1 - Pigs on the Wing 1 (Roger Waters) 1:25
2
- Dogs (Roger Waters, David Gilmour) 17:04
3
- Pigs (Three Different Ones) (Roger Waters)
11:22
4
- Sheep (Roger Waters) 10:24
5
- Pigs on the Wing 2 (Roger Waters) 1:26
Animals
Musicien
: Pink
Floyd
Parution
: 21 janvier 1977
Enregistré : Avril
1976 – Décembre 1976
Durée : 41:41
Genre
: Rock
Progressif
Producteur : Pink
Floyd
Label
: Harvest,
Columbia
Musiciens :
David
Gilmour : guitare solo, guitare acoustique et
rythmique sur Dogs, basse sur Pigs (Three Different Ones) et Sheep,
talkbox sur Pigs (Three Different Ones), chant
Roger
Waters : guitare acoustique sur Pigs on
the Wing, guitare rythmique sur Pigs (Three Different Ones) et Sheep,
basse sur Dogs, effets sonores, vocodeur, chant
Richard
Wright : orgue Hammond, piano électrique, piano,
clavinet, Minimoog, synthétiseur ARP String Ensemble, synthétiseur EMS VCS 3,
chœurs sur Dogs
Nick
Mason : batterie, percussions, effets sonores
Mon
avis : Après le succès phénoménal que
connu The
Dark Side on the Moon qui est, probablement, un des meilleurs si
ce n’est le meilleur opus de Pink Floyd puis la sortie d’un certain Wish
You Were Here qui aura réussit la gageure d’être, tout bonnement,
aussi bon que son prédécesseur, le groupe se trouvait devant un nouveau
dilemme, c’est-à-dire, comment faire aussi bien ? La mission, en
apparence, semblait impossible, surtout en cette période où le punk naissant
vouait aux gémonies tous ces vieux groupes bouffies – comme ils les
présentaient – et, au premier lieu desquels, Pink Floyd. Ajoutons à cela le
fait que le sieur David Gilmour découvrait tout juste les joies de la paternité
et était, par la force des choses, moins investit par le groupe et l’on pouvait
se dire que les choses étaient fort mal engagées pour le groupe… C’était, bien
entendu, oublier un peu rapidement la tête pensante du lot, je veux, bien
évidement, parler de Roger Waters ! Gilmour est occupé par les biberons et
les couches, Richard Wright n’a plus la même importance qu’avant ?
Qu’importe ! Waters, commençant petit à petit à prendre son emprise sur le
groupe – ce qui entrainera, par la suite, la parution d’un certain The
Wall, les conflits d’egos et l’explosion de Pink Floyd – se lance dans un
nouveau projet plus motivé que jamais et rend, par le biais de cet opus, Animals,
un bel hommage à La
Ferme des Animaux de Georges Orwell tout en réglant ses comptes
avec, dans le désordre, Margareth Thatcher, les conservateurs britanniques de
tout poil, les traders et autres profiteurs d’un système forcément corrompu et
où le peuple, les moutons, ne peut que subir le joug des porcs, ce, sous la
surveillance des chiens. Un concept nouveau, donc, pour le groupe qui nous pond
ici un album nettement plus sombre que d’habitude ce qui déplaira à certains
fans ainsi qu’a certains critiques, l’opus ayant été plutôt fraichement
accueilli en son temps… Bien évidement, avec du recul, Animals apparait
comme étant un album majeur de Pink Floyd, quasiment parfait de bout en bout –
franchement, en dehors de Pigs on the Wing coupé en deux et
qui apparait comme étant hors-sujet, le reste frôle l’excellence – et qui nous
propose trois titres majeurs du groupe : un exceptionnel, Dogs,
le seul où Gilmour est vraiment concerné et où il nous prouve une fois de plus
tout son immense talent, un excellent, Pigs (Three Different Ones) où
un Waters survolté règle ses comptes avec Thatcher et compagnie et un très
bon, Sheep, qui peut étonner de prime abord mais qui n’en reste pas
moins un titre superbe. Ajoutons à cela une pochette superbe, peut-être la
meilleure de toute la discographie du groupe et l’on obtient, au final, un
album majeur qui n’a pas à rougir de ses devanciers, loin de là. Bien entendu,
la mainmise de Waters entrainera bien des problèmes par la suite et The
Wall, projet génial mais mégalomaniaque, en sera la preuve évidente, mais
bon, ceci est, bien évidement, une toute autre histoire…
Points
Positifs :
- Si Animals n’est
pas l’album le plus connu de Pink Floyd, force est de constater que celui-ci
est un des tout meilleurs du groupe et n’a pas à rougir de ses prédécesseurs
immédiats, The Dark Side on the Moon et Wish You Were
Here. Plus sombre, plus engagé que ces derniers, il n’en reste pas moins un
opus superbe qui mérite largement d’être davantage connu.
-
Trois longs titres valent à eux seuls le détour : Dogs, Pigs
(Three Different Ones) et Sheep et si le premier –
une collaboration entre Gilmour et Waters – frôle la perfection et que le
second est terriblement jouissif, le troisième, lui, est presque aussi bon et
nous présente un groupe au sommet de sa forme !
-
Ce sont les débuts de la mainmise de Roger Waters sur le groupe et cela
entrainera bien des problèmes par la suite, mais bon, si le bassiste est une
personnalité bien compliquée, reconnaissons son talent certain pour prendre les
choses en main et nous livrer un album aussi accompli.
-
Musicalement, c’est du Pink Floyd, donc, je pense que tout est dit.
-
Une pochette superbe et, tout simplement, culte, une des toutes meilleures du
groupe avec son cochon volant qui survole une usine…
Points Négatifs :
-
Il faut reconnaitre que Pigs on the Wing, petite ballade de Waters
qui ouvre et conclu cet album détonne tellement du reste que l’on frôle presque
le hors-sujet…
-
Certains auront peut-être du mal avec ce Pink Floyd plus dur, moins planant et
plus revendicateur ?!
Ma note : 9/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire