Le
Loup de Wall Street
Dans
les années 1980, Jordan Belfort commence à travailler en tant que courtier en
bourse, dans une entreprise nommée L.F. Rothschild, à Wall Street. Il rencontre
Mark Hanna qui le prend sous son aile, ce dernier lui donne sa vision du
métier. Le 19 octobre 1987, alors que Jordan vient d'obtenir sa licence de
courtier, l'entreprise fait faillite à la suite du krach boursier, et Jordan
est licencié. Ce jour sera appelé Le Lundi Noir. La femme de Jordan, Teresa,
lui montre l'annonce d'une petite compagnie de courtage à Long Island, où un
courtier est recherché. En arrivant, Jordan se rend compte que l'entreprise ne
vend que des actions à trois sous, qui n'ont absolument aucune valeur. Il
utilise alors dans cette entreprise, tout le savoir qu'il a acquis à Wall
Street, et commence à bien gagner sa vie. Jordan rencontre par la suite Donnie
Azoff, un homme qui vit dans le même bâtiment que lui et travaille dans le
secteur des meubles pour enfants. Tout deux deviennent alors associés et créent
leur propre entreprise de courtage : Stratton Oakmont. Mais l'entreprise se
fait très vite remarquer par le FBI : en effet, Jordan et Donnie gagnent leur
argent de façon illégale, en employant la méthode du Pump and Dump, ce qui est
considéré comme une arnaque envers le client. C'est l'agent Patrick Denham qui
se charge de l'enquête. La création de cette entreprise marque le début de la
débauche pour Jordan ; la drogue et les prostituées font partie de son
quotidien.
Le Loup de Wall Street
Réalisation : Martin
Scorsese
Scénario : Terence
Winter, d'après les mémoires The Wolf of Wall Street de Jordan
Belfort
Musique : Howard
Shore
Production : Appian
Way, EMJAG Productions, Sikelia Productions et Red Granite
Pictures
Genre : Biopic,
comédie dramatique
Titre
en vo : The Wolf of Wall Street
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 25 décembre 2013
Durée : 179
mn
Casting :
Leonardo
DiCaprio : Jordan Belfort
Jonah
Hill : Donnie Azoff
Margot
Robbie : Naomi Belfort
Kyle
Chandler : Patrick Denham
Rob
Reiner : Max « Mad Max » Belfort,
le père de Jordan
Jon
Bernthal : Brad Bodnick
Jon
Favreau : Manny Riskin
Jean
Dujardin : Jean-Jacques Saurel
Cristin
Milioti : Teresa Petrillo
Matthew
McConaughey : Mark Hanna
Christine
Ebersole : Leah Belfort, la mère de Jordan
Shea
Whigham : le capitaine Ted Beecham
Katarina
Čas : Chantalle
P.
J. Byrne : Nicky Koskoff
Kenneth
Choi : Chester Ming
Brian Sacca
: Robbie Feiberg
Ethan Suplee
: Toby Welch
Barry Rothbart
: Peter DeBlasio
Jake Hoffman
: Steve Madden
Martin Klebba
: Frank Berry
Madison McKinley
: Heidi
Henry Zebrowski
: Alden Kupferberg
Stephen Kunken
: Jerry Fogel
Michael Nathanson
: Barry Kleinman
Robert Clohessy
: Nolan Drager
Joanna Lumley
: tante Emma
Jon Spinogatti
: Nicholas, le
majordome
Bo Dietl : lui-même
Jaleel White
: Steve Urkel,
dans la série La Vie de famille à la télévision
Reginald
VelJohnson : Carl
Winslow, dans la série La Vie de famille à la télévision
Spike Jonze
: Dwayne (non
crédité)
Jordan Belfort
: l'homme
présentant Jordan Belfort après une conférence
Mon
avis : Je le reconnais sans problème,
j’ai longtemps hésité avant de me décider, finalement, a regarder ce Loup
de Wall Street, non pas en raison de la présence de DiCaprio, loin de là,
non pas parce que ce long métrage revenait sur la vie d’un formidable escroc de
la finance (mais dans ce milieu là, qui ne l’est pas ?) mais surtout, au
risque d’en faire hurler certains, a cause de Martin Scorsese, un peu, car
entre le réalisateur et moi, ce fut toujours une histoire de tout ou rien mais
aussi, bêtement, car je me suis toujours grandement méfié des films portés au
nues par la critique. Or, avec Le Loup de Wall Street, je me suis
tromper sur toute la ligne, mais alors, pas qu’un peu ! Alors bien sur,
ici, j’ai eu droit a ce que je m’attendais au vu de la bande annonce et des
divers résumés lus depuis deux ans, c’est-à-dire, a une véritable orgie
ininterrompu où les maitres morts étaient sexe, drogue et… pas Rock’n Roll mais
argent ; ah oui, de l’argent, il en pleut a foison, par les fenêtres, dans
des mallettes, dans des comptes en Suisse, sur des lits et même dans des
corbeilles a papier tellement celui-ci coule a flot. Quant au sexe et a la
drogue, eh bien, comment dire… bah, on a droit a tout un florilège d’extrêmes
tous plus improbables les uns que les autres. Oui, la bande annonce n’avait pas
menti ! Mais, dirons certains, tout cela n’est pas exagéré, ne serais-ce
qu’un chouia ?! Eh ben ma foi, le pire, au vu des mémoires du sieur Jordan
