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dimanche 8 août 2021

Les Médicis – Power and Beauty


Les Médicis – Power and Beauty
 
Après la conjuration des Pazzi – complot fomenté à Florence par la famille Pazzi contre les Médicis en 1478 – Lorenzo veut obtenir vengeance contre le Pape Sixte IV qui a permis cette attaque, et contre le Comte Riario, le dernier survivant des conspirateurs. Alors que sa femme Clarice tente de convaincre Lorenzo d’opter pour la paix avec un compromis, le banquier est décidé à sauver sa famille et Florence, même si cela doit lui coûter son âme. La situation bancaire devient dès lors instable et sa vie privée est mise en péril.
 

Les Médicis – Power and Beauty
Réalisation : Frank Spotnitz, Nicholas Meyer
Scénario : Frank Spotnitz, Nicholas Meyer
Musique : Paolo Buonvino
Production : Lux Vide, Big Light Productions, Rai Fiction
Genre : Historique
Titre en vo : Medici – Power and Beauty
Pays d’origine : Royaume-Uni, Italie
Chaîne d’origine : Rai 1
Diffusion d’origine : 02 décembre 2019 – 11 décembre 2019
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 8 x 55 minutes

Casting :
Daniel Sharman : Lorenzo de Médicis
Synnove Karlsen : Clarisse Orsini
Sarah Parish : Lucrezia de Médicis
Sebastian de Souza : Sandro Botticelli
Johnny Harris : Bruno Bernardi
Francesco Montanari : Girolamo Savonarola
Toby Regbo : Peruzzi
John Lynch : Le Pape Sixte IV
Jack Roth : Girolamo Riario
Rose Williams : Caterina Sforza Riario
Alessandra Mastronardi : Lucrezia Donati
Callum Blake : Carlo de' Medici
William Franklyn Miller : Giovanni De Médicis
Louis Partridge : Piero De Médicis
Jacob Dudman : Giulio De Médicis
Grace O'Leary : Maddalena De Médicis
Aurora Ruffino : Bianca de' Medici
Bradley James : Giuliano de Médicis
Giorgio Marchesi : Giacomo Spinelli
Marco Foschi : Alphonso II de Naples
Raniero Monaco di Lapio : Vanni
Stephen Hagan : Leonardo da Vinci
Vincenzo Crea : Niccolò Machiavelli
 
Mon avis :
 Après une première saison qui s’intéressait au fameux Cosmo de Médicis – Cosimo en italien – et qui s’était avérée être une fort belle réussite avec cette reconstitutions de la Florence de la Renaissance, ce casting haut en couleur et cette mise en avant de ce qui restera comme étant une des familles les plus prestigieuses de son époque, la seconde saison des Médicis, elle, faisait un léger bond dans le temps pour mettre en avant la figure la plus célèbre de la famille, le célébrissime Lorenzo de Médicis. Celle-ci, quasiment aussi bonne que sa devancière, allait, grosso modo, de la prise de pouvoir par Lorenzo des affaires familiales à la fameuse Conjuration des Pazzi, les ennemis jurés de Médicis qui, accessoirement, finirent tous pendus hauts en court après la mort de Giuliano de Médicis, le frère de Lorenzo. Bref, deux saisons, deux réussites pour les amateurs de séries historiques et il fallait donc aborder cette troisième et dernière partie, à nouveau consacrée à Lorenzo, en se disant que celle-ci allait fort probablement abordée la vie de ce dernier, désormais dirigeant de facto de Florence, ce, jusqu’à son décès, en 1492, à l’âge de 43 ans – ce qui, il faut le reconnaitre, même pour l’époque, est assez jeune. D’entrée de jeu, on était donc en droit de se dire que les scénaristes allaient devoir caser pas mal de choses dans cette troisième saison et ses huit nouveaux épisodes, ce qui risquait de faire un peu court. De quoi ne pas aller au fond des choses, de quoi faire l’impasse sur certains événements majeurs, de quoi nous asséner de nombreux raccourcis ? Oui, c’est un fait car, finalement, on passe, dans les grandes lignes, à la rivalité entre Lorenzo et le Pape Sixte IV – qui, au demeurant, n’est plus interprété par le même acteur – à la montée en puissance de Girolamo Savonarola, le prêtre intégriste qui finira par faire de Florence, par la suite, une véritable théocratie, avec, au beau milieu de tout cela, les affaires moins florissantes de la banque – Lorenzo est davantage un prince qu’un banquier – les rivalités familiales, les morts qui se succèdent puisque le temps passe et qu’il y a pas mal de sauts narratifs dans le temps, les petits coucous a des figures comme Michel-Ange, Leonard de Vinci ou Machiavel mais aussi, la problématique posé par des figures majeures de l’époque comme Girolamo Riario, Caterina Sforza ou le Roi Alphonso II de Naples… Tout cela, bien entendu, s’achevant par le décès de Lorenzo. Bref, beaucoup d’événements pour une narration loin d’être à la hauteur de celle des deux premières saisons et auquel il manque un véritable fil conducteur, ce qui, de mon point de vu, est un peu dommage. Cependant, malgré ce constat, cette troisième saison des Médicis réussit tout de même à sauver les meubles, de par le fait, tout simplement, que l’on est désormais attacher à cette  famille et qu’il est difficile, effectivement, de ne pas être toucher par le lente chute de celle-ci dans les dernières années de son plus beau représentant, Lorenzo le Magnifique. Au final, malgré une ultime saison moins aboutie que ses devancières, Les Médicis se sera avérée être une bonne série historique qui, ma foi, à pour elle bon nombre d’éléments qui font qu’elle mérite le détour : originalité, casting, reconstitution, etc. Certes, celle-ci n’est pas parfaite mais bon, ne serais-ce que pour en connaitre un peu plus sur une des familles les plus importantes de la Renaissance, une famille qui aura temps fait pour la renommée de Florence, une famille d’où fut issue moult dirigeants de qualité, trois Papes et deux Reines de France, je pense que le jeu en vaut la chandelle !
 

