The
Division Bell
Pink Floyd
1 - Cluster One (David Gilmour, Richard Wright) 5:58
2 - What Do You
Want from Me (David
Gilmour, Richard Wright, Polly Samson) 4:21
3 - Poles
Apart (David
Gilmour, Polly Samson, Nick Laird-Clowes) 7:04
4 -
Marooned (David
Gilmour, Richard Wright) 5:29
5 - A Great Day
for Freedom (David
Gilmour, Polly Samson) 4:17
6 - Wearing the
Inside Out (Anthony
Moore, Richard Wright) 6:49
7 - Take It
Back (David Gilmour, Polly
Samson, Nick Laird-Clowes, Bob Ezrin) 6:12
8 - Coming Back
to Life (David
Gilmour) 6:19
9 - Keep
Talking (David Gilmour,
Richard Wright, Polly Samson) 6:11
10 - Lost for
Words (David
Gilmour, Polly Samson) 5:14
11 - High
Hopes (David
Gilmour, Polly Samson) 8:32
The Division
Bell
Musicien : Pink Floyd
Parution
: 28 mars 1994
Enregistré : 1993
Durée : 66:32
Genre
: Rock
progressif
Producteur : David
Gilmour, Bob Ezrin
Label
: Columbia/EMI
Musiciens :
David Gilmour : chant, guitare, basse, claviers, production,
programmation
Rick Wright : claviers, piano, chant principal sur Wearing the
Inside Out
Nick Mason : batterie, percussion, programmation
Jon Carin : programmation, claviers additionnels
Tim Renwick : guitares
Guy Pratt : basse
Gary Wallis : percussions
Dick Parry : saxophone ténor
Bob Ezrin : claviers, percussions, production et composition
sur Take It Back
Anthony Moore : composition sur Wearing the Inside Out
Michael Kamen : arrangement de l'orchestre
Stephen Hawking : voix numérique sur Keep Talking
Carol Kenyon : chœurs
Sam Brown : chœurs
Durga McBroom : chœurs
Jackie Sheridan : chœurs
Rebecca Leigh-Willis : chœurs
Mon
avis : Avec The Division Bell,
il est évidant que je m’attaque aujourd’hui à l’un des albums les plus clivant de
ce formidable et excellent groupe que fut Pink Floyd. Histoire de se remettre
dans le contexte, il faut se souvenir que cet opus, paru en 1994, fut le second
et le dernier – du moins, avant bien longtemps – a paraitre après le départ du
génial mais irascible et tyrannique Roger Waters, après la sortie de The
Final Cut, en 1983, qui, déjà, était un album solo du bassiste avec Gilmour
et Mason qui se contentaient de jouer les utilités, Wright ayant été viré comme
un malpropre lors des cessions de The Wall,
quelques années auparavant. Piqué au vif, David Gilmour décida de sauver le
navire Pink Floyd et, accompagné par Nick Masson et Richard Wright, revinrent
sur le devant de la scène en 1987 avec A Momentary Lapse of Reason,
opus très moyen qui, lui, était un album solo du guitariste sous le nom de Pink
Floyd… Ainsi, tandis que les démêlés judiciaires entre Waters et les trois
autres s’étaient calmées au fil des ans, Gilmour et ses comparses revinrent, un
beau matin de mars 1994 avec The Division Bell, album nettement
plus aboutit que son prédécesseur mais qui, il faut le reconnaitre, est loin
d’être aussi bon que ceux de la période dorée du groupe, c’est-à-dire, celle
qui alla des débuts et qui prit fin avec The Wall. Bien entendu,
ici, les fans absolus de Roger Waters trouveront à redire, estimant, à juste
titre, que Pink Floyd, sans son bassiste génial mais imbuvable, ce n’était plus
la même chose, cependant, avec du recul et en toute franchise, même si The
Division Bell n’est pas un grand album, il apparait comme étant
suffisamment réussi pour, encore un quart de siècle après sa sortie, tenir
suffisamment la route et nous prouver, définitivement – mais qui en doutait
encore – que Pink Floyd, ce n’était pas seulement Roger Waters et que les trois
autres en avaient encore sous le coude. Ainsi, certains titres sortent
nettement du lot dans cet opus comme Poles Apart, What Do
You Want from Me, Keep Talking, Lost for Words, Take
It Back (qui sonne curieusement comme U2), Wearing the Inside
Out (de Richard Wright) ou les deux instrumentaux que sont Cluster
One et Marooned, quand à High Hopes qui
clôture le bal, il est évidant que nous avons là le meilleur titre de l’album,
un titre qui, accessoirement, n’a rien en envier aux plus belles chansons du
groupe… Une belle flopée, donc, uniquement contrebalancée par le fait que les
autres chansons sont nettement plus moyennes et que, dans l’ensemble, The
Division Bell est trop long selon moi et que l’on peut regretter que
certaines chansons font davantage remplissage qu’autre chose, mais bon, malgré
ses faiblesses, malgré son coté plus pop que progressif, difficile, pour moi,
de ne pas apprécier The Division Bell, un album sympathique, celui
de la fin de ce qui fut l’un des plus grands groupes de tous les temps et puis,
quelque part, ce fut aussi le tout premier de Pink Floyd que je me suis
procurer, alors, quelque part, probablement que cela joue aussi un peu…
Points
Positifs :
-
Le dernier album de Pink Floyd – si l’on fait abstraction de The
Endless River, paru en 2014 et qui est un opus de chutes de studios
de The Division Bell – et, même si ce n’est nullement un
incontournable du groupe, celui-ci reste suffisamment bon et aboutit pour ravir
les fans une toute dernière fois, surtout qu’ici et contrairement A
Momentary Lapse of Reason, nos trois compères sont en forme et le prouvent
fort bien.
-
Si High Hopes est, incontestablement, la meilleure chanson de
cet album et n’a pas à rougir des anciens succès du groupe, The
Division Bell comporte moult titres qui méritent le détour comme Poles
Apart, What Do You Want from Me, Keep Talking, Lost
for Words, Take It Back, Wearing the Inside Out ainsi
que les deux instrumentaux que sont Cluster One et Marooned.
-
Musicalement, The Division Bell est nettement plus pop que
progressif dans l’ensemble, cependant, cette ultime évolution du groupe n’est
nullement un problème et le son du groupe est plutôt appréciable ici.
-
Une pochette culte et qui est devenue une des plus connues et réussies du groupe,
ce qui est pour le moins amusant lorsque l’on connait le contexte de l’époque.
-
C’est mon tout premier Pink Floyd, cela compte un peu tout de même !
Points Négatifs :
- Si The
Division Bell comporte moult bonnes chansons, d’autres sont nettement
plus moyennes et font un peu remplissage dans un album qui apparait, avec du
recul, comme étant un poil trop long – support CD oblige.
-
Bien entendu, les fans absolus de Roger Waters ne trouveront pas leur compte
ici. D’un autre coté, le bassiste manque énormément au groupe et malgré tous
ses défauts, son talent certain de maitre d’œuvre et de concepteur génial est
un moins évidant pour Pink Floyd…
-
L’évolution vers des compositions plus pop n’aura pas plu à tout le monde –
d’ailleurs, Take It Back sonne curieusement comme U2 !
Ma note : 7,5/10
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