The Piper at the Gates of Dawn
The
Piper at the Gates of Dawn
Pink Floyd
1 - Astronomy
Domine (Syd
Barrett) 4:12
2 - Lucifer
Sam (Syd Barrett)
3:07
3 - Matilda
Mother (Syd
Barrett) 3:08
4 -
Flaming (Syd
Barrett) 2:46
5 - Pow R. Toc
H. (Syd Barrett,
Nick Mason, Roger Waters, Richard Wright) 4:26
6 - Take Up Thy
Stethoscope and Walk (Roger
Waters) 3:05
7 - Interstellar
Overdrive (Syd
Barrett, Nick Mason, Roger Waters, Richard Wright) 9:41
8 - The
Gnome (Syd
Barrett) 2:13
9 - Chapter
24 (Syd
Barrett) 3:42
10 - The
Scarecrow (Syd
Barrett) 2:11
11 - Bike (Syd Barrett) 3:21
The Piper at the
Gates of Dawn
Musicien : Pink Floyd
Parution
: 5 août 1967
Enregistré : 21
février 1967 – 21 mai 1967
Durée : 41:59
Genre
: Rock
psychédélique, Folk psychédélique
Producteur : Pink
Floyd
Label
: Columbia/Tower
Musiciens :
Syd Barrett : guitares, chant
Roger Waters : basse, chant
Richard Wright : claviers, chant
Nick Mason : batterie et percussions
Mon
avis : Bien évidement, on ne refait pas
le passé mais parfois, on peut tout de même avoir quelques certitudes, ainsi,
prenons le cas de Pink Floyd, groupe archi-connu et qui, depuis des décennies,
a sut fédérer bien des fans pour son rock progressif et ses concepts albums.
Pourtant, parmi ces fans de The
Dark Side on the Moon, de Wish
You Were Here ou de The Wall, combien connaissent
véritablement les débuts du groupe, ou plutôt, qui serait fan également du
flamand rose première époque ? Un certain nombre ? Probablement. La
majeure partie ? Je ne le pense pas ! Car oui, mille fois oui, Pink
Floyd, a la base, ce n’était absolument pas le groupe qui devint célèbre au
cours des années 70, pourtant, le casting était quasiment le même sauf que si
les sieurs Waters, Wright et Mason étaient déjà là, le maitre d’œuvre d’alors était
un certain Syd Barrett, véritable génie, certes, mais individu complètement
cintré suite a l’abut de substances illicites qui le firent assez rapidement
perdre les pédales. Alors oui, avec du recul, on peut se demander ce qu’aurait
donné Pink Floyd avec un Barrett aux commandes ? Un groupe aux sonorités
psychédélique fortement marquées, comme il y en avait pas mal à la fin des
années 60, un groupe capable d’alterner véritables improvisations déjantées et
morceaux pop oh combien réussis, bref, un groupe aux antipodes, presque, de ce
qu’il fut par la suite… Et justement, The Piper at the Gates of Dawn,
premier album du groupe, est l’exemple parfait de ce qu’aurait put être Pink
Floyd : un groupe génial mais pour d’autres raisons, car oui,
indéniablement, cet opus est une véritable petite merveille, une pure réussite
où alternent des titres pops comme Astronomy Domine, Matilda
Mother, Flaming, pour ne citer que quelques exemples, et
improvisation déjantée comme le monumental Interstellar Overdrive…
Mais bon, comme je l’ai dit en préambule de cette critique, on ne refait pas le
passé et quelque part, pour Syd Barrett, d’entrée de jeu, la messe était dite,
son génie ne pouvant que s’embraser a force de trop côtoyer le soleil et Pink
Floyd, contraint de s’en séparer et de le remplacer finalement par le jeune
David Gilmour, de partir vers d’autres horizons… Quand a The Piper at
the Gates of Dawn, même si de nos jours il sonnera vraiment bizarrement aux
oreilles de beaucoup, il reste un opus indispensable, et ce, pour deux
raisons : dans le genre psychédélique, c’est l’un des meilleurs
représentants de ce courant du rock, et, bien sur, pour les fans de Pink Floyd,
c’est tout de même leur première création et même s’il ne plaira pas a tout le
monde, passer a coté serait presque un crime lorsque l’on se prétend fan du
groupe…
Points
Positifs :
-
Pink Floyd avec Syd Barrett, cela vaut le coup, et pas qu’un peu ! Certes,
assez rapidement, celui-ci ne fut plus tout seul dans sa tête, mais ici, encore
plus ou moins normal, le sieur Syd fait preuve de tout son génie, que ce soit
au niveau de l’écriture des textes ou des mélodies – elles sont vraiment bonnes
ces petites chansons pop !
- Un
opus complètement aux antipodes de ce que fera le Floyd dans les années 70 et
qui, bien entendu, déstabilisera bien des fans, cependant, il n’en reste pas
moins indispensable pour ces derniers qui voudraient découvrir ce que fut le
groupe a ses débuts.
- Interstellar
Overdrive qui est le titre qui s’approche le plus de ce que fera le
groupe par la suite mais qui n’en reste pas moins un formidable morceau
psychédélique qui fait la part belle a l’impro – et il parait que les versions
lives que jouaient le groupe a l’époque étaient encore plus délirantes !
-
De nos jours, quand on entend le mot rock psychédélique, on à peur, souvent à
raison vu que le genre a souvent accoucher de délires sans intérêt, pourtant,
ici, ce n’est pas le cas et le Floyd nous le prouve brillamment par le biais de
la plupart des titres qui sont de bonnes voir de très bonnes chansons - Astronomy
Domine, Matilda Mother, Lucifer Sam, etc.
-
La pochette, culte bien sur malgré sa simplicité.
Points
Négatifs :
- Maudite
époque qui voulait que certains tubes sortis en 45 tours ne soient pas sur les
albums, du coup, on fait l’impasse sur Arnold Layne et See
Emily Play, deux des titres les plus connus du Floyd période Barrett…
-
Un album qui peut fortement déstabiliser certains des fans les plus hardcore du
groupe qui n’y retrouveront pas le son habituel de celui-ci.
Ma
note : 9/10
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