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samedi 31 décembre 2022

Bilan de l’Année 2022


Bilan de l’Année 2022
 
Bon bah voilà, comme chacun le sait, nous sommes le 31 décembre 2022, à quelques heures à peine des douze coups de minuits qui annonceront la toute nouvelle année, 2023 ! Bien évidement, à cette période de l’année, il est de coutume de revenir sur les principaux événements qui auront marqué celle-ci, chose que j’avais déjà faite en 2020 ainsi qu’en 2021. Bon, pour rappel, il y a de cela un an, alors que je vous annonçais que je venais tout juste de chopper le Covid, j’avais espéré que 2022 serait l’année où, enfin, nous pourrions faire nos adieux à cette pandémie qui aura frappé durement le monde ces deux dernières années. En toute objectivité, même si ce virus est encore présent et risque de l’être encore longtemps, force est de constater qu’il est devenu bien moins virulent qu’a ses débuts ce qui signifie que, sur ce point, nous soyons plus ou moins tranquilles dans les mois à venir. Cependant, si le Covid-19 s’est fait oublié ces derniers mois, 2022 ne restera pas dans les annales comme étant une grande année et si, bien entendu, la disparition de la Reine Elisabeth II le 8 septembre dernier ne fut pas anodin, ne serais-ce qu’en raison de la longévité de son règne et si la mort du légendaire Pelé, il y a deux jours, aura marquer les esprits des amateurs de football, ce, quelques jours après la victoire de l'Argentine en Coupe du Monde, ce fut un tout autre événement qui aura marqué durablement les esprits, je veux, naturellement, parler de la Guerre en Ukraine. Débutée le 20 février dernier suite à l’invasion du territoire ukrainien par les troupes russes, ce conflit que l’on pensait court – qui aurait put penser que l’armée russe connaitrait autant de difficultés – se sera éternisé dans le temps suite à l’héroïque résistance des ukrainiens, bien aidés, bien entendu, par les aides occidentales. Un conflit presque innatendu, sans raisons valables – n’en déplaise aux complotistes adeptes de Poutine – et dont ne sait pas combien de temps il durera encore vu que les ukrainiens ont fait preuves de capacités insoupçonnés et que les russes ne semblent pas souhaiter perdre la face. Bref, vous l’avez compris, 2023 sera encore marquée par cette guerre dans l’est de l’Europe et l’on ne peut que souhaiter que celle-ci prenne fin dans les mois à venir… Mais bon, il sera toujours temps de voir ce que l’avenir nous réserve et, pour le moment, car c’est le but de ce billet, je vais me contenter de revenir sur les œuvres qui m’ont le plus marqués au cours de ces douze derniers mois. Après tout, un peu de légèreté ne fait pas de mal :
 

Livre de l’année
 : Le Cycle de Dune
 
Incontestablement, nombreux auront été les ouvrages de qualité que j’ai eu l’occasion de lire en cette année 2022 et si, parmi ceux-ci, j’ai eu l’opportunité de me replonger dans la relecture que quelques cycles majeurs de la SF – genre le plus abordé ces douze derniers mois – l’occasion s’est présentée, également, que je fasse quelques belles découvertes, principalement en fin d’année. Cependant, il me fallait, bien entendu, un lauréat et, pour cela, je dois reconnaitre que je n’ai pas eu à choisir bien longtemps tant l’évidence se faisait qu’il fallait que cela soit Le Cycle de Dune. Œuvre du grand Frank Herbert, Dune et ses suites fut, à mes yeux, un vainqueur logique et ce, pour deux raisons : premièrement, parce que, aussi incroyable que cela puisse paraitre, je ne l’avais jamais lu jusqu’à présent, deuxièmement, pour la simple et bonne raison que celui-ci est, probablement, un des plus grands cycles de science-fiction de l’histoire du genre. Deux bonnes raisons pour en faire le lauréat évidant de cette année 2022 !
 

Film de l’année
 : House of Gucci
 
Bon, je ne vais pas vous mentir, 2022 ne fut pas, selon moi, une grande année pour ce qui est du cinéma… Peu de véritables nouveautés véritablement marquantes qui me confortent de plus en plus dans le constat, évidant, que le septième art connait actuellement une période peu productive, qualitativement parlant, peu de chef d’œuvres incontestables parmi les quelques nouveautés que j’ai eu le plaisir de découvrir ces derniers mois, pas vraiment d’évidences incontestables comme cela avait put être les autres années… oui, décidément, 2022 ne serait pas une grande année de cinéma. Mais bon, il me fallait tout de même faire un choix et, ma foi, même si je n’avais pas eu l’occasion de voir de grands films, quelques longs métrages s’étaient tout de même démarqué au fil des mois et, parmi eux, je me suis dit que House of Gucci de Ridley Scott possédait suffisamment d’éléments pour faire un sympathique lauréat, à défait, naturellement, d’en faire un totalement incontestable…
 

Comics de l’année
 : Promethea
 
Pour ce qui est des comics, 2022 aura été marquée, pour ma part, principalement, par la lecture de quelques chef d’œuvres de celui qui est, sans aucune discussion possible, un des plus grands auteurs de ces quatre dernières décennies, je veux, bien entendu, parler du grand et inimitable Alan Moore. Il faut dire que si j’ai eu l’opportunité, au fil des ans, de lire bon nombre d’ouvrages du maitre, ouvrages que l’on peut qualifier sans exagération aucune de chef d’œuvres, certaines de ses productions majeures m’étaient encore inconnues – la faute, souvent, a un manque de traduction de certaines d’entre elles. Et donc, dans le lot de celles-ci, cette année, j’ai enfin put découvrir ce qui est, sans nul doute, une des œuvres les plus originales d’Alan Moore et, en tous cas, une de celles qui m’intriguait le plus depuis fort longtemps, un certain Promethea ! Parfait de bout en bout, véritable chef d’œuvre complètement inclassable, Promethea fut à la hauteur de mes espérances et ne pouvait qu’être, à mes yeux, que le lauréat de cette année 2022 !
 

BD de l’année
 : La Brigade Chimérique
 
A priori, il est évidant que le lauréat de la catégorie BD de cette année 2022 aurait dut être un autre : après tout, je ne vais pas vous mentir, La Brigade Chimérique, chef d’œuvre absolu du duo composé de Serge Lehman pour ce qui est du scénario et de Gess pour ce qui est des dessins, je ne l’ai pas découvert cette année – d’ailleurs, pour être tout à fait précis, ce fut en 2011 ! Mais bon, il y a tout de même une explication à cela… Le fait que je n’en n’avais pas encore parlé sur ce blog ? Ma foi, cela aurait put être une explication mais ce n’est pas vraiment pour cela. En fait, mon choix et, accessoirement, ma relecture de l’intégralité de l’œuvre liée à La Brigade Chimérique s’est fait en raison du fait que, en cette année 2022, une suite est parue pour le plus grand plaisir des nombreux fans de la mini-série originale : La Brigade Chimérique – Ultime Renaissance, un album à la hauteur de son illustre prédécesseur et qui aura confirmer, définitivement, tout le talent du sieur Lehman tout en nous faisant espérer que celui-ci n’ai pas encore abandonner son univers. Mais bon, pour répondre à cela, seul l’avenir nous le dira…
 

Manga de l’année
 : L’Habitant de l’Infini
 
Incontestablement, 2022 aura été une année pour le moins faste pour ce qui fut de mes lectures mangas puisque, pour la toute première fois depuis que ce blog existe, je n’aurai lu que des nouveautés. Une année intéressante, donc, et qui m’aura permis de découvrir tout un tas de mangakas que je ne connaissais pas ou mal, le plus souvent en ayant de bonnes surprises, quelques fois, pas vraiment… Ceci étant dit, il me fallait tout de même trouver un lauréat digne de ce nom et, quelque part, ce ne fut pas bien difficile vu que L’Habitant de l’Infini, œuvre du sieur Hiroaki Samura, occupa une bonne partie de mes lectures de cette année et que si, effectivement, ce manga mettant en scène un samouraï immortel et une histoire de vengeance n’est peut-être pas un chef d’œuvre absolu, il n’en possédait pas moins suffisamment de qualités pour en faire un excellent lauréat pour cette année 2022…
 

Série de l’année
 : Peaky Blinders
 
On ne va pas se mentir, j’ai déjà connu des années bien plus fastes pour ce qui est des séries et même si j’ai eu l’opportunité, ces douze derniers mois, de faire quelques belles découvertes et de voir quelques mini-séries de qualité, dans l’ensemble, il n’y eut pas vraiment d’incontournables absolus. Du coup, mon choix s’est finalement porté sur une série que je suivais depuis quelques années et que j’ai revu dans son intégralité cette année avant de me plonger dans son ultime saison, je veux, naturellement, parler de Peaky Blinders, une série de gangsters britanniques vraiment hors-norme et qui, sans révolutionner le genre, m’aura suffisamment marqué pour en faire un bon lauréat pour cette année 2022 !
 

