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dimanche 1 août 2021

The Piper at the Gates of Dawn


The Piper at the Gates of Dawn
 
Pink Floyd
 
1 - Astronomy Domine (Syd Barrett) 4:12
2 - Lucifer Sam (Syd Barrett) 3:07
3 - Matilda Mother (Syd Barrett) 3:08
4 - Flaming (Syd Barrett) 2:46
5 - Pow R. Toc H. (Syd Barrett, Nick Mason, Roger Waters, Richard Wright) 4:26
6 - Take Up Thy Stethoscope and Walk (Roger Waters) 3:05
7 - Interstellar Overdrive (Syd Barrett, Nick Mason, Roger Waters, Richard Wright) 9:41
8 - The Gnome (Syd Barrett) 2:13
9 - Chapter 24 (Syd Barrett) 3:42
10 - The Scarecrow (Syd Barrett) 2:11
11 - Bike (Syd Barrett) 3:21
 

The Piper at the Gates of Dawn
Musicien : Pink Floyd
Parution : 5 août 1967
Enregistré : 21 février 1967 – 21 mai 1967
Durée : 41:59
Genre : Rock psychédélique, Folk psychédélique
Producteur : Pink Floyd
Label : Columbia/Tower
 
Musiciens :
Syd Barrett : guitares, chant
Roger Waters : basse, chant
Richard Wright : claviers, chant
Nick Mason : batterie et percussions
 
Mon avis :
 Bien évidement, on ne refait pas le passé mais parfois, on peut tout de même avoir quelques certitudes, ainsi, prenons le cas de Pink Floyd, groupe archi-connu et qui, depuis des décennies, a sut fédérer bien des fans pour son rock progressif et ses concepts albums. Pourtant, parmi ces fans de The Dark Side on the Moon, de Wish You Were Here ou de The Wall, combien connaissent véritablement les débuts du groupe, ou plutôt, qui serait fan également du flamand rose première époque ? Un certain nombre ? Probablement. La majeure partie ? Je ne le pense pas ! Car oui, mille fois oui, Pink Floyd, a la base, ce n’était absolument pas le groupe qui devint célèbre au cours des années 70, pourtant, le casting était quasiment le même sauf que si les sieurs Waters, Wright et Mason étaient déjà là, le maitre d’œuvre d’alors était un certain Syd Barrett, véritable génie, certes, mais individu complètement cintré suite a l’abut de substances illicites qui le firent assez rapidement perdre les pédales. Alors oui, avec du recul, on peut se demander ce qu’aurait donné Pink Floyd avec un Barrett aux commandes ? Un groupe aux sonorités psychédélique fortement marquées, comme il y en avait pas mal à la fin des années 60, un groupe capable d’alterner véritables improvisations déjantées et morceaux pop oh combien réussis, bref, un groupe aux antipodes, presque, de ce qu’il fut par la suite… Et justement, The Piper at the Gates of Dawn, premier album du groupe, est l’exemple parfait de ce qu’aurait put être Pink Floyd : un groupe génial mais pour d’autres raisons, car oui, indéniablement, cet opus est une véritable petite merveille, une pure réussite où alternent des titres pops comme Astronomy DomineMatilda MotherFlaming, pour ne citer que quelques exemples, et improvisation déjantée comme le monumental Interstellar Overdrive… Mais bon, comme je l’ai dit en préambule de cette critique, on ne refait pas le passé et quelque part, pour Syd Barrett, d’entrée de jeu, la messe était dite, son génie ne pouvant que s’embraser a force de trop côtoyer le soleil et Pink Floyd, contraint de s’en séparer et de le remplacer finalement par le jeune David Gilmour, de partir vers d’autres horizons… Quand a The Piper at the Gates of Dawn, même si de nos jours il sonnera vraiment bizarrement aux oreilles de beaucoup, il reste un opus indispensable, et ce, pour deux raisons : dans le genre psychédélique, c’est l’un des meilleurs représentants de ce courant du rock, et, bien sur, pour les fans de Pink Floyd, c’est tout de même leur première création et même s’il ne plaira pas a tout le monde, passer a coté serait presque un crime lorsque l’on se prétend fan du groupe…
 

Points Positifs
 :
- Pink Floyd avec Syd Barrett, cela vaut le coup, et pas qu’un peu ! Certes, assez rapidement, celui-ci ne fut plus tout seul dans sa tête, mais ici, encore plus ou moins normal, le sieur Syd fait preuve de tout son génie, que ce soit au niveau de l’écriture des textes ou des mélodies – elles sont vraiment bonnes ces petites chansons pop !
- Un opus complètement aux antipodes de ce que fera le Floyd dans les années 70 et qui, bien entendu, déstabilisera bien des fans, cependant, il n’en reste pas moins indispensable pour ces derniers qui voudraient découvrir ce que fut le groupe a ses débuts.
Interstellar Overdrive qui est le titre qui s’approche le plus de ce que fera le groupe par la suite mais qui n’en reste pas moins un formidable morceau psychédélique qui fait la part belle a l’impro – et il parait que les versions lives que jouaient le groupe a l’époque étaient encore plus délirantes !
- De nos jours, quand on entend le mot rock psychédélique, on à peur, souvent à raison vu que le genre a souvent accoucher de délires sans intérêt, pourtant, ici, ce n’est pas le cas et le Floyd nous le prouve brillamment par le biais de la plupart des titres qui sont de bonnes voir de très bonnes chansons - Astronomy DomineMatilda MotherLucifer Sam, etc.
- La pochette, culte bien sur malgré sa simplicité.
 
Points Négatifs :
- Maudite époque qui voulait que certains tubes sortis en 45 tours ne soient pas sur les albums, du coup, on fait l’impasse sur Arnold Layne et See Emily Play, deux des titres les plus connus du Floyd période Barrett…
- Un album qui peut fortement déstabiliser certains des fans les plus hardcore du groupe qui n’y retrouveront pas le son habituel de celui-ci.
 
Ma note : 9/10

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