Les
Médicis – Lorenzo le Magnifique
Avant-même
la mort de son père, Piero de' Medici, Lorenzo prend la tête de la famille et
de la banque dont les affaires sont au plus mal. Il essaie de récupérer ses créances,
de trouver de nouveaux revenus, de conclure des alliances stratégiques ou
matrimoniales mais les ennemis sont nombreux. À Florence, la rivalité avec
l'aristocratique famille de banquier Pazzi reprend de la vigueur et à
l'extérieur, les ambitions territoriales de Lorenzo entrent en concurrence avec
celles de la papauté. Les ennemis des Médicis ne tardent pas à s'unir.
Les Médicis – Lorenzo le Magnifique
Réalisation
: Frank Spotnitz, Nicholas Meyer
Scénario
: Frank Spotnitz, Nicholas Meyer
Musique : Paolo
Buonvino
Production : Lux
Vide, Big Light Productions, Rai Fiction
Genre : Historique
Titre
en vo : Medici – The Magnificent
Pays
d’origine : Royaume-Uni, Italie
Chaîne
d’origine : Rai 1
Diffusion
d’origine : 23 octobre 2018 – 13 novembre 2018
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 8 x 55 minutes
Casting :
Daniel
Sharman : Lorenzo de' Medici
Bradley
James : Giuliano de' Medici
Synnove
Karlsen : Clarisse Orsini
Alessandra
Mastronardi : Lucrezia Donati
Sarah
Parish : Lucrezia de' Medici
Sean
Bean : Jacopo de' Pazzi
Matteo
Martari : Francesco de' Pazzi
Raoul
Bova : le Pape Sixte IV
Julian
Sands : Piero de' Medici
Sebastian
de Souza : Sandro Botticelli
Annabel
Scholey : Contessina
Aurora
Ruffino : Bianca de' Medici
Charlie
Vickers : Guglielmo de' Pazzi
Callum
Blake : Carlo de' Medici
Jacob
Fortune-Lloyd : Francesco Salviati
Filippo
Nigro : Luca Soderini
Jacopo
Olmo Antinori : Bastiano Soderini
Matilda
Lutz : Simonetta Vespucci
Alessio
Vassallo : Marco Vespucci
David
Brandon : Petrucci, Gonfalonnier de justice
Francesca
Del Fa : Novella Foscari
Mon
avis : Indéniablement, la première saison
des Médicis était
apparue comme étant, à mes yeux, une très bonne saison. Ainsi, entre
l’originalité de la période historique proposée à l’écran – l’Italie de la
Renaissance et, plus particulièrement, la famille des Médicis, ce n’est pas ce
que l’on a l’habitude de voir – un casting de qualité avec quelques grands
noms, une reconstitution sans faute et une véracité historique plus ou moins
acceptable, force est de constater qu’il était difficile de ne pas accrocher à
cette série – a moins, bien entendu, d’être totalement allergique aux séries
historiques mais ceci est une autre histoire… Bien évidement, il y avait
quelques défauts, la plupart, propres au genre, mais bon, rien de quoi gâcher
mon enthousiasme, bien au contraire, ce qui fait que je n’ai guère attendu à me
plonger dans le visionnage de la seconde saison, Lorenzo le Magnifique.
