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dimanche 10 mai 2020

Ziggy Stardust – The Motion Picture


Ziggy Stardust – The Motion Picture

David Bowie

1 - Intro (Beethoven's Ninth Symphony de Ludwig van Beethoven) 1:05
2 - Hang on to Yourself (Bowie) 2:55
3 - Ziggy Stardust (Bowie) 3:19
4 - Watch That Man (Bowie) 4:14
5 - Wild Eyed Boy From Freecloud (Bowie) 3:15
6 - All the Young Dudes (Bowie) 1:38
7 - Oh! You Pretty Things (Bowie) 1:46
8 - Moonage Daydream (Bowie) 6:25
9 - Changes (Bowie) 3:36
10 - Space Oddity (Bowie) 5:05
11 - My Death (Jacques Brel, Mort Shuman) 7:20
12 - Intro (William Tell Overture de Gioacchino Rossini) 1:01
13 - Cracked Actor (Bowie) 3:03
14 - Time (Bowie) 5:31
15 - The Width of a Circle (Bowie) 15:45
16 - Let's Spend the Night Together (Jagger, Richards) 3:02
17 - Suffragette City (Bowie) 4:32
18 - White Light/White Heat (Lou Reed) 4:01
19 - Farewell Speech (Bowie) 0:39
20 - Rock 'n' Roll Suicide (Bowie) 5:17


Ziggy Stardust – The Motion Picture
Musicien : David Bowie
Parution : 01 avril 2003
Enregistré : 03 juillet 1973
Durée : 83:33
Genre : Glam Rock, Art Rock
Producteur : David Bowie, Mike Moran, Tony Visconti
Label : RCA

Musiciens :
David Bowie : chant, guitares, saxophone, harmonica
Mick Ronson : guitare, basse, voix
Trevor Bolder : basse
Mick Woodmansey : batterie
Mike Garson : piano, mellotron, orgue
Ken Fordham : saxophone
Jim Hutchinson : guitare rythmique, voix
Brian Wilshaw : saxophone, flute
Geoffrey MacCormac : voix, percussion

Mon avis : Lors des débuts de ce blog, mes premières critiques musicales avaient été consacrées aux albums studios du grand (par le talent) David Bowie, sans nul doute l’un des artistes les plus importants de ces cinquante dernière années et qui, comme chacun sait, nous a quitter il y a quelques semaines. Cependant, si les albums studios du maitre sont depuis longtemps entrés dans la légende, pour ce qui est des performances lives, on ne peut pas dire que les quelques productions de Bowie en public aient vraiment marquer les esprits… quoi que… quoi que, en fait, c’est probablement là l’une des choses les plus injustes qui soient a l’encontre du chanteur aux faux yeux vairons puisque, a y regarder de plus prêt, ces opus méritent, également, que l’on s’y attarde, et, histoire de continuer à rendre hommage à celui qui restera à jamais comme mon artiste préféré, commençons justement par le tout premier, un certain Ziggy Stardust – The Motion Picture… Souvent sous-estimé, souvent raillé, ce live enregistré le 3 juillet 1973 alors que Bowie faisait, a la surprise générale (y compris de son groupe) ses adieux avec le personnage de Ziggy Stardust, mérite non seulement qu’on s’y attarde avec un regard nouveau, car la chose, comme souvent, est bien plus complexe qu’elle pourrait paraitre de prime abord. Ainsi, déjà, Ziggy Stardust – The Motion Picture est un live qui connu plusieurs vies : enregistré en 1973, publié uniquement dix ans plus tard, en 1983 donc, dans une première mouture loin d’être parfaite (d’où, forcément, bien des critiques), ce ne fut qu’en 2003 et après la remastérisation de Tony Visconti est l’ajout de quelques titres que, enfin, il atteint les sommets qu’il méritait depuis le départ ! Car la première chose qui saute aux yeux, ou plutôt aux oreilles, a l’écoute de ce Ziggy Stardust – The Motion Picture, c’est que, coté son, tout cela est plutôt bon pour ne pas dire excellent : ainsi, le groupe est au top, Mick Ronson totalement endiablé (écouté donc le sur The Width of a Circle), quand a Bowie, eh bien, affirmer qu’il chante comme un Dieu ne serait que dire la stricte vérité ! Ensuite, il y a les chansons, pour la plupart, des morceaux du chef d’œuvre absolu que fut The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars mais aussi certaines de Aladdin Sane ; ajoutons a cela quelques belles surprises comme la reprise de White Light/White Heat de Lou Reed ou le My Death de Jacques Brel et l’on obtient, au final, un joyeux melting pot de ce qu’étaient, musicalement parlant, David Bowie et les Spiders from Mars a l’époque, c’est-à-dire, un chanteur déjà énorme et un groupe qui l’était tout autant… Bien entendu, a la toute fin de ce live et avant un magnifique Rock 'n' Roll Suicide, Bowie mettra fin a l’aventure Ziggy Stardust, au grand désarroi de ses fans d’alors, mais bon, avec du recul, ce fut une excellente chose, le Duc pouvant ainsi sortir du carcan où il s’était enfermé et s’envoler vers d’autres horizons, tout aussi bons…


Points Positifs :
- Complètement sous-estimé voir raillé depuis sa sortie, ce live n’en reste pas moins l’un des tous meilleurs de David Bowie, pour la qualité intrinsèque de l’ensemble (chansons, groupe au top, remastérisation) mais aussi, ne l’oublions pas, pour le coté historique de la chose : après tout, a la toute fin de celui-ci, Bowie fait ses adieux au personnage de Ziggy Stardust.
- Musicalement, quelle énergie ! Non seulement le groupe est au top de sa forme et livre une prestation éblouissante mais Bowie, lui, il chante divinement bien, se donnant cœur et âme a sa prestation !
- La remastérisation de Tony Visconti et datant de 2003 est bien évidement pour beaucoup pour la qualité de cet album, bien différent de sa première version sortie deux décennies auparavant.
- Une belle petite compilation de quelques unes des meilleures chansons de Bowie de l’époque ainsi que deux belles reprises : White Light/White Heat de Lou Reed et My Death de Jacques Brel.

Points Négatifs :
- On voudrait toujours plus, bien évidement, et quel dommage qu’il n’y ait pas Aladdin Sane (la chanson, pas l’album) ou Life on Mars, pour ne citer que deux superbes chansons. Après, je ne sais même pas si Bowie les interprétait lors de cette tournée !?
- Bien évidement, Ziggy Stardust – The Motion Picture est un album live donc, les chansons sont forcément différentes, certaines sont aussi bonnes mais il y a une ou deux qui restent un peu en deçà… après, c’est une affaire de gouts…
- Justement, je n’ai jamais aimé la reprise du Let's Spend the Night Together des Stones ; ce n’était pas déjà le cas dans Aladdin Sane, ça l’est encore moins ici.

Ma note : 8/10

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