Rome
– Saison 2
Marc
Antoine, témoin impuissant du meurtre de César, échappe de peu à la mort à son
tour et prend la fuite. Le testament de César révèle qu'il fait d'Octave son
fils adoptif et son unique héritier. Alors que Servilia prépare sa revanche sur
Atia, le jeune Octave propose son plan pour la contrecarrer. Vorenus est quant
à lui fou de chagrin et, dans son désespoir, il maudit ses enfants.
Rome – Saison 2
Réalisation
: John Milius, William J. MacDonald, Bruno Heller
Scénario : John Milius, William J. MacDonald, Bruno Heller
Musique : Jeff
Beal
Production : HBO,
BBC Two, Rai 2
Genre : Série
historique
Titre
en vo : Rome – Season 2
Pays
d’origine : Etats-Unis, Royaume-Uni, Italie
Chaîne
d’origine : HBO, BBC Two, Rai 2
Diffusion
d’origine : 14 janvier 2007 – 25 mars 2007
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 10 x 50 minutes
Casting :
Kevin
McKidd : Lucius Vorenus
Ray
Stevenson : Titus Pullo
James
Purefoy : Marc Antoine
Max
Pirkis/ Simon Woods : Octave
Polly
Walker : Atia
Lindsay
Duncan : Servilia
Tobias
Menzies : Brutus
Kerry
Condon : Octavia
David
Bamber : Cicéron
Allen
Leech : Agrippa
Nicholas
Woodeson : Posca
Lee
Boardman : Timon
Chiara
Mastalli : Eirene
Zuleikha
Robinson : Gaia
Lyndsey
Marshal : Cléopâtre
Guy
Henry : Cassius
Alex
Wyndham : Mécène
Coral
Amiga : Vorena
Michael
Nardone : Mascius
Daniel
Cerqueira : Memmio
Alice
Henley : Livia
Camilla
Rutherford : Jocaste
Ronan
Vibert : Lépide
Rick
Warden : Quintus Pompée
Lorcan
Cranitch : Erastes Fulmen
Esther
Hall : Lyde
Ian
McNeice : le crieur public
Mon
avis : Après une première saison haute en
couleur et plutôt captivante, ce fut avec un certain enthousiasme que je m’étais
lancer dans le visionnage de la suite de Rome
et que j’ai donc découvert la suite et la fin des aventures de Lucius Vorenus
et Titus Pullo, deux anciens légionnaires de la 13eme légion de César, mais
aussi et surtout, de la prise de pouvoir d’un certain Octave et de sa lutte
sans merci contre Marc Antoine. Mais bon, comme il est coutume de le dire,
mieux vaut tard que jamais et, malgré les deux années écoulées, assez
rapidement, je me replongeais avec plaisir, que dis-je, avec bonheur, dans ce
qui restera sans nul doute comme l’une des meilleures reconstitutions
historiques de la Rome antique, si ce n’est la meilleure ! En effet, et
comme je l’avais souligné lors de ma critique de la première saison, ici, nous
sommes à mille lieux des fastes hollywoodiens et c’est tant mieux : la
Rome présentée a l’écran est belle et sale a la fois, elle est attirante et
repoussante, quand a ses habitants, eh bien, ils sont a l’image de leur ville,
c’est-à-dire qu’ils savent très bien être terribles. Et justement, rien ne
représente mieux cette image qu’Octave, celui qui finira par prendre le
pouvoir, a l’issu d’une longue lutte face a l’ancien lieutenant de Jules César,
Marc Antoine, jeune ambitieux et calculateur, d’une froideur et d’une
intelligence rare. A l’opposé, Antoine, bon vivant et grand amoureux des femmes
et des excès en tout genre, apparait finalement plus sympathique et, quelque
part, sa fin a quelque chose de grandiose malgré sa défaite. L’amateur
d’histoire retrouvera donc avec plaisir tous ces éléments qui avaient déjà fait
la force de la première saison – même si condensés, faute de place –
c’est-à-dire, cette exactitude historique, du moins dans les grandes lignes.
Curieusement, sans César, l’intrigue s’avère être bien plus passionnante et il
est clair que cette lutte entre Octave et Marc Antoine nous tiendra en haleine
tout au long de ces dix épisodes. Bien davantage, par ailleurs, que le sort des
deux héros de l’histoire, Lucius Vorenus et Titus Pullo : certes, leur
présence a l’écran est importante, certes, on suit avec plaisir le devenir de
leur sort, mais bon, en comparaison des luttes de pouvoirs des puissants, il
n’y a pas photo, et de loin ! Au final, cette seconde saison de Rome aura
réussi le pari d’être encore meilleure que sa devancière, déjà très bonne,
dommage juste que, faute de moyens, la série en soit restée a deux saisons
uniquement, ce qui fait que, toutes les intrigues censées être développées par
la suite aient été ajoutées dans les derniers épisodes, histoire de conclure
l’histoire, mais bon, malgré cela, Rome reste une excellente
série historique, probablement l’une des meilleures !
Points
Positifs :
-
Ceux qui auront apprécié la première saison de Rome auront l’agréable
surprise de découvrir que cette seconde est encore meilleure : plus
condensé, l’intrigue se révèle passionnante et il faut dire que la lutte entre
Octave et Marc Antoine est moins connue que la vie de César, ce qui est, mine
de rien, un petit plus.
-
La lutte de pouvoir entre Octave et Marc Antoine nous tient en haleine tout au
long de la saison et il est fort plaisant de voir l’évolution du premier, jeune
adolescent doué au début et qui, au fil du temps, réussira à parvenir à ses
fins en battant son ainé, bien plus charismatique.
-
Une reconstitution historique toujours aussi parfaite, que ce soit de la ville
de Rome mais aussi des coutumes romaines ou égyptiennes, les costumes, etc.
-
Un casting a la hauteur de l’événement, avec, selon moi, une mention spéciale a
James Purefoy qui interprète Marc Antoine et a Polly Walker dans le rôle de
Atia.
-
N’oublions pas Lucius Vorenus et Titus Pullo, car s’ils apparaissent un peu en
retrait au vu des enjeux en courts, ils n’en restent pas moins liés, comme dans
la première saison, aux principaux événements, et le sort qui s’abat sur eux,
fait que l’on a envie de suivre leur destin.
-
Une Cléopâtre étonnante, certes, mais peut-être plus proche de l’original que
celle des films hollywoodiens.
-
Le générique, bien entendu, excellent.
Points
Négatifs :
-
Prévu a la base sur quatre ou cinq saisons, Rome souffre
indéniablement de son arrêt dès la seconde, du coup, la plupart des événements
censés être développés par la suite – dans les grandes lignes, toute la partie
se déroulant en Egypte – est ajoutée a la va-vite a la fin de cette seconde
saison, d’où cette impression que les événements s’enchainent un poil trop
rapidement du coup.
-
En dehors l’affrontement entre les forces d’Octave et de Marc Antoine d’un coté
et celles de Brutus de l’autre – et encore – la série fait l’impasse sur les
grandes batailles rangées, ce qui, ma foi, est fort dommage…
Ma
note : 8/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire