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vendredi 27 août 2021

The Boys – On ne prend plus de Gants


The Boys – On ne prend plus de Gants
 
Butcher a immédiatement vu en Hughie une sorte d'alter ego, tous les deux ont perdu leur amour à cause d'un super-héros. Dans le cas du leader des P'tits Gars, c'est le plus puissant d'entre eux, le Protecteur, qui a violé et assassiné sa douce. Pour l'écossais, sa bien aimée a été découpé en deux par Train A, et ce sous ses yeux ! Avec les autres P'tits Gars, ils ont lancé une guerre non officielle aux super slips. Cette fois-ci, ils touchent au but. Le Protecteur et ses congénères sont à la solde de Vought American, une société qui souhaite s'emparer de la Maison Blanche. Pendant que les P'tits Gars se préparent à passer à l'action, la Crème pète un plomb sans aucune raison et quitte les lieux. Le Frenchie comprend lorsqu'il regarde les mails de ce dernier. Son ex-femme a poussé leur fille à se lancer dans le porno et à peine s'est-il remis de cette nouvelle que nos P'tits Gars voient leur bureau forcé par un groupe de héros nommé les Para Lithiques !
 

The Boys – On ne prend plus de Gants
Scénario : Garth Ennis
Dessins : Darick Robertson, John McCrea, Keith Burns, Russ Braun, Richard P. Clark
Encrage : Keith Burns, John McCrea
Couleurs : Tony Avina
Couverture : Darick Robertson
Genre : Super-Héros
Éditeur : Dynamite Entertainment
Titre en vo : The Boys – Vol 6
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 20 décembre 2012
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Panini Comics
Date de parution : 25 octobre 2017
Nombre de pages : 352
 
Liste des épisodes
The Boys 60-72
 
Mon avis :
 Toutes les bonnes choses ont une fin – du moins, jusqu’à ce que Garth Ennis ne nous ponde une suite, parue cette année – et, dans le cas présent, pour un final, disons que celui-ci était non seulement attendu mais, surtout, craint. Il faut dire que, depuis ses débuts, The Boys, excellente et irrévérencieuse série du génial Garth Ennis flirtait allègrement avec la perfection : de par sa thématique principale – une équipe secrète destinée a punir les super-héros lorsque ces derniers déconnent, c’est-à-dire, quasiment tout le temps – de par son ton sans concessions, sa violence mais aussi sa grande intelligence, la série étant plus profonde qu’il n’y parait de prime abord. Forcément, en dehors de quelques épisodes légèrement un ton en-dessous, le lecteur, fan de l’œuvre d’Ennis ne pouvait que placer de grands espoirs dans cette conclusion, or, comme chacun sait, il est si difficile, parfois, de conclure convenablement une œuvre, quel qu’elle soit… Rassurez vous néanmoins puisque, dans le cas présent, non seulement la conclusion de The Boys est à la hauteur de nos espérances mais, qui plus est, elle est sublime ! Et cela, on ne s’y attendait peut-être pas… Ainsi, si l’ultime affrontement entre nos petits gars et les Sept était attendu et aussi spectaculaire qu’on pouvait s’y attendre, tout en nous réservant une surprise de taille auquel on ne s’attendait pas, la grande force de The Boys n’est pas de s’achever de la manière simpliste auquel bien des lecteurs pouvaient s’attendre… Non, une fois le cas des super-slips plus ou moins réglés, il y a une suite, inattendue elle et qui en aura choquer plus d’un, pourtant, cette dernière, aussi terrible soit-elle s’avère être oh combien logique au vu de tout ce que l’on avait vu jusque là… même si, il faut le reconnaitre, ce n’est pas toujours facile de faire nos adieux a des protagonistes auxquels on s’était tellement attachés… Ultime pied de nez et coup de génie de Garth Ennis, la conclusion de The Boys assoit définitivement cette série comme étant un des meilleurs comics de ces dernières années. Bien entendu, les fans absolus des super-slips qui ne jurent que par les productions Marvel et DC auront hurler devant le traitement accorder a leurs demi-dieux en collants, cependant, les autres, eux, se seront inclinés devant une œuvre décidément pas comme les autres mais oh combien jouissive, une œuvre marquante et qui nous rappelle si bien que si des individus avaient de si grands pouvoirs, qui pourraient les contrôler ? Après tout, le monde étant ce qu’il est, si les super-héros existaient, ils se comporteraient davantage comme ceux de The Boys que comme ceux de Marvel, vous ne le pensez pas !?
 

Points Positifs
 :
- Il n’est jamais simple de conclure convenablement une œuvre, or, dans le cas présent, non seulement Garth Ennis conclut à merveille The Boys mais, en plus, il nous livre un final totalement inattendu et, franchement, superbe !
- Ce final, justement, où, après avoir réglé le sort des Sept, nos héros ont encore affaire a un adversaire de taille – je n’en dis pas plus histoire de ne pas révéler la surprise – et qui s’avère être le pire possible. Complètement inattendue – ou presque car il y avait des indices dans les épisodes précédents – cette dernière marque durablement les esprits, surtout qu’il faut dire adieu a bien des protagonistes…
- L’ultime confrontation entre Butcher et le Protecteur – avec un invité surprise de taille – est conforme à ce que l’on attendait. Un pur régal !
- Malgré toute cette violence, tous ces morts, la série s’achève tout de même sur un happy-end pour deux des protagonistes. Merci Ennis pour cela…
- Darick Robertson livre, comme à son habitude, une excellente prestation aux dessins. Petite mention à Keith Burns et Russ Braun qui sont assez corrects.
 
Points Négatifs :
- L’ultime confirmation que, décidément, The Boys n’est pas une série qui plaira a tout le monde. Vous imaginez comment sont décrits ici ces fameux super-héros tellement à la mode pour le grand public !?
- Malheureusement, pour ce qui est des dessins, si l’ensemble est correct, John McCrea reste conforme a ce que je pensais de lui, c’est-à-dire… bof quoi !
 
Ma note : 9/10

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