Jeu Vidéo de l’année
 : Elden Ring
 
Incontestablement, avec Elden Ring, nous avons là le choix le plus évidant, le plus logique, le plus attendu de cette année 2022, et ce, tous genres confondus ! Il faut dire que, sans grande surprise, le dernier soft en date de chez FromSoftware était le jeu le plus attendu par les fans de la firme nippone pour cette année, cependant, il faut dire également que si celui-ci aura conforter les adeptes du genre qui auront retrouver ici tous les éléments, sublimés de fort belle manière, de la saga des Souls, l’une des grandes forces de Elden Ring aura été de toucher un nouveau public, peu fan de ses jeux dits exigeants et qui aura finit par être conquis par ce soft qui, pour la petite histoire, aura été considéré par les spécialistes comme étant le jeu de cette année 2022. Forcément, étant un fan de FromSoftware depuis quelques années déjà – il suffit de voir quels sont mes lauréats des années précédentes – il était on ne peut plus logique que Elden Ring, dernier volet en date de la saga, soit, à mes yeux, le jeu de cette année 2022. Ce n’est nullement une surprise, certes, mais bon, que cela soit mérité, c’est un fait incontestable !
 

Disque de l’année
 : Murder Ballads
 
Ici, les choses étaient à la fois simples et plutôt compliquées à la fois. Simples dans le sens où, pendant, une bonne partie de l’année – grosso modo, de janvier à juillet dernier – un artiste aura monopolisé mes critiques musicales, je veux bien entendu parler de Nick Cave. Compliquées dans le sens où, par la force des choses et connaissant l’immense talent de l’australien qui occupe la scène musicale depuis, sensiblement, quatre décennies, il ne serait pas simple de trouver un album qui se démarquerait davantage qu’un autre, ce, en raison du fait que le sieur Cave et ses compagnons de route, les inusables Bad Seeds, nous auront pondus, tout au long des décennies, de nombreux chef d’œuvres. Mais bon, comme il me fallait tout de même un vainqueur, un album qui, quelque part, se démarquait un peu du lot sans être, foncièrement, le meilleur, mon choix s’est porté sur Murder Ballads. La raison ? Tout simplement parce que celui-ci, un des premiers que je m’étais procurer, il y a de cela quelques années, fut sans aucun doute celui que je connais le mieux, que j’ai le plus écouté, bref, celui qui m’aura le plus marqué. Bref, de quoi en faire un bon lauréat pour cette année 2022…
 

Film d’Animation de l’année
 : Persepolis
 
Nous arrivons ici à une catégorie franchement peu présente sur ce blog ces douze derniers mois, il faut le reconnaitre. Qui plus est, on ne peut pas vraiment dire que celle-ci ait particulièrement brillée par de franches nouveautés ou par des qualités incontestables, bien au contraire – même si, malgré tout, il y eut quelques bonnes choses. Du coup, mon choix, pour cette année 2022, serait par défaut et, finalement, après mure réflexion, je me suis dit que Persepolis, long métrage d’animation de Marjane Satrapi pourrait être un bon lauréat. Pour ses qualités ? Oui mais pas principalement… Disons que les événements qui touchent l’Iran depuis quelques mois et qui voient la jeunesse se révolter contre l’imposition du voile islamique – tandis que les gauchistes, en France, nous présentent le voile comme étant un symbole de la libération de la femme – et mourir dut a la répression du régime y sont pour beaucoup…
 

Documentaire de l’année
 : FIFA – Ballon Rond et Corruption
 
Comme il est de coutume depuis les débuts de ce blog, on ne peut pas vraiment dire que la catégorie documentaires soit la plus représentée, loin de là, cependant, malgré ce constat pour le moins évidant, on peut dire que je me débrouille toujours pour trouver un lauréat digne de ce nom et, par ailleurs, on peut même affirmer que, cette année, j’aurais put vous en trouver deux excellents. Sans revenir sur celui qui fut mon premier choix pendant quelques mois – disons qu’il a quelque chose à voir avec un certain Nick Cave – disons que, par la logique des choses et une certaine Coupe du Monde qui eut lieue au Qatar ces dernières semaines et qui vit l’Argentine de Lionel Messi s’imposer de fort belle manière, un certain documentaire intitulé FIFA – Ballon Rond et Corruption, un documentaire qui nous démontrait fort bien a quel point l’organisme qui contrôle le football dans le monde est une sympathique organisation mafieuse où règne la corruption, serait le lauréat parfait pour cette année 2022…
 

Livre Divers de l’année
 : L'Étrange Suicide de l'Europe
 
Quelques ouvrages auraient put parfaitement put prétendre au titre de lauréat de cette année 2022, je ne m’en cache pas, mais bon, comme chacun sait, lorsque l’on fait un bilan, il faut bien faire un choix et, dans le cas présent, si la qualité aura été au rendez vous a de multiples reprises, disons qu’un ouvrage se sera nettement démarquer du lot et ce, de fort belle manière. Œuvre du britannique Douglas Murray, L'Étrange Suicide de l'Europe, écrit il y a quelques années déjà – 2017 pour être plus précis – est, probablement, un des témoignages les plus intéressants sur la folie qui semble avoir frappé le continent européen et plus particulièrement ses élites depuis quelques décennies. Certes, cet essai n’est pas politiquement correct pour un sou mais bon, a moins d’être un indécrottable gauchiste qui ne jure que par le wokisme, je pense ne pas me tromper en affirmant que celui-ci mérite amplement le détour !
 

LDVELH de l’année
: La Créature venue du Chaos
 
Comme vous l’avez probablement remarqué depuis les débuts de ce blog, la catégorie consacrée aux Livres dont vous êtes le Héros est, probablement, la plus singulière du lot puisque celle-ci, du moins, jusqu’à présent, ne traite que de vieux ouvrages pour le moins particuliers puisque ces derniers appartiennent à un style qui connut son heure de gloire dans les années 80, les fameux livres jeux qui furent les ouvrages de chevets de bien des adolescents à l’époque. Du coup, depuis les débuts du Journal de Feanor, mes divers lauréats sont de vieux titres, de vieilles séries et, sans grande surprise, celui de cette année est dans la même veine puisque, cette fois ci, mon choix s’est porté sur La Créature venue du Chaos qui est, pour rappel, un des Défis Fantastiques les plus durs et les plus réussis de la série. Bref, de quoi en faire un lauréat plus qu’acceptable, vous ne trouvez pas !?
 

Spectacle de l’année
 : Grand Corps Malade
 
On ne va pas se mentir, la catégorie spectacle est, sans aucune discussion possible, celle où mon choix est toujours le plus simple et ce, pour la simple et bonne raison que, année après année, on ne peut pas vraiment dire que celle-ci brille par une concurrence importante, bien au contraire. Ainsi, en cette année 2022, les choses furent naturellement assez simples et les jeux allaient se faire entre une pièce de théâtre et un concert – le tout premier sur ce blog ! Comme vous l’avez probablement remarqué si vous avez l’occasion de suivre ce blog régulièrement, ce qui est peut-être le cas, ce fut donc le concert de Grand Corps Malade auquel j’ai assisté, le 20 décembre dernier, à L’Accor Arena de Paris, qui m’aura le plus marqué en cette année 2022, du coup, faire de lui mon spectacle de l’année ne pouvait qu’aller de soit, bien évidement…
 

Revue de l’année
 : Les Cahiers de Science & Vie 205 – Ukraine, aux Origines du Mal
 
Nous arrivons à présent à ma toute dernière catégorie, celle de la presse et je dois reconnaitre que, pour une fois, j’aurai put vous proposer quelques lauréats pour le moins intéressants puisque cette année 2022 aura proposée quelques revues de qualité, ce qui est un plus notable vis-à-vis des années précédentes. Cependant, là aussi, mon choix s’est effectué assez rapidement et d’une manière incontestable avec un numéro paru en juillet dernier : Les Cahiers de Science & Vie 205 – Ukraine, aux Origines du Mal. Vous l’avez compris, celui-ci est en rapport évidant avec les tristes événements en court qui ont lieu en Ukraine et ce numéro des Cahiers revient de fort belle manière sur les relations historiques pour le moins complexes et conflictuelles qui opposent l’Ukraine à son puissant voisin russe depuis des siècles. De quoi remettre certaines sombres réalités sur le tapis, n’en déplaise aux adeptes de Poutine ainsi qu’aux vieux nostalgiques de l’URSS…
 
Bon bah voilà, il me semble que c’est tout pour cette année, il est donc temps pour moi de vous souhaiter de passer un excellent réveillon, de fêter comme il se doit et comme vous le pouvez cette année 2023 qui arrive dans quelques heures et de saluer, une dernière fois, 2022, une année que l’on avait espérer moins dramatique que ses devancières et qui, pour d’autres raisons, ne le fut pas vraiment. Mais bon, ne perdons pas espoir, espérons que, dans les mois à venir, on puisse enfin en finir avec ce conflit en Ukraine et souhaitons que, dans douze mois, je puisse vous retrouvez avec en usant d’un ton plus léger… Et, naturellement, il est grand temps de vous quittez, comme il se doit, avec la traditionnelle salutation d’usage : bonne année a tout le monde !

