Black and Blue
Black
and Blue
The
Rolling Stones
1
- Hot Stuff (Jagger, Richards) 5:21
2
- Hand of Fate (Jagger, Richards) 4:28
3
- Cherry Oh Baby (Eric Donaldson) 3:54
4
- Memory Motel (Jagger, Richards) 7:06
5
- Hey Negrita (Jagger, Richards) 4:58
6
- Melody (Jagger, Richards) 5:48
7
- Fool to Cry (Jagger, Richards) 5:02
8
- Crazy Mama (Jagger, Richards) 4:32
Black and Blue
Musicien
: The
Rolling Stones
Parution
: 23 avril 1976
Enregistré : 07
décembre 1974 – 18 février 1976
Durée : 41:24
Genre
: Funk
Rock, Rock, Reggae
Producteur : The
Glimmer Twins
Label
: Rolling
Stones Records, WEA
Musiciens :
Mick
Jagger : chant, chœurs
sur Hot Stuff, Cherry oh Baby, Memory Motel
et Fool to Cry, harmonies vocales sur
Hey Negrita, percussions sur Hot Stuff, guitare rythmique sur Crazy Mama, piano électrique sur Fool to Cry, piano acoustique sur Memory Motel, bruits de pas sur Melody
Keith
Richards : guitare
rythmique sur Hot Stuff et Fool to Cry, guitare solo sur Crazy Mama, chœurs sur Hot Stuff, Hand of Fate, Cherry Oh Baby,
Memory Motel, Hey Negrita, harmonies vocales sur Cherry oh Baby, basse sur Crazy
Mama, piano électrique sur Memory
Motel
Bill
Wyman : basse sauf sur
Crazy Mama, percussions sur Hot Stuff
Charlie
Watts : batterie,
percussions sur Hot Stuff
Billy
Preston : orgue sur Hey Negrita et Melody, piano sur Hot Stuff,
Hand of Fate, Hey Negrita, Melody et Crazy Mama, ARP String Ensemble sur Memory Motel, chœurs sur Hot Stuff, Memory Motel, Melody et Hey Negrita, percussions sur Melody
Nicky
Hopkins : piano et Arp
String Ensemble sur Fool to Cry,
orgue sur Cherry Oh Baby
Ron
Wood : guitare solo
sur Hey Negrita et Crazy Mama, guitare rythmique sur Cherry oh Baby, chœurs sur Hot Stuff, Hand of Fate, Memory Motel,
Hey Negrita, et Crazy Mama
Wayne
Perkins : guitare
acoustique sur Memory Motel, guitare
solo sur Hand of Fate et Fool to Cry
Harvey
Mandel : guitare solo
sur Hot Stuff et Memory Motel
Ollie
Brown : Percussions
sur Hot Stuff, Hand of Fate, Cherry Oh Baby,
Hey Negrita et Crazy Mama
Ian
Stewart : Percussions sur Hot Stuff
Arif
Mardin : Arrangements
de cuivres sur Melody
Mon
avis : On ne va pas
se mentir, au milieu des années 70, plus grand monde n’espérait plus grand-chose
de celui qui fut, quelques années auparavant, considéré comme étant le plus
grand groupe de rock du monde, je veux, bien évidement, parler des Rolling
Stones… Ainsi, après les multiples chef d’œuvres parus entre 1968 et 1972 – Beggars
Banquet, Let
It Bleed, Sticky
Fingers et Exile
on Main Street sans oublier un live Get
Yer Ya-Ya's Out! – nos cailloux qui roulent étaient un peu sortis
de piste avec deux opus que l’on pourra qualifier, au mieux, de moyens : Goats
Head Soup et It's
Only Rock 'n Roll. Ajoutons à cela le fait que, a l’issu du second,
Mick Taylor, lassé d’être considéré comme étant un moins que rien par Jagger et
Richards, claqua la porte du groupe et l’on pouvait parfaitement se dire que
les choses étaient pour le moins fort mal engagées… Pourtant, les Stones n’étaient
pas morts, loin de là et, même s’il fallait trouver un nouveau guitariste, même
si ce nouvel opus fut, en quelque sorte, le moyen d’en essayer plusieurs avant
que le choix ne se porte naturellement sur le sympathique Ron Wood – moins talentueux
que Taylor, certes, mais dont la personnalité collait parfaitement au groupe –
force est de constater que, au vu du résultat final, il y a de quoi se dire que
