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jeudi 5 août 2021

Les Médicis – Lorenzo le Magnifique


Les Médicis – Lorenzo le Magnifique
 
Avant-même la mort de son père, Piero de' Medici, Lorenzo prend la tête de la famille et de la banque dont les affaires sont au plus mal. Il essaie de récupérer ses créances, de trouver de nouveaux revenus, de conclure des alliances stratégiques ou matrimoniales mais les ennemis sont nombreux. À Florence, la rivalité avec l'aristocratique famille de banquier Pazzi reprend de la vigueur et à l'extérieur, les ambitions territoriales de Lorenzo entrent en concurrence avec celles de la papauté. Les ennemis des Médicis ne tardent pas à s'unir.
 

Les Médicis – Lorenzo le Magnifique
Réalisation : Frank Spotnitz, Nicholas Meyer
Scénario : Frank Spotnitz, Nicholas Meyer
Musique : Paolo Buonvino
Production : Lux Vide, Big Light Productions, Rai Fiction
Genre : Historique
Titre en vo : Medici – The Magnificent
Pays d’origine : Royaume-Uni, Italie
Chaîne d’origine : Rai 1
Diffusion d’origine : 23 octobre 2018 – 13 novembre 2018
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 8 x 55 minutes

Casting :
Daniel Sharman : Lorenzo de' Medici
Bradley James : Giuliano de' Medici
Synnove Karlsen : Clarisse Orsini
Alessandra Mastronardi : Lucrezia Donati
Sarah Parish : Lucrezia de' Medici
Sean Bean : Jacopo de' Pazzi
Matteo Martari : Francesco de' Pazzi
Raoul Bova : le Pape Sixte IV
Julian Sands : Piero de' Medici
Sebastian de Souza : Sandro Botticelli
Annabel Scholey : Contessina
Aurora Ruffino : Bianca de' Medici
Charlie Vickers : Guglielmo de' Pazzi
Callum Blake : Carlo de' Medici
Jacob Fortune-Lloyd : Francesco Salviati
Filippo Nigro : Luca Soderini
Jacopo Olmo Antinori : Bastiano Soderini
Matilda Lutz : Simonetta Vespucci
Alessio Vassallo : Marco Vespucci
David Brandon : Petrucci, Gonfalonnier de justice
Francesca Del Fa : Novella Foscari
 