vendredi 30 décembre 2022

Les Nouveaux Sauvages


Les Nouveaux Sauvages
 
Dans le monde actuel, beaucoup de personnes plongent dans le stress ou la dépression et certaines finissent par craquer. Face aux souffrances qu'elles endurent, certaines personnes finissent par céder au désir de vengeance. Six récits sur le thème de la vengeance se succèdent : PasternakMort aux ratsLa loi du plus fortLa bombeLa proposition et Jusqu'à ce que la mort nous sépare.
 

Les Nouveaux Sauvages
Réalisation : Damián Szifrón
Scénario : Damián Szifrón
Musique : Gustavo Santaolalla
Production : El Deseo, Kramer and Sigman Films et Telefe
Genre : Comédie dramatique
Titre en vo : Relatos salvajes
Pays d'origine : Argentine, Espagne
Langue d'origine : espagnol
Date de sortie : 21 août 2014
Durée : 122 mn
 
Casting :
Darío Grandinetti : Salgado
María Marull : Isabel
Mónica Villa : madame Leguizamón
Julieta Zylberberg : la jeune fille
Rita Cortese : la cuisinière
César Bordón : Cuenca
Juan Santiago Linari : Alexis
Leonardo Sbaraglia : Diego Iturralde
Walter Donado : Mario
Ricardo Darín : Simón Fisher
Nancy Dupláa : Victoria
Luis Mazzeo : le collègue de Simón
Óscar Martínez : Mauricio
María Onetto : Helena
Osmar Núñez : l’avocat
Germán de Silva : José
Diego Velázquez : le procureur
Alan Daicz : Santiago
Érica Rivas : Romina
Diego Gentile : Ariel
 
Mon avis :
 Bon, je ne vais pas vous mentir, a la base, je n’étais pas vraiment attirer par Les Nouveaux Sauvages, long métrage argentin dont le postulat de départ – plusieurs sketches sur des individus qui, a un moment donné de leur vie, pétaient littéralement les plombs – n’avait pas de quoi me faire sauter au plafond. Et puis, j’ai vu le premier, celui du crash volontaire d’un avion par un déséquilibré – toute ressemblance avec celui de l'Airbus de la Germanwings du 24 mars 2015 étant, au passage, totalement fortuite – et là, je me suis dit, pourquoi pas ? Oh, certes, je n’étais pas encore complètement convaincu vu que ce dernier était trop court et que le second, Mort au rats, est sans nul doute le moins bon du lot… cependant, dès le troisième sketch, La loi du plus fort ou, comment deux individus, derrière leur volant – et leur ego – peuvent disjoncter totalement, mon opinion à commencer à changer : il faut dire que ces deux beaufs qui se battent a mort pour une histoire débile de « qui a la plus grosse », franchement, cela mérite le détour ! Et c’est à partir de là que Les Nouveaux Sauvages prend toute sa saveur puisque, jusqu’à la fin, et la petite cerise sur le gâteau qu’est Jusqu’à ce que la mort vous sépare, force est de constater que c’est un pur régal dans les pétage de plombs intégrales, les scènes d’hystéries, la violence mais aussi… l’humour ! Car oui, indéniablement, on rigole pas mal devant ces hommes et ces femmes qui, une fois qu’un petit truc à disjoncter dans leur cerveau – et je pense que certains savent parfaitement de quoi je parle – n’ont plus aucune limite et son capables du pire. Bref, si au départ, je n’étais guère emballer par ces Nouveaux Sauvages, l’expérience, après coup, aura été plus que concluante : pour le coté absurde et drôle de la chose, bien entendu, mais aussi parce que ce long métrage n’est qu’un rappel de ce qui peut arriver a tout a chacun, car personne n’est a l’abris, un jour, de péter littéralement les plombs !
 

Points Positifs
 :
- Un excellent long métrage sur les pétage de plombs qui peuvent arriver a tout a chacun, ce, par le biais de plusieurs sketches qui, s’ils ne sont pas tous d’égal valeur, ont le mérite de nous montrer diverses situations, le plus souvent de la vie quotidienne, cela, en réussissant a nous faire rire.
Jusqu’à ce que la mort nous sépare est, indéniablement, le point d’orgue de ce film, cependant, La loi du plus fort est pas mal non plus. A un degré moindre, La proposition et La bombe sont plutôt réussis.
- Ce qui fait le plus peur, en regardant ce film, c’est que ces hommes et ces femmes qui disjonctent, cela pourrait être vous, cela pourrait être moi…
- Des acteurs bien évidement peu connus sous nos latitudes mais qui n’en restent pas moins plutôt bons dans leur rôles respectifs.
 
