American
Horror Story – Murder House
Peu
après que Vivien a fait une fausse couche et que Ben l'ait trompée avec l’une
de ses étudiantes, les Harmon décident de quitter Boston et achètent une maison
victorienne à Los Angeles. À leur arrivée, ils apprennent que le précédent
propriétaire de la demeure a été tué par son petit ami, qui s’est suicidé après
le meurtre. Moira O'Hara, une étrange femme de ménage s’occupant de la maison
depuis des années se présente à la famille dès le début de la série pour
reprendre son travail. La maison subit de fréquentes visites de la voisine
Constance et de sa fille trisomique Adélaïde qui semble être attachée à la
maison et à son passé ainsi que le harcèlement d'un ancien propriétaire au
corps ravagé par le feu et à tendances psychotiques, Larry Harvey. Ben, psychiatre,
a pour patient le jeune Tate Langdon probablement atteint de schizophrénie, qui
noue vite des liens avec Violet. La famille Harmon réalise que leur nouvelle
vie devient peu à peu leur pire cauchemar, habitant dans une maison cachant de
terribles secrets…
American Horror
Story – Murder House
Réalisation
: Bradley Buecker, Alfonsa Gomez-Rejon et David Semel
Scénario
: Ryan Murphy, Brad Falchuk, Tim Minear, Jennifer
Salt, Jessica Sharzer et James Wong
Musique : James
S. Levine
Production : 20th
Century Fox, FX
Genre : Horreur,
Dramatique et Fantastique
Titre
en vo : American Horror Story – Murder House
Pays
d’origine : États-Unis
Chaîne
d’origine : FX
Diffusion
d’origine : 5 octobre 2011 – 21 décembre 2011
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 12 x 40 minutes
Casting :
Dylan
McDermott : Dr Benjamin « Ben » Harmon
Connie
Britton : Vivien Harmon
Taissa
Farmiga : Violet Harmon
Evan
Peters : Tate Langdon
Denis
O'Hare : Larry Harvey
Jessica
Lange : Constance Langdon
Frances
Conroy : Moira O'Hara
Alexandra
Breckenridge : Moira O'Hara jeune
Jamie
Brewer : Adelaide « Addie » Langdon,
fille de Constance
Kate
Mara : Hayden
Christine
Estabrook : Marcy
Eve Gordon : Dr Hall
Zachary Quinto : Chad
Teddy
Sears : Patrick, conjoint de Chad
Shelby
Young : Leah
Matt
Ross : Dr Charles Montgomery, premier
propriétaire en 1922
Lily Rabe : Nora Montgomery
Michael Graziadei : Travis
Rosa
Salazar : Maria
Morris
Chestnut : Luke, agent de sécurité
Brando
Eaton : Kyle Greenwell, victime de la tuerie de
Westfield High
Azura
Skye : Fiona
Ashley
Rickards : Chloe Stapleton, victime de la tuerie de
Westfield High
Alessandra
Torresani : Stephanie Boggs, victime de la tuerie de
Westfield High
Sarah
Paulson : Billie Dean, médium
Mon
avis : Cela faisait pas mal de temps que
je souhaitais me lancer dans cette série qui connait un certains succès depuis
quelques années et dont j’avais entendu le plus grand bien, je veux bien
évidement parler d’American Horror Story, ainsi, lorsque l’occasion s’est
présenté de pouvoir enfin découvrir la première saison de celle-ci, je n’ai
guère hésiter a franchir le pas, surtout que, comme je m’y attendais (mais bon,
parfois, on est déçu), le jeu en valait vraiment la chandelle. Cependant, ne
nous trompons pas : aussi bonne soit-elle, cette première saison d’American
Horror Story n’est pas non plus ce que l’on pourrait appeler la série
de l’année ; certes, dans le genre horrifique (et si vous aimez celui-ci,
vous ne pourrez qu’être aux anges), nous avons droit a un véritable florilège,
que dis-je, un pot-pourri (dans le bon sens du terme) de tous les ingrédients
que l’on trouve dans les œuvres du genre, ce qui signifie que l’amateur
d’horreur aura droit a un fort bon best-of de ce qu’il a put trouver, a maintes
