Apocalypse – Verdun
Apocalypse
– Verdun
Février
1916. La Première Guerre Mondiale dure depuis deux ans. Elle a déjà fait plus
de 3 millions de morts. Et pourtant, aucun des belligérants ne parvient à
prendre l'ascendant sur l'autre. À Verdun, les Allemands, en concentrant plus
d'artillerie et plus d'hommes que dans toutes leurs autres offensives, veulent
forcer le destin et gagner la guerre. Mais les Français vont tenir. Pendant 300
jours et 300 nuits, sous un orage d'acier continu de 60 millions d'obus,
Allemands et Français vont s'affronter, avec la rage d'en finir. Comment
ont-ils pu survivre à cette apocalypse ? À partir d'un fonds d'archives de plus
de 500 heures, restaurées, superbement mises en couleur et portées par la voix
de Mathieu Kassovitz, Apocalypse Verdun nous offre une plongée
terrible au cœur de l'une des plus grandes batailles de tous les temps.
Apocalypse – Verdun
Réalisation
: Isabelle Clarke, Daniel Costelle
Narrateur : Mathieu
Kassovitz
Production : France
Télévisions Distribution
Genre : Documentaire
historique
Titre
en vo : Apocalypse – Verdun
Pays
d’origine : France
Chaîne
d’origine : France 2
Diffusion
d’origine : Février 2016
Langue
d'origine : Français
Nombre
d’épisodes : 1 x 90 minutes
Mon
avis : Après vous avoir parlé, dans mes critiques précédentes, de deux des volets du célèbre documentaire Apocalypse, je reste dans le même sujet avec un des derniers volets en date du duo Clarke/Costelle, un certain... Apocalypse – Verdun. Ce n’est pas la première fois
qu’Isabelle Clarke et Daniel Costelle s’intéressent a la Der des Der puisque,
pour rappel, il y a quelques années, lors du centenaire des débuts du premier conflit
mondial, nous avions déjà eu l’occasion de voir, sur nos petits écrans, un
certain Apocalypse
– La Première Guerre Mondiale, documentaire en cinq parties,
accessoirement, de fort bonne qualité. Bien entendu, ici, là n’est pas mon
propos de critiquer, ou pas, le fait que les images d’époque, tournées en noir
et blanc, aient été colorisées : c’est, selon moi, un faux problème (un
peu comme discuter du sexe des anges) puisque, si cela permet de toucher un
plus grand nombre de personnes, alors, pourquoi pas – oui, autant je suis
contre le fait de coloriser les films, je suis plus souple quand aux images d’archives
même si je trouve dommage que ce fichu grand public soit bien souvent
allergique au noir et blanc. Non, l’important, c’est le contenu de ce
documentaire, son sérieux, son intérêt, et, ma foi, que dire de plus ? En
fait, pas grand-chose car bon, comment dire… depuis quelques années, Apocalypse rime
indéniablement avec qualité et même si dans le cas présent, on pourrait trouver
a redire sur le fait qu’un volet soit uniquement consacré a une bataille,
Verdun, chose qui fut déjà fait dans Apocalypse – La Première Guerre
Mondiale, reconnaissons que, premièrement, ce ne fut pas n’importe quelle
bataille (bah oui), deuxièmement, qu’au vu du nombreux matériel proposé,
souvent inédit, on ne s’ennui pas une seule seconde. Bref, avec ce volet
consacré à Verdun, Isabelle Clarke et Daniel Costelle réussisse une fois de
plus leur coup, livrant une belle œuvre de vulgarisation pour le grand public,
souvent passionnante, parfois émouvante mais surtout, bigrement instructive.
Alors, que demander de plus ?!
Points
Positifs :
-
La série Apocalypse n’est plus une nouveauté et on retrouve
une fois de plus tout ce qui fait sa force : le sérieux de la chose, de
nombreuses images d’archives avec un bon nombre inédites d’ailleurs, le coté
instructif, la narration et, bien sur, la vulgarisation assumée du
documentaire, destiné non pas a une intelligentsia mais au grand public.
-
90 minutes consacrées à une seule et unique bataille, vous pensiez que cela
faisait beaucoup ? Sauf que Verdun n’est pas n’importe quelle bataille et,
d’ailleurs, on ne s’ennui pas une seconde.
-
Les images de la vie quotidienne des soldats sont les plus touchantes, bien
entendu ; mais n’oublions pas toutes celles qui s’attardent sur pas mal
d’anecdotes moins connues comme, par exemple, celles où l’on voit des animaux
comme des zèbres ou des éléphants, en Allemagne, remplacer les chevaux.
-
Mathieu Kassovitz est toujours aussi sobre et efficace dans sa narration.
Points
Négatifs :
-
Comme je l’ai dit, dans le cas présent, je n’ai rien contre la colorisation des
images, cependant, force est de constater que, par moments, certaines séquences
sont un peu gâchées par celle-ci au point que quelques images finissent par
devenir pénibles au visionnage. Et oui, la colorisation a ses limites.
-
Au vu de la richesse du sujet, je pense que je n’aurai pas été contre quelques
minutes supplémentaires…
Ma
note : 8/10
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