Points Négatifs :
- Malheureusement, tous les sketches ne se valent pas et si deux d’entre eux sont effectivement géniaux, deux autres sont sympas mais sans plus, un est beaucoup trop court – Pasternak – et le dernier, Mort au rats, n’est franchement pas terrible, il faut le reconnaitre…
- Il faut être fan de ce genre de films à sketches.
 
Ma note : 7,5/10

jeudi 29 décembre 2022

Nostalgia


Nostalgia

Annie Lennox

1 - Memphis in June (Paul Francis Webster, Hoagy Carmichael) 2:47
2 - Georgia on My Mind (Hoagy Carmichael, Stuart Gorrell) 3:55
3 - I Put a Spell on You (Screamin' Jay Hawkins) 3:32
4 - Summertime (George Gershwin) 5:12
5 - I Cover the Waterfront (Johnny Green, Edward Heyman) 2:59
6 - Strange Fruit (Abel Meeropol) 3:46
7 - God Bless the Child (Billie Holiday, Arthur Herzog, Jr.) 3:03
8 - You Belong to Me (Chilton Price, Pee Wee King, Redd Stewart) 3:22
9 - September in the Rain (Harry Warren, Al Dubin) 2:53
10 - I Can Dream, Can't I? (Sammy Fain, Irving Kahal) 2:56
11 - The Nearness of You (Hoagy Carmichael, Ned Washington) 2:32
12 - Mood Indigo (Duke Ellington, Barney Bigard) 5:34
 

Nostalgia
Musicien : Annie Lennox
Parution : 21 octobre 2014
Enregistré : Octobre 2013 – Juillet 2014
Durée : 42:30
Genre : Jazz, Soul
Producteur : Don Was, Mike Stevens
Label : Island Records

Musiciens :
Annie Lennox : chant, piano, piano électrique Fender Rhodes, flûte, percussions, arrangements des cordes, production
Mike Stevens : guitare, orgue Hammond, claviers, accordéon, Vibraphone, Harmonica, Programmation, arrangements des cordes, production
Chris Hill : basse, contrebasse
Ivan Hussey : violoncelle
Urban Soul Orchestra : violons
Stephen Hussey : orchestrations, violon, alto
Simon Finch : trompette
Nichol Thomson : trombone
Neal Wilkinson : batterie
Richard Brook : percussions
 
Mon avis :
 Comme vous l’avez probablement remarquer si jamais vous avez l’occasion de venir sur ce blog, que cela soit de manière occasionnelle ou non, depuis quelques mois, j’ai eu le plaisir de mettre en avant celle qui est, sans aucune contestation possible, une des plus grandes chanteuses de ces quatre dernières décennies, je veux, bien entendu, parler de la divine Annie Lennox. Ainsi, depuis octobre dernier, que cela soit par la biais de quelques opus de Eurythmics puis, ensuite, par ses bien trop rares albums solos, l’écossaise aura été régulièrement présente dans Le Journal de Feanor et réapparait donc, une dernière fois, aujourd’hui, alors que nous approchons à grand pas de cette fin d’année 2022… Bien entendu, par dernière fois, j’entends souligner que, depuis la sortie de ce Nostalgia, en 2014, Annie Lennox aura brillée par son absence dans les bacs, ce, au détriment de ses fans qui savent pourtant que la chanteuse s’est toujours faite rare depuis qu’elle s’est lancée dans sa carrière solo, au tout début des années 90 – six albums uniquement en trente ans, ce n’est pas beaucoup, il faut le reconnaitre. Et donc, après son étonnant A Christmas Cornucopia, opus de reprises de chants de Noël et paru en 2010, Annie Lennox nous revenait, quatre ans plus tard, avec Nostalgia, un album qui, d’entrée de jeu, promettait beaucoup et ce, pour deux raisons… Premièrement, par le fait que la diva écossaise s’est peut-être toujours mieux débrouillée avec ses albums de reprises que les autres, celle-ci ayant indéniablement un sacré don pour se réapproprier des standards de la musique pour les faire siens. Ensuite, il y a le contenu même de cet opus où Annie Lennox s’attaque, tout bonnement, à quelques classiques majeurs des années 30 et 40, standards de la chanson qui, par la suite, ont connu moult versions reprises par les plus grands. Un sacré pari, donc, de la part d’Annie Lennox qui nous proposait dans ce Nostalgia quelques titres majeurs du répertoire du jazz et de la soul et qui allait donc être comparée, forcément, à des monstres comme une certaine Billie Holiday. Le résultat ? Ma foi, force est de constater qu’il est parfaitement à la hauteur des espérances des fans et que les réinterprétations d’Annie Lennox tiennent parfaitement la route, certaines d’entre elles n’ayant même pas à rougir de la comparaison avec leurs illustres ainées. Ainsi, pour la dernière fois – du moins, pour le moment – la diva écossaise, ex-égérie d’Eurythmics, faisait preuve de son immense talent et nous pondait un album complètement hors-norme et, quelque part, inclassable de nos jours, mais qui n’en confirmait par moins tout ce que l’on pense d’elle depuis bien longtemps désormais, c’est-à-dire, qu’Annie Lennox est une des plus grandes chanteuses de l’histoire de la musique populaire et que, décidément, cela serait une excellente chose si celle-ci pouvait revenir, à l’occasion, se rappeler à notre bon souvenir avec un nouvel album…
 