Points Positifs
 :
- La conclusion d’une bonne série historique qui a pour elle, indéniablement, le fait qu’elle mette en avant une des familles les plus célèbres de l’Histoire de l’Italie – pour ne pas dire de l’Histoire européenne – les fameux Médicis. Le plus intéressant, c’est qu’il y a tout de même une certaine originalité dans cette série puisque les œuvres traitant des maitres de Florence ne sont pas légions…
- Une troisième saison plus sombre qui s’achèvera fatalement par la mort de Lorenzo le Magnifique qui aura connu, accessoirement, bien des déboires. Ainsi, même si tout n’est pas parfait, il faut reconnaitre que le spectateur ne peut qu’être curieux de découvrir la fin de celui qui fut l’une des plus grandes figures de la Renaissance.
- Les nombreuses figures historiques qui apparaissent dans cette saison avec, en tête d’affiche, le charismatique et oh combien dangereux Girolamo Savonarola !
- Pour ce qui est du casting, il n’y a rien à redire, celui-ci est de qualité et est pour beaucoup pour la réussite de cette série.
- Une reconstitution historique de qualité et sur laquelle il n’y a pas grand-chose à redire : décors, costumes, on se croirait replonger en pleine Renaissance Italienne. De plus, le tournage ayant lieu à Florence et à Venise, nous avons droit à de magnifiques décors – surtout pour ceux qui ont eu la chance de visiter ces cités.

Points Négatifs :
- Une narration complètement décompressée où abondent les raccourcis et les divers sauts dans le temps. Fatalement, il manque un véritable lien conducteur dans cette troisième saison et l’intrigue est moins captivante que dans les saisons précédentes…
- On retrouve, malheureusement, les traditionnels défauts propre au genre, c’est-à-dire, les libertés prises avec la réalité historique, les quelques inventions pures et simples, les nombreux raccourcis destinés à tout faire tenir en huit petit épisodes, etc. Le souci, c’est que ceux-ci sont nettement plus nombreux que dans les premières saisons.
- Mais pourquoi le Pape Sixte IV n’est plus interprété par le même acteur !?
- Quand on connait les visages des figures historiques et que l’on voit leurs interprètes à l’écran, il y a de quoi rigoler, mais bon, rien de bien grave…
- Un peu bof le générique, mais bon, ce n’est qu’une broutille…

Ma note : 7/10

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