reprises, dans bien des films et autres œuvres du même type – ici,
principalement pour ce qui est maisons hantés et/ou maudites. Ensuite, pour ce
qui est de l’intrigue ou du découpage de la saison, il n’y a pas grand-chose à
dire puisque nous nous trouvons devant un synopsis savamment bien construit et
qui tient en haleine le spectateur ; probablement le savoir faire
américain que j’ai eu a maintes reprises l’occasion de louer sur ce blog. Pour
finir, les acteurs, je sais que cela peut paraitre banal de le dire mais
franchement, ceux-ci sont pour beaucoup pour l’attrait que j’ai eu pour cette
série. Bref, tout pour qu’American Horror Story soit un
incontournable ? Quelque part, oui, ne le nie pas, cependant, malgré tout
le bien que je pense de cette première saison, malgré le fait que celle-ci
m’ait tellement captivé que je l’ai regardé en deux soirées, comment occulter
quelques petits défauts qui font que l’on passe à coté du pur chef
d’œuvre ? Ainsi, si c’est avec plaisir que les amateurs du genre horrifique
retrouveront tout un tas de références à des œuvres plus anciennes, du coup,
parler de franche originalité serait allé un peu vite en besogne. Ensuite,
douze épisodes, c’est peut-être un peu long et on sent que certains éléments
sont usés jusqu’à la corde… quand au dernier épisode, qui aurait dut conclure
en beauté cette première saison, dire qu’il est raté serait exagéré mais en
tous cas, il ne fut pas a la hauteur de mes espérances. Bref, une première
saison qui ne fut pas parfaite, hélas, mais qui, et je tiens à le préciser,
n’en reste pas moins plutôt bonne et qui mérite largement le coup, surtout si
vous appréciez le genre horrifique, car si c’est le cas, ce serait vraiment
dommage de passer a coté de cette histoire d’horreur américaine…
Points
Positifs :
-
Magnifique best-of du genre horrifique – principalement, de tout ce qui a trait
aux maisons hantées et/ou maudites – cette première saison d’American Horror
Story ne pourra que ravir les amateurs.
-
Références multiples, clins d’œil à tout un tas d’autres œuvres,
ambiance : une série pensée et faite pour les fans du genre.
-
Une intrigue forcément convenue et mille fois vue et revue mais qui n’en
fonctionne pas moins, très bien même.
-
Une belle petite flopée d’acteurs, certains connus, d’autres beaucoup moins,
mais qui collent parfaitement a leurs personnages.
-
Un pur régal pour les yeux que cette maison de l’horreur, comme la série dans
son ensemble. Bravo aux décorateurs, aux costumiers et aux informaticiens et
autres maquilleurs qui se sont occupés des effets spéciaux, franchement
réussis.
-
On pourrait craindre une trop forte dose d’hémoglobine et de scènes dures, mais
finalement, si celles-ci sont bien entendu présentes, la chose est plutôt bien
dosée. De la même façon, on pouvait craindre un trop grand nombre de scènes
olé/olé mais finalement, ce fut moins que je ne le craignais et pas
gratuitement.
Points
Négatifs :
-
Je pense que douze épisodes, c’est un peu trop au vu de l’intrigue principale,
non pas que ceux-ci soient inintéressants pris dans leur ensemble mais quelque
part, on sent que l’histoire a été un peu étirée en longueur et que le tout
serait mieux passé sous un format plus compact.
-
Le fan absolu de films d’horreurs risque de ne plus être surpris vu le nombre
d’hommages à d’autres œuvres et autres stéréotypes du genre ; du coup,
pour l’originalité, on repassera.
-
Malheureusement, le dernier épisode ne fut pas à la hauteur de ce que l’on
était en droit d’espérer au vu de ses prédécesseurs. Tant dans sa structure que
dans son déroulement, il fait un peu bâclé au vu du reste.
Ma
note : 7,5/10