Points Positifs
 :
- Annie Lennox n’est jamais aussi bonne que lorsqu’elle nous propose un album de reprises et, dans Nostalgia, celle-ci nous prouve, une nouvelle fois, son immense talent, réussissant la gageure de se réapproprier à merveille des standards des années 30 et 40, ce, pour le plus grand plaisir de ses fans.
- Les reprises de Memphis in June, Georgia on My Mind, I Put a Spell on You, Summertime, Strange Fruit et God Bless the Child, pour ne citer que les exemples les plus évidents, sont tout de même superbes.
- Comme je le signale à chaque fois, s’il y a bien une chose que l’on ne peut enlever à Annie Lennox, c’est sa voix : une pure merveille qui nous fait ressentir bien davantage d’émotions que tant d’autres chanteuses qui, bien entendu, ne lui arrivent nullement à la cheville.
- Une pochette magnifique, nous présentant une Annie Lennox vieillissante mais néanmoins superbe.

Points Négatifs :
- Bien entendu, celles et ceux qui n’apprécient guère les reprises risquent de tiquer devant cet opus, ce qui est dommage tant le jeu en vaut, malgré tout, la chandelle…
- Il est tout de même dommage de constater que, au cours de sa carrière, Annie Lennox se soit mieux débrouillée avec ses albums de reprises que ceux de ses propres compositions, comme si, quelque part, il lui avait toujours manqué la folie d’un certain Dave Stewart.

Ma note : 8/10

mercredi 28 décembre 2022

Maestros


Maestros
 
Accrochez-vous, je vous prie. L'impensable s'est produit. Notre bien-aimé Maestro a été assassiné ! Lui et toute la famille royale. Ils étaient réunis sur Kish, pour le banquet de la fête de Shuriek. Tous les témoignages désignent le sorcier Mardok et ses sbires. Il a apparemment échappé à sa longue incarcération. Les sceaux et les protections ont été désactivés et Mardok les a tous pris par surprise. Ce fut un massacre... Les berceaux de résurrection ont tous été détruits ou désactivés. Ils ne pourront plus jamais revenir. Mais une de ses 10 épouses, Maragaret, en avait divorcé. Et elle a un fils, Will, qu'elle a laissé sur Terre pour qu'il puisse s'amuser. C'était une manière de le mettre à l'abri des conflits que se livrent perpétuellement sorciers et magiciens. C'est plutôt réussi. Au moment où les forces démoniaques sont déjà à ses trousses, le bien heureux Will passe du bon temps dans un club, où une créature de rêve lui propose une danse privée. Will n'est pas dupe : il monnaie l'attention de cette fille et cela prouve sa faiblesse. Il finit sa bière en avouant qu'il est décidément bien faible... Mais ce qu'il n'avait pas prévu, c'est qu'une créature chtuloïde surgisse et le mette en charpie !
 

