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vendredi 22 mai 2020

MotorStorm Pacific Rift


MotorStorm Pacific Rift

MotorStorm Pacific Rift déboule à fond les ballons sur PS3 et parachute le joueur au milieu d'une île du Pacifique pour des courses encore plus folles. Sur 16 circuits variés, allant des marécages aux cimes des montagnes en passant par l'intérieur d'un volcan, conduisez toutes sortes de véhicules tout-terrain et démenez-vous pour trouver le chemin adéquat, seul contre l'IA ou jusqu'à 16 joueurs online.


MotorStorm Pacific Rift
Éditeur : Sony Computer Entertainment
Développeur : Evolution Studios
Concepteur : Paul Rustchynsky, Si Barlow
Date de sortie : 28 octobre 2008
Pays d’origine : Royaume-Uni
Genre : Jeu de course arcade
Mode de jeu : Solo, Multijoueur hors-ligne (4 joueurs), en ligne (16 joueurs)
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PlayStation 3

Mon avis : Voici un jeu pour le moins atypique, du moins, pour ce qui est de mes gouts personnels en softs vidéoludiques, MotorStorm Pacific Rift. Atypique ? Pour quelle raison vous demandez vous probablement ? Eh ben, pour être tout à fait franc, les jeux de courses, depuis… oh… toujours ou presque, cela n’a franchement jamais été ma tasse de thé. Il faut dire que les voitures et moi, ce n’est pas vraiment le grand amour – et je ne parle même pas des motos, déjà que sur un vélo, j’ai du mal, je vous laisse imaginer ma crainte de monter sur un deux-roues – et ce, depuis toujours : nul en mécanique, je les trouve, a 95%, moches (par contre, les anciennes d’avant-guerre étaient pas mal) et le seul intérêt que je leur reconnais, c’est de nous amener d’un point A à un point B… allez, je vous l’avoue, je n’ai même pas mon permis (même si des raisons médicales y sont aussi pour quelque chose). Alors, du coup, comment voulez-vous que je me passionne pour des jeux de courses, qui plus est des jeux où parfois, si vous n’êtes pas vous-mêmes des pilotes chevronnés, vous n’y trouverez aucun plaisir – hum, pourquoi je pense soudainement à Gran Turismo ? Mouais, c’est perdu d’avance, le genre n’est décidément pas pour moi et l’on aurait pu en rester là. Pourtant, occasionnellement, il m’est arrivé d’avoir quelques coups de cœur : Formula 1 97 du temps ou la F1 me disait encore quelque chose (hum, une douzaine d’années) et surtout, l’inimitable et inoubliable Need For Speed 3 – Hot Pursuit avec ses courses endiablés entre concurrents tout en essayant de s’échapper à la police… ah, que de bons souvenirs ! Mais bon, comme vous pouvez le constater, cela fait peu, très peu même… une infime goutte d’eau dans un océan vaste comme un monde et oui, effectivement, les jeux de course et moi, ce n’est pas ma tasse de thé. Et puis, une éternité après Need For Speed, ce MotorStorm Pacific Rift au titre pour le moins improbable, que je ne connaissais même pas et que je m’étais procurer uniquement pour m’amuser avec mes enfants, chose que je ne pouvais pas faire avec d’autres titres. Un jeu de course, pris un peu au hasard, qui ne me paraissait pas être bien compliquer, et qui me permettrait de sortir un peu de mon autisme habituel dont lequel me plonge les jeux vidéo – partager, c’est bien aussi, non ? Un jeu dont je n’attendais pas grand-chose et… qui m’a plu immédiatement et ce, dès la première fois que je l’ai essayé ! Etonnant, pour ne pas dire incroyable ?! Certes, j’en conviens, mais bon, ce MotorStorm Pacific Rift (oh le titre par contre, je n’y arrive pas) possédait en lui tous les atouts, ou presque, pour me plaire : environnements finalement bien plus variés que ceux a quoi je m’attendais (les circuits étant sur une ile, a la base, je craignais un peu la routine), choix plutôt intéressant de véhicules (cela va de la moto au Monster Truck en passant par le quad, le camion ou le 4/4), courses pour le moins endiablées et variés lors des différents et très nombreux défis (contre la montre, minimum de dégâts etc.) et surtout, non seulement, on n’est pas obliger d’être un Sébastien Loeb en puissance pour espérer remporter une course (mine de rien, pour moi, c’est important) mais en plus, ces fameuses courses… bah, c’est souvent du grand n’importe quoi avec des accidents spectaculaires en veux-tu en voilà (et l’on repart comme en 40), et même, environnements oblige, des chutes dans le vide tellement impressionnantes que, par moments, on se surprend à faire exprès de faire le grand plongeon ! Bref, un tel jeu, pour un type comme moi qui ne veux pas se prendre la tête, c’est le bonheur, alors, quand on est à plusieurs, vous imaginer le délire et les fous rires ! Bien évidemment, aux yeux des puristes, un titre comme MotorStorm Pacific Rift ne trouvera guère grâce à leurs yeux, mais, comme il me plait à le dire souvent : fuck les puristes ! Ici, ce qui compte, ce n’est pas de savoir qui a la plus grosse… euh, pardon, qui est le meilleur pilote, mais de s’amuser, de pousser ses adversaires dans le vide voir même d’y aller soit même… sans oublier de la remporter cette fichue course tout de même, non mais ! A plusieurs, vous prendrez indéniablement votre pied, croyez-moi, et seul, vous n’en serez pas loin non plus, et puis, vu la quantité de défis à réussir, au moins, vous en aurez pour votre argent surtout que, mine de rien, ceux-ci deviennent vite captivants. Alors oui, dans la grande histoire des jeux vidéo, MotorStorm Pacific Rift ne restera pas dans les annales, mais dans la mienne, celle des jeux qui m’auront marqué, sa place sera déjà plus conséquente, et, quelque part, pour moi, c’est surtout cela qui compte avant tout.


Points Positifs :
- Le coté jouissif du concept qui vous fera passer de très bons moments avec des courses endiablées dans des décors divers et retors, sans oublier, bien entendu, les nombreux concurrents qui nous donneront bien du fil à retordre !
- Bien entendu, un soft comme MotorStorm Pacific Rift mérite le détour si vous jouez à plusieurs, ce qui est le cas ici, et, plus particulièrement, non pas en ligne, uniquement, mais avec des amis, la famille, dans votre salon… et là, c’est un pur régal !
- Coté graphismes, pour l’époque, ce jeu s’en tire plutôt bien et il faut reconnaitre que les divers circuits sont plutôt pas mal.
- Une jouabilité au top, différente suivant le choix de véhicule que vous effectuerez : motos, quads, voitures, camions, etc.

Points Négatifs :
- Bon, cela reste un simple soft de course automobile particulièrement typé arcade avec les exagérations qui vont avec, c’est-à-dire que les puristes du genre passeront probablement leur chemin.
- Un mode histoire dont on se moque royalement, le plaisir étant, bien entendu, ailleurs.
- Y jouer seul n’apporte pas de grand intérêt…

Ma note : 7,5/10

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