1 - One of These Days (David Gilmour, Nick Mason, Roger Waters,
Richard Wright) 5:57
Chant :
Instrumental
2
- A Pillow of Winds (David Gilmour, Roger Waters) 5:13
Chant :
David Gilmour
3
- Fearless (inclut You'll Never Walk Alone) (David
Gilmour, Roger Waters (Rodgers, Hammerstein)) 6:08
Chant :
David Gilmour
4
- San Tropez (Roger Waters) 3:43
Chant :
Roger Waters
5
- Seamus (David Gilmour, Nick Mason, Roger Waters,
Richard Wright) 2:15
Chant :
David Gilmour
6
- Echoes (David Gilmour, Nick Mason, Roger Waters,
Richard Wright) 23:31
Chant :
David Gilmour, Richard Wright
Meddle
Musicien
: Pink
Floyd
Parution
: 30 octobre 1971
Enregistré : janvier
1971 – août 1971
Durée : 46:48
Genre
: Rock
Progressif
Producteur : Pink
Floyd
Label
: Harvest,
Columbia
Musiciens :
David
Gilmour : guitare électrique (1-4, 6), guitare
acoustique (2, 3, 5), basse en unisson avec Waters (1), harmonica (5), chant
(2, 3, 5, 6)
Roger
Waters : basse (1-6), guitare acoustique et chant
(4)
Richard
Wright : orgue Hammond (1, 2, 6), orgue Farfisa
(6), piano (3-6), EMS VCS3 (1), chant (6)
Nick
Mason : batterie (1, 3, 4, 6), percussion (2-4,
6), voix (1)
Seamus
(le chien de Steve Marriott) : aboiements et
hurlements (5)
Supporters
du Liverpool Football Club : chœurs sur You'll
Never Walk Alone (3)
Mon
avis : Après un Atom
Heart Mother qui brillait davantage par son titre éponyme et par
sa pochette cultissime – une vache dans un pré, comme quoi, les choses les plus
simples sont souvent les meilleures – force est de constater que Pink Floyd, un
an plus tard, se fit rappeler au bon souvenir de ses fans et des amateurs de
musique par un nouvel opus qui, curieusement, reprend, grosso modo, la même
structure que son prédécesseur. En effet, dans Meddle, nous avons
droit, à nouveau, à un titre – ici, le somptueux Echoes – qui
occupe toute une face avec ses 23 minutes au compteur tandis que l’autre nous
propose des titres plus courts et, accessoirement, moins aboutis – la seule
différence, finalement, est le fait que Atom Heart Mother se
trouvait en face A et Echoes en face B. Bref, au vu de mon
ressentit vis-à-vis de Atom Heart Mother, il y avait de quoi se
dire que je risquais de ne pas être le plus grand fan ce Meddle,
pourtant, a bien y regarder, celui-ci, malgré sa pochette franchement moche –
une oreille sous l’eau, bof – est nettement plus réussie même s’il n’est pas
exempt de défauts… Débutons par les choses qui fâchent et, donc, par ce Seamus qui
est, peut-être, une des pires chansons du groupe : espèce de blues avec le
chien de Steve Marriott, un ami de Gilmour, qui aboie et qui hurle a la mort,
franchement, c’est limite… Ensuite, il y a le cas Fearless, sympathique
ballade comme le groupe savait nous en proposer et qui est gâché par
l’inclusion incongrue des chants des supporters de Liverpool ! Bien
dommage car le titre en lui-même est plutôt pas mal. Un peu, finalement,
comme A Pillow of Winds et le jazzy San Tropez qui
sont des chansons agréables à défaut d’être inoubliables. Ceci étant dit, il
reste deux titres et les deux incontournables de cet album : le très
nerveux One of These Days et, bien évidement, le sublime Echoes…
Au sujet de celui-ci, que dire de plus qu’il n’a pas déjà été dit ?
Dantesque ! Orgasmique ! Voyage extatique de plus de vingt-trois
minutes, voilà un des plus grand morceaux de Pink Floyd, un des plus ambitieux,
un des plus inspiré, un des plus envoûtant et que sais-je encore... Une
véritable Odyssée qui multiplie les moments de bravoure et les
instants purement magiques, n’ayant l’air de rien mais donnant tout son charme
et sa force à cette œuvre incomparable. Ecouter Echoes, c’est être
confronté à une multitude d’émotions, sans forcer, tout en gardant une parfaite
cohérence, conférant au morceau un pouvoir purement enchanteur. Bref, du
bonheur à l’état pur ! Vous l’avez compris, sans être un chef d’œuvre
absolu – le groupe fera nettement mieux ensuite et dès l’album suivant, un
certain Dark Side on the Moon – Meddle est,
indéniablement, un très bon album de Pink Floyd. Certes, Echoes y
est pour beaucoup tellement ce titre frôle la perfection absolue, mais bon,
malgré quelques faiblesses et quelques titres un peu en-deçà, l’album, dans on
ensemble, est suffisamment bon pour ravir les fans de ce qui restera,
indéniablement, comme étant un des plus grands groupes de l’histoire de la
musique !
Points
Positifs :
-
Si l’on ne devait en retenir qu’un seul, ce serait Echoes, sans
aucun doute ! Morceau énorme et dantesque, long de plus de 23 minutes, il
justifie à lui tout seul l’achat de cet album. Il faut dire que celui-ci frôle
avec la perfection absolue et est, sans aucun doute, une des toutes meilleures
compositions du groupe. Et puis, ce mélange des voix de Wright et de Gilmour
est un pur bonheur !
-
Si Echoes écrase naturellement cet album de par sa
magnificence, le reste de Meddle n’est pas à jeter non plus et
un titre comme One of These Days, qui ouvre le bal, est un pur régal
qui mérite largement le détour.
-
Si l’on fait abstraction du chant des supporters de Liverpool, il est évidant
que Fearless est une très bonne chanson.
- A
Pillow of Winds et le jazzy San Tropez sont deux
titres sympas, sans prétentions, qui s’écoutent…
Points Négatifs :
-
Désolé mais Seamus avec le chien qui hurle a la mort, je ne
peux pas ! Mais qu’est-ce qu’il leur a prit d’enregistrer ce morceau qui
ressemble plus à une blague qu’autre chose ?
-
Il est tout de même regrettable que Fearless doive subit
l’inclusion, incongrue et inutile, du You'll Never Walk Alone des
supporters de Liverpool qui vient gâcher l’ensemble…
-
Même constat, grosso modo, que dans Atom Heart Mother,
c’est-à-dire, une face somptueuse et une autre plus contestable.
-
Pour ce qui est de la pochette, force est de constater que celle-ci est l’une
des pires du groupe.
Ma note : 8/10
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