Bon, dès le titre, l’amateur d’Histoire sait que cette seconde saison va
s’attaquer à du lourd, du très lourd même : en effet, si Cosmo fut un
personnage historique majeur, le plus grand nom de la famille des Médicis,
celui qui sera resté dans l’Histoire, c’est, bien entendu, son petit fils,
Lorenzo – le fameux Laurent le Magnifique. Bref, j’avais hâte de voir ce
qu’allait donner cette seconde saison qui allait, grosso modo, de la prise du
pouvoir de Lorenzo au sein de sa banque a la célèbre Conjuration des Pazzi. Et,
ma foi, dans les grandes lignes, je n’ai pas été déçu, loin de là… Certes, le
casting nous propose une fois de plus son lot de beaux gosses forcément
éloignés des figures historiques réelles, mais bon, on s’y fait même si Daniel
Sharman et à mille lieux du véritable Lorenzo de' Medici. De même, on
n’échappe pas aux défauts déjà présents dans la première saison : libertés
prises avec la réalité, certains événements vus à l’écran seraient probablement
discutables, raccourcis et autres divers éléments que les habituels détracteurs
de séries historiques prêtent au genre… Le souci, car il y en a un, c’est que
celles-ci sont plus présentes et nettement plus problématiques : ainsi, les
raccourcis historiques sont légions de même que les libertés prises avec
certains personnages – mais voyons, Sandro Botticelli n’a jamais été un
orphelin élevé par les Médicis ! Ensuite, le faible nombre d’épisodes fait
que l’intrigue n’a guère le temps de se développer par moments ce qui nous vaut
des aberrations comme Francesco de' Pazzi qui, en un épisode, passe d’ancien
méchant devenu meilleur ami de Lorenzo a ennemi implacable de ce dernier… Bref,
il y aurait de quoi être déçu, pourtant, de manière plutôt surprenante, la
sauce prend plutôt bien et le résultat est suffisamment bon pour satisfaire le
spectateur, ce, pour ces quelques raisons : un casting une nouvelle fois
irréprochable et de qualité – il y a même Sean Bean, alias Ned Stark de Game
of Thrones, en grand méchant – une reconstitution toujours aussi
excellente, un scénario captivant et, surtout, un final somptueux qui a de quoi
marquer les esprits. Au final, sans être parfaite et malgré bien des défauts,
cette seconde saison des Médicis est une belle réussite qui,
j’en suis persuader, ravira les amateurs du genre et plus particulièrement
celles et ceux qui avaient apprécié la première saison. Attendons à présent de
voir ce que nous réserve la troisième et dernière saison de la série, mais
ceci, bien entendu, est une autre histoire…
Points
Positifs :
-
La suite d’une bonne série historique qui a pour elle, indéniablement, le fait
qu’elle mette en avant une des familles les plus célèbres de l’Histoire de
l’Italie – pour ne pas dire de l’Histoire européenne – les fameux Médicis. Le
plus intéressant, c’est qu’il y a tout de même une certaine originalité dans
cette série puisque les œuvres traitant des maitres de Florence ne sont pas
légions…
-
Si Cosmo est un personnage historique important, c’est son petit fils, Lorenzo,
qui est resté dans l’Histoire comme étant une des figures les plus importantes
de son époque. Du coup, cette première saison qui va de la prise du pouvoir de
celui-ci au sein de sa banque à la célèbre Conjuration des Pazzi ne pouvait
qu’être passionnante.
-
Une fois de plus, nous avons affaire à un casting de qualité et les amateurs
de Game of Thrones seront ravis de retrouver Sean Bean,
alias, le type qui meurt toujours lorsqu’il apparait à l’écran – voir, entre
autres, Boromir dans Le
Seigneur des Anneaux…
-
Une reconstitution historique de qualité et sur laquelle il n’y a pas
grand-chose à redire : décors, costumes, on se croirait replonger en
pleine Renaissance Italienne. De plus, le tournage ayant lieu à Florence et à
Venise, nous avons droit à de magnifiques décors – surtout pour ceux qui ont eu
la chance de visiter ces cités.
Points Négatifs :
-
On retrouve, malheureusement, les traditionnels défauts propre au genre,
c’est-à-dire, les libertés prises avec la réalité historique, les quelques
inventions pures et simples, les nombreux raccourcis destinés à tout faire
tenir en huit petit épisodes, etc. Le souci, c’est que ceux-ci sont plus
nombreux que dans la première saison.
- Francesco
de' Pazzi est un méchant caricatural puis devient le meilleur ami de Lorenzo
avant de, en moins d’un épisode, redevenir le salaud implacable qu’il était
avant. Mouais, pas très crédible tout cela…
-
Non, non et non : Sandro Botticelli n’a jamais été un orphelin élevé
par les Médicis !
-
Quand on connait les visages des figures historiques et que l’on voit leurs
interprètes à l’écran, il y a de quoi rigoler, mais bon, rien de bien grave…
-
Un peu bof le générique, mais bon, ce n’est qu’une broutille…
Ma note : 7,5/10
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