Mon avis :
 Indéniablement, la première saison des Médicis était apparue comme étant, à mes yeux, une très bonne saison. Ainsi, entre l’originalité de la période historique proposée à l’écran – l’Italie de la Renaissance et, plus particulièrement, la famille des Médicis, ce n’est pas ce que l’on a l’habitude de voir – un casting de qualité avec quelques grands noms, une reconstitution sans faute et une véracité historique plus ou moins acceptable, force est de constater qu’il était difficile de ne pas accrocher à cette série – a moins, bien entendu, d’être totalement allergique aux séries historiques mais ceci est une autre histoire… Bien évidement, il y avait quelques défauts, la plupart, propres au genre, mais bon, rien de quoi gâcher mon enthousiasme, bien au contraire, ce qui fait que je n’ai guère attendu à me plonger dans le visionnage de la seconde saison, Lorenzo le Magnifique. Bon, dès le titre, l’amateur d’Histoire sait que cette seconde saison va s’attaquer à du lourd, du très lourd même : en effet, si Cosmo fut un personnage historique majeur, le plus grand nom de la famille des Médicis, celui qui sera resté dans l’Histoire, c’est, bien entendu, son petit fils, Lorenzo – le fameux Laurent le Magnifique. Bref, j’avais hâte de voir ce qu’allait donner cette seconde saison qui allait, grosso modo, de la prise du pouvoir de Lorenzo au sein de sa banque a la célèbre Conjuration des Pazzi. Et, ma foi, dans les grandes lignes, je n’ai pas été déçu, loin de là… Certes, le casting nous propose une fois de plus son lot de beaux gosses forcément éloignés des figures historiques réelles, mais bon, on s’y fait même si Daniel Sharman et à mille lieux du véritable Lorenzo de' Medici. De même, on n’échappe pas aux défauts déjà présents dans la première saison : libertés prises avec la réalité, certains événements vus à l’écran seraient probablement discutables, raccourcis et autres divers éléments que les habituels détracteurs de séries historiques prêtent au genre… Le souci, car il y en a un, c’est que celles-ci sont plus présentes et nettement plus problématiques : ainsi, les raccourcis historiques sont légions de même que les libertés prises avec certains personnages – mais voyons, Sandro Botticelli n’a jamais été un orphelin élevé par les Médicis ! Ensuite, le faible nombre d’épisodes fait que l’intrigue n’a guère le temps de se développer par moments ce qui nous vaut des aberrations comme Francesco de' Pazzi qui, en un épisode, passe d’ancien méchant devenu meilleur ami de Lorenzo a ennemi implacable de ce dernier… Bref, il y aurait de quoi être déçu, pourtant, de manière plutôt surprenante, la sauce prend plutôt bien et le résultat est suffisamment bon pour satisfaire le spectateur, ce, pour ces quelques raisons : un casting une nouvelle fois irréprochable et de qualité – il y a même Sean Bean, alias Ned Stark de Game of Thrones, en grand méchant – une reconstitution toujours aussi excellente, un scénario captivant et, surtout, un final somptueux qui a de quoi marquer les esprits. Au final, sans être parfaite et malgré bien des défauts, cette seconde saison des Médicis est une belle réussite qui, j’en suis persuader, ravira les amateurs du genre et plus particulièrement celles et ceux qui avaient apprécié la première saison. Attendons à présent de voir ce que nous réserve la troisième et dernière saison de la série, mais ceci, bien entendu, est une autre histoire…
 

Points Positifs
 :
- La suite d’une bonne série historique qui a pour elle, indéniablement, le fait qu’elle mette en avant une des familles les plus célèbres de l’Histoire de l’Italie – pour ne pas dire de l’Histoire européenne – les fameux Médicis. Le plus intéressant, c’est qu’il y a tout de même une certaine originalité dans cette série puisque les œuvres traitant des maitres de Florence ne sont pas légions…
- Si Cosmo est un personnage historique important, c’est son petit fils, Lorenzo, qui est resté dans l’Histoire comme étant une des figures les plus importantes de son époque. Du coup, cette première saison qui va de la prise du pouvoir de celui-ci au sein de sa banque à la célèbre Conjuration des Pazzi ne pouvait qu’être passionnante.
- Une fois de plus, nous avons affaire à un casting de qualité et les amateurs de Game of Thrones seront ravis de retrouver Sean Bean, alias, le type qui meurt toujours lorsqu’il apparait à l’écran – voir, entre autres, Boromir dans Le Seigneur des Anneaux
- Une reconstitution historique de qualité et sur laquelle il n’y a pas grand-chose à redire : décors, costumes, on se croirait replonger en pleine Renaissance Italienne. De plus, le tournage ayant lieu à Florence et à Venise, nous avons droit à de magnifiques décors – surtout pour ceux qui ont eu la chance de visiter ces cités.

Points Négatifs :
- On retrouve, malheureusement, les traditionnels défauts propre au genre, c’est-à-dire, les libertés prises avec la réalité historique, les quelques inventions pures et simples, les nombreux raccourcis destinés à tout faire tenir en huit petit épisodes, etc. Le souci, c’est que ceux-ci sont plus nombreux que dans la première saison.
- Francesco de' Pazzi est un méchant caricatural puis devient le meilleur ami de Lorenzo avant de, en moins d’un épisode, redevenir le salaud implacable qu’il était avant. Mouais, pas très crédible tout cela…
- Non, non et non : Sandro Botticelli n’a jamais été un orphelin élevé par les Médicis !
- Quand on connait les visages des figures historiques et que l’on voit leurs interprètes à l’écran, il y a de quoi rigoler, mais bon, rien de bien grave…
- Un peu bof le générique, mais bon, ce n’est qu’une broutille…

Ma note : 7,5/10

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