Maestros
Scénario : Steve Skroce
Dessins : Steve Skroce
Encrage : Steve Skroce
Couleurs : Dave Stewart
Couverture : Steve Skroce
Genre : Fantastique, Fantasy
Editeur : Image Comics
Titre en vo : Maestros
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 06 novembre 2018
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Hi Comics
Date de parution : 23 janvier 2019
Nombre de pages : 167
 
Liste des épisodes
Maestros 1-7
 
Mon avis :
 S’étant fait connaitre au cours de la seconde moitié des années 90, du coté de chez Marvel, par le biais de séries comme Cable puis X-Man, Steve Skroce, artiste au style pour le moins particulier mais fort plaisant, se fit, par la suite, bien plus rare dans le petit monde des comics. Ainsi, étant fan de ce dernier et ayant garder un fort bon souvenir de son travail chez Marvel, ce fut avec un plaisir non dissimulé que je l’ai retrouvé, il y a de cela quelques mois, auprès de Brian K. Vaughan, scénariste oh combien respecté et productif outre-Atlantique, ce, par le biais de We Stand On Guard, mini-série futuriste de belle qualité et, accessoirement, véritable ode d’amour au Canada. Un plaisir qui en amenait un autre puisque, lors de sa sortie de ce comics, j’avais appris qu’allait être publié dans l’Hexagone une autre œuvre de Steve Skroce, un certain Maestros, mini-série qui nous préoccupe donc aujourd’hui et qui, ma foi, ne m’a nullement déçu, bien au contraire ! D’entrée de jeu, abordons ce qui aura attiré, principalement, les fans du sieur Skroce, c’est-à-dire, la partie graphique de cette œuvre : sur ce point, il n’y a rien à redire si ce n’est que c’est avec un grand plaisir que l’on retrouve l’artiste au sommet de son art. Fourmillant de détails, bourré de protagonistes hauts en couleurs et pour le moins originaux, les planches de Maestros sont un pur régal pour les yeux ou, du moins, pour ceux et celles qui apprécient fortement le style de Steve Skroce. Mais les dessins ne sont pas tout, il faut en convenir, alors, quid du synopsis de ce Maestros ?! Une histoire de sorcier suprême et surpuissant qui se fait assassiner, un fils mal aimé et exilé sur Terre qui hérite du titre de son père, une vengeance… mouais, a priori, cela ne brille pas par une grande originalité, pourtant, là où le talant narratif de Steve Skroce fonctionne à merveille – c’est également lui qui est au scénario – c’est que l’auteur réussi la gageure de, en faisant du neuf avec du vieux, nous captiver tout au long des sept épisodes qui composent cette mini-série, tout en nous faisant rire a de multiples reprises devant l’absurdité de certaines situations et de certains protagonistes. Alors, certes, le scénario reste léger et un poil prévisible, mais si vous souhaitez passer un bon moment, sans grande prise de tête, si vous souhaitez vous émerveillez devant des déchainements de pouvoirs magiques, rire de certaines scènes et même, au passage, vous coltiner un petit message sur l’égalité et la démocratie – ce n’est pas une blague – ce Maestros est fait pour vous ! Et puis, il y a les dessins, oh combien plaisants et imaginatifs, de Steve Skroce, alors, même si cette mini-série ne sera pas le truc de l’année, il serait dommage de passer a coté de celle-ci !
 

Points Positifs
 :
- Une série sympathique, sans prise de tête et où l’auteur semble, avant tout, s’être fait plaisir. Il faut dire que Maestros, sans atteindre des sommets narratifs, n’en reste pas moins fort plaisant et bourré de bonnes idées qui vous feront passer un bon moment.
- Les dessins de Steve Skroce, bien entendu, une des grandes forces de cette mini-série : les fans seront aux anges et il faut dire qu’ils sont raisons tant l’artiste nous livre une prestation fidèle a ce qu’il nous a habitué et qui, au passage, fourmille de détails.
- Des protagonistes assez réussis dans l’ensemble : entre ce jeune hérité qui semble complètement a la ramasse mais qui sait ce qu’il veut, cet elfe franchement fasciste, la goule aux pouvoirs incommensurables, le diable qui a perdu sa virilité, sa fille oh combien canon, il y a de quoi faire… sans oublier le look de la plupart des seconds rôles ou des figurants, très variés dans l’ensemble.
- Un humour très présent et qui ne dénote nullement dans le récit. Certes, certaines scènes sont un peu trop much, mais bon, ce n’est pas vraiment un défaut.
 
Points Négatifs :
- Il faut reconnaitre que, scénaristiquement, c’est un peu léger et que, avec Maestros, nous sommes davantage dans le divertissement pur et dur sans prise de tête plutôt que dans le chef d’œuvre absolu.
- Il faut adhérer au concept qui est, sincèrement, un peu spécial avec ces pouvoirs magiques illimités, ses résurrections en séries, etc.
 
Ma note : 7,5/10