The Boys – Ça va Saigner !
The
Boys – Ça va Saigner !
Les
p’tits gars ne plaisantent pas ! C'est le message que Butcher et sa bande a
fait passer lors de leur escapade en Russie. Là-bas, avec l'aide de Boudin
d'amour, ils ont éliminé plus d'une centaine de super slips ! L'heure est à
présent au repos pour quelques jours. Voici l'occasion offerte à Hughie pour
parler en tête à tête avec la Légende et apprendre ainsi ce qui se passe
vraiment dans le monde. L'écossais apprend combien la société Vought
American a la main mise sur les super héros et l'argent qui tourne
autour. Alors qu'il apprend de lourds secrets, Hughie recroise Annie, cette
jolie jeune femme qui est en réalité une super héroïne, et pas n'importe
laquelle puisqu'elle est membre des Sept. Si leurs camps sont en guerre et
qu'ils ignorent appartenir à chacun d'entre-eux, ces deux jeunes gens sont
étrangement attirés l'un par l'autre, leurs blessures à l'âme et leur
conception de la vie étant si proches...
The Boys – Ça va
Saigner !
Scénario
: Garth Ennis
Dessins
: Darick Robertson, John Higgins
Encrage : Darick
Robertson, John Higgins
Couleurs : Tony
Avina
Couverture : Darick
Robertson
Genre : Super-Héros
Editeur : Dynamite Entertainment
Titre
en vo : The Boys – Vol 2
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 14
novembre 2008
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Panini Comics
Date
de parution : 17 octobre 2012
Nombre
de pages : 320
Liste
des épisodes
The
Boys 15-30
Mon
avis : Il y à quelques jours, j’avais eu
le plaisir de vous parler du premier volet de The
Boys, œuvre du sieur Garth Ennis et, sans nul doute, un des meilleurs
récits de super-héros de ces vingt dernières années. Enfin, quand je dis récit
de super-héros, les choses sont un peu différentes puisque, dans le cas
présent, nous naviguons a vu dans le coté parodique de la chose, avec ces
fameux super-slips tels qu’ils sont surnommés, individus dotés de superpouvoirs
et qui, bien évidement, en usent et en abusent totalement Avec The Boys,
Ennis nous offre un véritable brulot contre le genre superhéroique, parodiant à
merveille des icônes sacrées comme la JLA, les Avengers ou
les X-Men, cependant, malgré l’humour de sa série, son coté trash
assumé et sa violence, The Boys est une œuvre bien plus
intelligente qu’on pourrait le penser de prime abord et les lecteurs les plus
connaisseurs de l’histoire des comics se plairont à reconnaitre toutes les
références qui parsèment les épisodes. Enfin bon, tout cela pour vous dire que,
après un premier volet haut en couleur, qui présentait l’univers, les
protagonistes et quelques uns des enjeux en court, ce second tome, en plus
d’être dans la lignée de son prédécesseur, est d’une richesse narrative peu
commune : ainsi, dans celui-ci, nous avons droit a une belle satyre de la
traditionnelle résurrection superhéroique, aux premiers émois amoureux – oh
combien comiques – entre Hughie et Annie, a de fascinantes révélations sur
l’histoire des super-héros, de l’implication de la société Vought
American et de celle des Sept dans le 11 Septembre, puis, en plat
principal, une parodie tout bonnement génial des X-Men et de
toutes leurs séries dérivées, d’une justesse imparable et qui ne pourra que
plaire aux vieux fans des enfants de l’atome… Bref, vous l’avez compris, second
volet de The Boys et c’est toujours aussi bon : Garth
Ennis livre ici une œuvre magistrale, sans la moindre concession vis-à-vis du
médium superhéroique, souvent drôle et qui ravira ceux et celles qui ont assez
des productions sans saveur de chez Marvel et DC,
lot commun de ces dernières années, il faut le reconnaitre…
Points
Positifs :
- Le
plaisir de se replonger dans une œuvre décidément pas comme les autres et qui
s’avère être un formidable coup de pied dans la fourmilière du genre
super-héroique ! Bourré de références et d’idées géniales, drôle,
trash, The Boys est indéniablement une véritable merveille qui
ravira ceux et celles qui en ont plus qu’assez de ces comics fadasses et sans
le moindre intérêt que nous abreuvent Marvel et DC depuis
sensiblement deux décennies.
-
Il s’en passe des choses dans ce second tome : une parodie de
la traditionnelle résurrection superhéroique – sans nul doute un des
trucs les plus ridicules du médium – les débuts de l’histoire d’amour entre
Hughie et Annie – et un petit accident hilarant sur les règles de la demoiselle
– des révélations en pagaie sur le passé des super-héros de cet univers et,
pour finir, une satyre géniale des X-Men et de toutes leurs
séries annexes.
-
Justement, pour ce qui est des G-Men, Ennis nous livre là une la parodie la
plus drôle et la plus juste des X-Men et du reste des séries
mutantes, fer de lance de chez Marvel
pendant les années 90.
-
L’histoire sur le 11 Septembre, avec l’intervention des Sept, est tout
bonnement géniale !
-
Pour ce qui est des dessins, Darick Robertson livre une prestation plus que
correcte dans l’ensemble.
-
Une couverture sobre mais efficace.
Points
Négatifs :
-
Comme je le signalais dans le premier volet, certains risquent d’avoir du mal
avec le coté jusqu’au boutiste et sans limites de Garth Ennis. Il faut dire
que, ici, l’auteur britannique va loin, très loin, et qu’il n’hésite pas à
déboulonner bien des icones et autres vaches sacrées…
-
Les épisodes dessinés par John Higgins ne m’ont guère emballé, loin de là.
Ma
note : 8,5/10
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