce film. Bien évidement, Tom Hanks est tout simplement parfait dans son rôle d’idiot du village sympathique et attachant.
- L’histoire récente – enfin, plus ou moins désormais – des Etats-Unis n’est pas la notre, cependant, a force de la voir dans des centaines de films ou séries, elle nous est peut-être plus familière que celle de la France. Du coup, tous les événements traversés par ce brave Forrest ne nous sont nullement inconnus, ce qui joue à fond la carte de la nostalgie – et je ne parle pas des américains, bien entendu…
- Bob Dylan, The Doors, Jimmy Hendrix, Buffalo Springfield, The Byrds, Creedence Clearwater Revival, The Mamas & the Papas, Lynyrd Skynyrd… oui, ce sont toujours les mêmes artistes et les mêmes chansons que l’on retrouve dans ce genre de films… cependant, quand on écoute tous ces extraits, comment ne pas être, en quelque sorte, transporter dans cet âge d’or musical !?
- Rien à redire quand aux effets spéciaux qui sont véritablement bluffant. A chaque fois, on croirait vraiment que Tom Hanks est au coté de Kennedy, Nixon, Lennon et compagnie…
 
Points Négatifs :
- Le cinéma hollywoodien dans tout ce qu’il a de plus critiquable : un produit parfaitement calibré pour le grand public, sans surprise, jouant à fond la carte des bons sentiments et qu’on a l’impression d’avoir déjà vu un nombre incalculable de fois. Cependant, qu’est-ce qu’il est terriblement efficace…
- Ce brave Forrest rencontre tellement de personnalités, intervient dans tellement d’événements historiques et connait tellement le succès dans tout ce qu’il entreprend, malgré son sacré handicap, que, forcément, pour ce qui est de la crédibilité, il faut croire que celle-ci est restée sur la ligne de départ !
- Bob Dylan, The Doors, Jimmy Hendrix, Buffalo Springfield, The Byrds, Creedence Clearwater Revival, The Mamas & the Papas, Lynyrd Skynyrd… toujours les mêmes artistes et les mêmes chansons que l’on retrouve dans ce genre de films.
 
Ma note : 7,5/10

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