MotorStorm
Pacific Rift
MotorStorm
Pacific Rift déboule à fond les ballons
sur PS3 et parachute le joueur au milieu d'une île du
Pacifique pour des courses encore plus folles. Sur 16 circuits variés, allant
des marécages aux cimes des montagnes en passant par l'intérieur d'un volcan,
conduisez toutes sortes de véhicules tout-terrain et démenez-vous pour trouver
le chemin adéquat, seul contre l'IA ou jusqu'à 16 joueurs online.
MotorStorm Pacific Rift
Éditeur
: Sony
Computer Entertainment
Développeur
: Evolution
Studios
Concepteur
: Paul
Rustchynsky, Si Barlow
Date
de sortie : 28 octobre 2008
Pays
d’origine : Royaume-Uni
Genre
: Jeu
de course arcade
Mode
de jeu : Solo, Multijoueur hors-ligne (4 joueurs), en
ligne (16 joueurs)
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PlayStation
3
Mon
avis : Voici un jeu pour le moins atypique, du
moins, pour ce qui est de mes gouts personnels en softs vidéoludiques, MotorStorm
Pacific Rift. Atypique ? Pour quelle raison vous demandez vous probablement
? Eh ben, pour être tout à fait franc, les jeux de courses, depuis… oh…
toujours ou presque, cela n’a franchement jamais été ma tasse de thé. Il faut
dire que les voitures et moi, ce n’est pas vraiment le grand amour – et je ne
parle même pas des motos, déjà que sur un vélo, j’ai du mal, je vous laisse
imaginer ma crainte de monter sur un deux-roues – et ce, depuis toujours :
nul en mécanique, je les trouve, a 95%, moches (par contre, les anciennes
d’avant-guerre étaient pas mal) et le seul intérêt que je leur reconnais, c’est
de nous amener d’un point A à un point B… allez, je vous l’avoue, je n’ai même
pas mon permis (même si des raisons médicales y sont aussi pour quelque chose).
Alors, du coup, comment voulez-vous que je me passionne pour des jeux de
courses, qui plus est des jeux où parfois, si vous n’êtes pas vous-mêmes des
pilotes chevronnés, vous n’y trouverez aucun plaisir – hum, pourquoi je pense
soudainement à Gran Turismo ? Mouais, c’est perdu d’avance, le
genre n’est décidément pas pour moi et l’on aurait pu en rester là. Pourtant,
occasionnellement, il m’est arrivé d’avoir quelques coups de cœur : Formula 1 97 du
temps ou la F1 me disait encore quelque chose (hum, une douzaine d’années) et
surtout, l’inimitable et inoubliable Need For Speed 3 – Hot Pursuit avec ses courses endiablés entre
concurrents tout en essayant de s’échapper à la police… ah, que de bons
souvenirs ! Mais bon, comme vous pouvez le constater, cela fait peu, très
peu même… une infime goutte d’eau dans un océan vaste comme un monde et oui,
effectivement, les jeux de course et moi, ce n’est pas ma tasse de thé. Et
puis, une éternité après Need For Speed, ce MotorStorm
Pacific Rift au titre pour le moins improbable, que je ne connaissais
même pas et que je m’étais procurer uniquement pour m’amuser avec mes
enfants, chose que je ne pouvais pas faire avec d’autres titres. Un
jeu de course, pris un peu au hasard, qui ne me paraissait pas être bien
compliquer, et qui me permettrait de sortir un peu de mon autisme habituel dont
lequel me plonge les jeux vidéo – partager, c’est bien aussi, non ? Un jeu
dont je n’attendais pas grand-chose et… qui m’a plu immédiatement et ce, dès la
première fois que je l’ai essayé ! Etonnant, pour ne pas dire
incroyable ?! Certes, j’en conviens, mais bon, ce MotorStorm
Pacific Rift (oh le titre par contre, je n’y arrive pas) possédait en
lui tous les atouts, ou presque, pour me plaire : environnements
finalement bien plus variés que ceux a quoi je m’attendais (les circuits étant
sur une ile, a la base, je craignais un peu la routine), choix plutôt
intéressant de véhicules (cela va de la moto au Monster Truck en passant par le
quad, le camion ou le 4/4), courses pour le moins endiablées et variés lors des
différents et très nombreux défis (contre la montre, minimum de dégâts etc.) et
surtout, non seulement, on n’est pas obliger d’être un Sébastien Loeb en
puissance pour espérer remporter une course (mine de rien, pour moi, c’est
important) mais en plus, ces fameuses courses… bah, c’est souvent du grand
n’importe quoi avec des accidents spectaculaires en veux-tu en voilà (et l’on
repart comme en 40), et même, environnements oblige, des chutes dans le vide
tellement impressionnantes que, par moments, on se surprend à faire exprès de
faire le grand plongeon ! Bref, un tel jeu, pour un type comme moi qui ne
veux pas se prendre la tête, c’est le bonheur, alors, quand on est à plusieurs,
vous imaginer le délire et les fous rires ! Bien évidemment, aux yeux des
puristes, un titre comme MotorStorm Pacific Rift ne trouvera
guère grâce à leurs yeux, mais, comme il me plait à le dire souvent : fuck
les puristes ! Ici, ce qui compte, ce n’est pas de savoir qui a la plus
grosse… euh, pardon, qui est le meilleur pilote, mais de s’amuser, de pousser
ses adversaires dans le vide voir même d’y aller soit même… sans oublier de la
remporter cette fichue course tout de même, non mais ! A plusieurs, vous
prendrez indéniablement votre pied, croyez-moi, et seul, vous n’en serez pas
loin non plus, et puis, vu la quantité de défis à réussir, au moins, vous en
aurez pour votre argent surtout que, mine de rien, ceux-ci deviennent vite
captivants. Alors oui, dans la grande histoire des jeux vidéo, MotorStorm
Pacific Rift ne restera pas dans les annales, mais dans la mienne,
celle des jeux qui m’auront marqué, sa place sera déjà plus conséquente, et,
quelque part, pour moi, c’est surtout cela qui compte avant tout.
Points
Positifs :
- Le
coté jouissif du concept qui vous fera passer de très bons moments avec des
courses endiablées dans des décors divers et retors, sans oublier, bien
entendu, les nombreux concurrents qui nous donneront bien du fil à retordre !
-
Bien entendu, un soft comme MotorStorm Pacific Rift mérite le
détour si vous jouez à plusieurs, ce qui est le cas ici, et, plus
particulièrement, non pas en ligne, uniquement, mais avec des amis, la famille,
dans votre salon… et là, c’est un pur régal !
-
Coté graphismes, pour l’époque, ce jeu s’en tire plutôt bien et il faut
reconnaitre que les divers circuits sont plutôt pas mal.
-
Une jouabilité au top, différente suivant le choix de véhicule que vous effectuerez :
motos, quads, voitures, camions, etc.
Points
Négatifs :
-
Bon, cela reste un simple soft de course automobile particulièrement typé
arcade avec les exagérations qui vont avec, c’est-à-dire que les puristes du
genre passeront probablement leur chemin.
-
Un mode histoire dont on se moque royalement, le plaisir étant, bien entendu,
ailleurs.
-
Y jouer seul n’apporte pas de grand intérêt…
Ma
note : 7,5/10
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