1 - No More I Love You's (Joseph Hughes, David Freeman) 4:51
2
- Take Me to the River (Al Green, Mabon
Hodges) 3:31
3
- A Whiter Shade of Pale (Keith Reid, Gary
Brooker, Matthew Fisher) 5:17
4
- Don't Let It Bring You Down (Neil Young) 3:36
5
- Train in Vain (Mick Jones, Joe Strummer) 4:38
6
- I Can't Get Next to You (Norman Whitfield, Barrett
Strong) 3:09
7
- Downtown Lights (Paul Buchanan) 6:42
8
- Thin Line Between Love and Hate (Richard Poindexter,
Robert Poindexter, Jackie Members) 5:53
9
- Waiting in Vain (Bob Marley) 5:40
10
- Something So Right (Paul Simon) 3:54
Medusa
Musicien
: Annie
Lennox
Parution
: 06 mars 1995
Enregistré : Janvier
1994 – Mai 1994
Durée : 47:11
Genre
: Pop,
Rock, Electronique, Dance
Producteur : Stephen
Lipson
Label
: RCA
Musiciens :
Annie
Lennox : chant, claviers, flûte
Stephen
Lipson : programmation, guitare, claviers, basse
Martin
De Vries : claviers, programmation
Peter-John
Vettese : claviers
Andy
Richards : claviers
Mathew
Cooper : claviers
Tony
Pastor : guitare
Doug
Wimbish : basse
Luís
Jardim : basse, percussions
Dan
Gillen : batterie
Neil
Conti : batterie
Judd
Lander : harmonica
Mark
Feltham : harmonica
Pandit
Dinesh : tablas
Kirampal
Singh : santoor
James
McNally : accordéon
Anne
Dudley : arrangements des cordes, cuivres et
orchestraux
Mon
avis : Après avoir aborder, en octobre
dernier, quelques opus de ce qui restera comme étant un des groupes phares des
années 80, je veux, bien entendu, parler d’Eurythmics, il y a de cela quelques
jours, j’ai eu le plaisir de vous parler du tout premier opus de la magnifique
Annie Lennox – chanteuse magnifique et oh combien charismatique – le fameux Diva qui
portait si bien son nom et qui, pour la petite histoire, fut un gros succès
lors de sa sortie, au début des années 90. Trois années plus tard, en 1995,
donc, Annie Lennox se rappelait à notre bon souvenir avec un nouvel album, le
fameux Medusa, un opus de reprises
qui, accessoirement, est peut-être le plus connu de la chanteuse et, accessoirement,
son meilleur… Chose curieuse que ce soit donc un disque de reprises qui trône,
ainsi, au firmament de la carrière de l’écossaise, ce serait pourtant oublier,
un peu trop rapidement, l’immense talent de cette dernière et son don, certain,
pour se réapproprié n’importe quelles chansons, y compris parmi les plus
connues, et leur redonner un second souffle tout en donnant l’impression que
celles-ci ont été écrites pour elle ! Car bon, comment dire, dans Medusa,
s’il n’y pas la moindre création originale d’Annie Lennox, comment ne pas
reconnaitre, malgré tout, que nous avons à faire, non seulement, à un album
majeur de celle-ci, mais aussi, que cet opus fut un des plus marquants de son
époque, glanant, au passage, moult récompenses. Bien évidement, pour cela, il y
a la voix de l’écossaise, inimitable et qui transforme, de fort belle manière,
des titres d’artistes aussi variés que The Clash, Neil Young, Procol Harum, Bob
Marley, Paul Simon ou Al Green, pour ne citer que quelques exemples parmi les
plus évidents. Et, justement, quand on connait les versions originales, le
style de celles-ci et qu’on les retrouve dans ce Medusa, métamorphosées
et magnifiées par une Annie Lennox en état de grâce, comment ne pas s’incliner
bien bas devant cette dernière et reconnaitre, une fois de plus, que des
chanteuses comme elle furent rarissimes dans l’histoire de la musique et que
ces dernières sont quasiment inexistantes à notre époque, mais ceci, bien
évidement, est un autre problème qui ne nous empêche nullement d’apprécier,
encore et encore, jusqu’à l’extase, ce Medusa qui reste, au
bout d’un quart de siècle, toujours aussi sublime…
Points
Positifs :
- Probablement
un des tous meilleurs albums d’Annie Lennox, si ce n’est, en tous cas, son plus
connu. Immense succès lors de sa sortie, en 1995, Medusa, album de
reprises, est un opus quasiment parfait de bout en bout et qui nous prouve,
définitivement, l’incontestable talent de l’écossaise qui, ici, réussit le tour
de force de se réapproprié moult titres majeurs et de les sublimer…
-
Il est tout de même incroyable de constater comment Annie Lennox alterne entre
des genres aussi diverses que le rock, la soul, le progressif, ce, sans que le
résultat final ne dénote nullement.
-
Pas de points faibles dans cet opus, c’est un fait, mais il faut admettre que
deux titres se démarquent nettement du lot : le sublime No More I
Love You's et, bien entendu, l’intemporel A Whiter Shade of
Pale de Procol Harum.
-
S’il y a une chose que l’on ne peut enlever à Annie Lennox, c’est sa
voix : une pure merveille qui nous fait ressentir bien davantage
d’émotions que tant d’autres chanteuses qui, bien entendu, ne lui arrivent nullement
à la cheville.
-
Une pochette sobre, en noir et blanc, avec une Annie Lennox dénudée mais qui
n’en reste pas moins fort réussie.
Points Négatifs :
- Bien
entendu, celles et ceux qui n’apprécient guère les reprises risquent de tiquer
devant cet opus, ce qui est dommage tant le jeu en vaut, malgré tout, la
chandelle…
-
Suivant vos gouts musicaux, il se peut que vous soyez plus sensibles à certains
titres au détriment d’autres, ce qui est plutôt compréhensible.
Ma note : 8,5/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire