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mercredi 16 novembre 2022

Medusa


Medusa
 
Annie Lennox

1 - No More I Love You's (Joseph Hughes, David Freeman) 4:51
2 - Take Me to the River (Al Green, Mabon Hodges) 3:31
3 - A Whiter Shade of Pale (Keith Reid, Gary Brooker, Matthew Fisher) 5:17
4 - Don't Let It Bring You Down (Neil Young) 3:36
5 - Train in Vain (Mick Jones, Joe Strummer) 4:38
6 - I Can't Get Next to You (Norman Whitfield, Barrett Strong) 3:09
7 - Downtown Lights (Paul Buchanan) 6:42
8 - Thin Line Between Love and Hate (Richard Poindexter, Robert Poindexter, Jackie Members) 5:53
9 - Waiting in Vain (Bob Marley) 5:40
10 - Something So Right (Paul Simon) 3:54
 

Medusa
Musicien : Annie Lennox
Parution : 06 mars 1995
Enregistré : Janvier 1994 – Mai 1994
Durée : 47:11
Genre : Pop, Rock, Electronique, Dance
Producteur : Stephen Lipson
Label : RCA

Musiciens :
Annie Lennox : chant, claviers, flûte
Stephen Lipson : programmation, guitare, claviers, basse
Martin De Vries : claviers, programmation
Peter-John Vettese : claviers
Andy Richards : claviers
Mathew Cooper : claviers
Tony Pastor : guitare
Doug Wimbish : basse
Luís Jardim : basse, percussions
Dan Gillen : batterie
Neil Conti : batterie
Judd Lander : harmonica
Mark Feltham : harmonica
Pandit Dinesh : tablas
Kirampal Singh : santoor
James McNally : accordéon
Anne Dudley : arrangements des cordes, cuivres et orchestraux
 
Mon avis :
 Après avoir aborder, en octobre dernier, quelques opus de ce qui restera comme étant un des groupes phares des années 80, je veux, bien entendu, parler d’Eurythmics, il y a de cela quelques jours, j’ai eu le plaisir de vous parler du tout premier opus de la magnifique Annie Lennox – chanteuse magnifique et oh combien charismatique – le fameux Diva qui portait si bien son nom et qui, pour la petite histoire, fut un gros succès lors de sa sortie, au début des années 90. Trois années plus tard, en 1995, donc, Annie Lennox se rappelait à notre bon souvenir avec un nouvel album, le fameux Medusa, un opus de reprises qui, accessoirement, est peut-être le plus connu de la chanteuse et, accessoirement, son meilleur… Chose curieuse que ce soit donc un disque de reprises qui trône, ainsi, au firmament de la carrière de l’écossaise, ce serait pourtant oublier, un peu trop rapidement, l’immense talent de cette dernière et son don, certain, pour se réapproprié n’importe quelles chansons, y compris parmi les plus connues, et leur redonner un second souffle tout en donnant l’impression que celles-ci ont été écrites pour elle ! Car bon, comment dire, dans Medusa, s’il n’y pas la moindre création originale d’Annie Lennox, comment ne pas reconnaitre, malgré tout, que nous avons à faire, non seulement, à un album majeur de celle-ci, mais aussi, que cet opus fut un des plus marquants de son époque, glanant, au passage, moult récompenses. Bien évidement, pour cela, il y a la voix de l’écossaise, inimitable et qui transforme, de fort belle manière, des titres d’artistes aussi variés que The Clash, Neil Young, Procol Harum, Bob Marley, Paul Simon ou Al Green, pour ne citer que quelques exemples parmi les plus évidents. Et, justement, quand on connait les versions originales, le style de celles-ci et qu’on les retrouve dans ce Medusa, métamorphosées et magnifiées par une Annie Lennox en état de grâce, comment ne pas s’incliner bien bas devant cette dernière et reconnaitre, une fois de plus, que des chanteuses comme elle furent rarissimes dans l’histoire de la musique et que ces dernières sont quasiment inexistantes à notre époque, mais ceci, bien évidement, est un autre problème qui ne nous empêche nullement d’apprécier, encore et encore, jusqu’à l’extase, ce Medusa qui reste, au bout d’un quart de siècle, toujours aussi sublime…
 

Points Positifs
 :
- Probablement un des tous meilleurs albums d’Annie Lennox, si ce n’est, en tous cas, son plus connu. Immense succès lors de sa sortie, en 1995, Medusa, album de reprises, est un opus quasiment parfait de bout en bout et qui nous prouve, définitivement, l’incontestable talent de l’écossaise qui, ici, réussit le tour de force de se réapproprié moult titres majeurs et de les sublimer…
- Il est tout de même incroyable de constater comment Annie Lennox alterne entre des genres aussi diverses que le rock, la soul, le progressif, ce, sans que le résultat final ne dénote nullement.
- Pas de points faibles dans cet opus, c’est un fait, mais il faut admettre que deux titres se démarquent nettement du lot : le sublime No More I Love You's et, bien entendu, l’intemporel A Whiter Shade of Pale de Procol Harum.
- S’il y a une chose que l’on ne peut enlever à Annie Lennox, c’est sa voix : une pure merveille qui nous fait ressentir bien davantage d’émotions que tant d’autres chanteuses qui, bien entendu, ne lui arrivent nullement à la cheville.
- Une pochette sobre, en noir et blanc, avec une Annie Lennox dénudée mais qui n’en reste pas moins fort réussie.

Points Négatifs :
- Bien entendu, celles et ceux qui n’apprécient guère les reprises risquent de tiquer devant cet opus, ce qui est dommage tant le jeu en vaut, malgré tout, la chandelle…
- Suivant vos gouts musicaux, il se peut que vous soyez plus sensibles à certains titres au détriment d’autres, ce qui est plutôt compréhensible.

Ma note : 8,5/10

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