Belfort (le vrai) et des multiples témoignages de ce petit monde de la finance,
même pas : alors oui, entre les prostitués, les lancers de nains, les
singes, les belles voitures, l’alcool et la drogue, Scorsese et Le Loup
de Wall Street n’ont strictement rien inventé… Cependant, un film sur
une bande de petits péteux prétentieux et bourrés de fric qui se défoncent
pendant presque trois heures, cela aurait put être complètement casse gueule,
ne serais-ce que pour le coté on ne peut plus détestable de la chose, or, il
n’en est rien, et ce, pour tout un tas de raisons qui, accessoirement, ont été
une fort bonne surprise ! Déjà, car Le Loup de Wall Street est
drôle, terriblement drôle, les situations les plus coquasses se succédant a
d’autres tout aussi ubuesques, car bon, entre une exagération de tous les
instants et des personnages tellement défoncés qu’ils en font n’importe quoi,
c’est fou le nombre de fois où j’ai tout bonnement explosé de rire –
d’ailleurs, malgré la thématique du film, celui-ci est plus second degré, par
moments, qu’on pourrait le penser. Ensuite, il y a bien entendu DiCaprio, tout
simplement exceptionnel : l’acteur aura dut attendre trop longtemps pour
avoir un Oscar – The Revenant – mais sincèrement, après avoir
vu Le Loup de Wall Street, il est clair qu’il le méritait amplement
au vu de sa performance, tout simplement ahurissante. D’ailleurs, et c’est là
aussi l’une des grandes forces de ce film, c’est d’avoir presque rendu
sympathique un personnage, Jordan Belfort, qui ne l’est pas le moins du
monde : véritable petite enflure, magouilleur de première, n’ayant jamais
hésité une seule seconde à abuser de la confiance des autres, qu’ils soient
pauvres ou riches, reconnaissons que c’est là un salaud de la pire espèce, or,
DiCaprio est tellement bon que cela passe, que l’on se prend de sympathie pour
cette ordure et que, même si on ne l’excuse jamais, loin de là, on n’arrive pas
non plus a le détester… Bref, avec Le Loup de Wall Street, Martin
Scorsese prouve qu’il est toujours capable de réaliser de très grands films
(même si je ne suis pas un fan inconditionnel du réalisateur), DiCaprio,
accessoirement, qu’il est un grand acteur, quand au film en lui-même, tout en
pointant du doigt le monde de la finance, détestable au possible, il n’en reste
pas moins, dans ses excès, un formidable défouloir on ne peut plus comique et
qui, ma foi, m’aura fait passer un très bon moment – et sincèrement, je ne
m’attendais pas a cela !
Points
Positifs :
- Le
Loup de Wall Street est un film incroyable de par ses excès :
complètement déjanté dans tous les sens du terme, il traite d’une thématique
réelle et peu reluisante, le monde de la finance, les traders qui brassent des
millions tout en arnaquant les gens, sans rien omettre de ses défauts mais
d’une telle manière que tout passe. Il faut dire que toutes ces orgies de sexe
et de drogues sont tellement excessives qu’elles en deviennent hilarantes.
-
Probablement la plus belle performance d’acteur de Leonardo DiCaprio, tout
bonnement habité par son personnage : franchement, le film lui doit
énormément et toutes ces scènes excessives, loufoques, où notre DiCaprio est le
plus souvent en pilotage automatique sont tout simplement
exceptionnelles !
-
Oui, DiCaprio méritait un Oscar pour sa performance dans ce film :
d’ailleurs, rien que pour la scène où, complètement défoncé, il essai de
rentrer dans sa voiture, il le méritait !
-
Si DiCaprio est bien évidement au-dessus de la meute, le reste du casting n’est
pas en reste et on a tout de même droit a une belle brochette d’ailleurs, avec,
en point d’orgue, Jonah Hill bien sur, mais aussi, Jean Dujardin tout
bonnement parfait en banquier suisse.
- Le
Loup de Wall Street dure presque trois heures !? Franchement, on
ne s’ennui pas une seule seconde.
-
L’esthétique de l’ensemble, la mise en scène, la façon qu’a DiCaprio, par
moments, de franchir le troisième mur et de prendre a parti le spectateur.
-
Une bande originale tout bonnement excellente.
Points
Négatifs :
- Le
Loup de Wall Street est un film excessif dans tous les sens du terme,
du coup, ce trop plein de sexe, drogue et autres délires risque de déplaire a
certains, plus mesurés.
-
DiCaprio est tellement bon dans son rôle que son personnage en deviendrait
presque sympathique par moments ; attention, c’est tout de même un beau
salaud !
-
Force est de constater que le fameux triptyque ascension-apogée-chute est
ultraclassique.
Ma
note : 8,5/10
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