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dimanche 22 août 2021

The Boys – Le Fils du Boulanger


The Boys – Le Fils du Boulanger
 
P'tit Hughie encaisse bien mal les récents événements. Il choisit de faire une pause dans son engagement auprès des Boys. Contrairement à ce qu'il pensait, son moral ne s'améliore pas. Reparti dans son Ecosse natale pour se ressourcer, il essaie de se rabibocher avec Stella, tout en apprenant plus sur Butcher. Ce dernier et ses Boys ne se reposent pas. Ils savent que le Protecteur et les autres membres des Sept se préparent en secret contre eux. Le leader des super héros a l'intention de doubler le consortium militaro-industriel Vought American et de s'emparer de la Maison Blanche. Le Protecteur à des troubles psychologiques et sa double personnalité a notamment conduit à la mort de la femme du Butcher. Celui-ci est de plus en plus dans le viseur de la direction de la CIA, qui ne cautionne pas ses actions. Butcher ronge son frein, attendant le moment idéal pour débuter la confrontation contre le Protecteur...
 

The Boys – Le Fils du Boulanger
Scénario : Garth Ennis
Dessins : Darick Robertson, John McCrea, Keith Burns, Russ Braun
Encrage : Keith Burns, John McCrea
Couleurs : Tony Avina
Couverture : Darick Robertson
Genre : Super-Héros
Éditeur : Dynamite Entertainment
Titre en vo : The Boys – Vol 5
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 20 mars 2012
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Panini Comics
Date de parution : 14 juin 2017
Nombre de pages : 400
 
Liste des épisodes
The Boys 48-59
Butcher, Baker, Candlestick Maker 1-6
 
Mon avis :
 Mine de rien, nous approchons a grand pas, avec ce cinquième tome, de la conclusion de cet excellent série oh combien irrévérencieuse du sieur Garth Ennis, je veux bien évidement parler de The Boys. Et, première bonne nouvelle : après un quatrième volume légèrement en retrait, si on doit le comparer a ses prédécesseurs, force est de constater que cet avant dernier album de la saga renoue allègrement avec les plus heures de cette dernière… et, pour être plus précis, d’une manière différente mais tout aussi efficace ! En effet, dans ce gros volume – sensiblement 400 pages, ce qui n’est pas rien – Ennis nous fait tout un tas de révélations sur le passé de certains de ses protagonistes : celui de Mallory, ancien chef des petits gars, ce qui nous permet au passage d’avoir une version des Invaders de chez Marvel, mais aussi et, surtout, celui de Butcher ! Et là, bien évidement, c’est un peu la cerise sur le gâteau de ce cinquième tome car si l’on avait compris depuis longtemps pourquoi notre irascible anglais en voulait énormément au Protecteur – une perte cruelle, comme cela avait été le cas pour Hughie – revenir sur la jeunesse de Butcher, découvrir a quel point cette dernière fut difficile, en raison de la violence de son père, puis le voir rencontrer l’amour, toucher enfin au but du bonheur avant que tout ne s’écroule est, non seulement captivant mais aussi et surtout, terriblement bien écrit. Une pure merveille que cette mini-série en six épisodes de la part de Garth Ennis. Ajoutons à cela la première perte du coté des petits gars, un des membres des Sept qui se fait massacrer par Butcher et un traitement fort intelligent de la Guerre des Malouines – conflit entre la Grande-Bretagne et l’Argentine du début des années 80 et qui est plutôt méconnu de nos jours – et l’on obtient un album qui, s’il n’est pas parfait – en raison d’un des dessinateurs qui n’est franchement pas au niveau des autres et d’une certaine tendance au bavardage par moments – n’en reste pas moins bon, très bon même ! Espérons maintenant que la conclusion sera à la hauteur du reste de la série…
 

Points Positifs
 :
- Nous avons enfin droit aux origines de Butcher et, ma foi, non seulement celles-ci sont à la hauteur de nos espérances mais, surtout, Garth Ennis réussit la gageure de nous livrer, par le biais d’une mini-série, un récit a la fois captivant, touchant et terriblement intelligent.
- Le massacre de Jack de Jupiter par Butcher est un pur régal !
- Les origines de Mallory sont un moyen pour Ennis de nous livrer sa version des Invaders de chez Marvel.
- Le traitement fort intelligent de la Guerre des Malouines, conflit méprisé et oublié de nos jours…
- La mort du chien de Butcher, inattendue et qui marque les esprits.
- Darick Robertson livre, comme à son habitude, une excellente prestation aux dessins. Petite mention à Keith Burns et Russ Braun qui sont assez corrects.
 
Points Négatifs :
- Je ne suis franchement pas fan du style de John McCrea, mais alors, pas du tout !
- Trop de dialogues tuent les dialogues et même si je n’ai pas grand-chose contre eux, en temps normal, comment ne pas reconnaitre que, par moments, dans cet album, ces derniers sont tellement nombreux qu’ils cassent un peu le rythme ?!
 
Ma note : 8,5/10

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