ce Black and Blue est loin, très loin
même d’être un mauvais album… Car bon, comment dire, depuis sa parution, en
1976, celui-ci traine une certaine réputation de médiocrité qui, ma foi, est plutôt
imméritée. En effet, si nous sommes effectivement très loin des heures de
gloire du groupe, si, par la suite, les Stones feront tout de même un peu mieux
en certaines occasions, il est clair que ce Black
and Blue, emprunt de musique noire sous toutes ses formes, est un opus qui
mérite largement qu’on s’y attarde un peu plus que les critiques ne le
laisseraient entendre depuis bien trop longtemps. Alors, certes, tout n’est pas
parfait ici, loin de là, et il y a quelques faiblesses évidentes comme cette
reprise d’un hit reggae, Cherry Oh Baby,
qui est vraiment le moment le plus faiblard de l’album. De même, Hand of Fate et Melody ne sont pas des titres inoubliables, bien au contraire,
cependant, en dehors de ces quelques fautes, le reste de Black and Blue est loin d’être inintéressant, bien au contraire et
l’on retrouve même quelques fulgurances, parfois étonnantes, parfois géniales,
qui font que nos Stones, loin d’être définitivement enterrés, nous prouvaient,
de fort belle manière, qu’en sortant un peu des sentiers battus, en s’attaquant
au funk et en accueillant le brave Ron Wood, en avaient encore sous le coude et
pouvaient encore se renouveler et, ma foi, survivre… et, ma foi, il faut croire
qu’ils avaient raison de persister puisque, malgré un énorme passage à vide
pendant les années 80, ils sont toujours là, en 2020 !
Points
Positifs :
- Un
des albums les plus sous-estimés des Rolling Stones et qui est pourtant
nettement plus intéressant que les critiques le laissent entendre depuis sa
sortie, en 1976. Certes, Black and Blue
n’est pas un chef d’œuvre, cependant, en s’attaquant à la musique noire sous
toutes ses formes, les Stones nous prouvaient qu’ils en avaient encore sous le
coude et qu’ils pouvaient encore se renouveler de fort belle manière !
-
Si, naturellement, Ron Wood n’a pas le quart du talent de Mick Taylor, de par
sa personnalité, son enthousiasme et sa bonne humeur, il colle davantage aux
autres membres du groupe et, même s’il ne joue pas encore sur tous les titres
ici, le résultat de sent déjà et son arrivée redonnera un souffle nouveau aux
Stones.
-
Mine de rien, il y quelques bonnes voir très bonnes chansons dans cet album :
Hot Stuff, Memory Motel, Hey Negrita
et Fool to Cry sont loin d’être des
titres négligeables, bien au contraire.
-
Une pochette simple qui se contente de montrer les membres du groupe mais qui n’en
reste pas moins plutôt efficace.
Points
Négatifs :
- Bien entendu, nous sommes loin des chefs d’œuvres d’antant
et il subsiste trop de titres moyens pour faire ce Black and Blue un véritable incontournable. De même, le virage vers
le funk et le reggae entrepris par les Stones dans cet opus aura laissé plus d’un
fan des Stones pour le moins dubitatif.
- Cherry Oh
Baby, reprise d’un hit reggae est le gros point négatif de cet album, quand
à Hand of Fate et Melody, on ne peut pas vraiment dire que
ces deux titres soient resté dans les annales, bien au contraire…
- Les fans de Mick Taylor regretteront l’absence de
ce dernier et même les inconditionnels de Ron Wood admettront que, coté talent,
ce dernier n’est pas aussi doué, loin de là.
Ma
note : 7,5/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire